author Publié par incwo2 Thu, 04 Sep 2008 14:55:55 GMT

entreprise-facile lance aujourd'hui son application en ligne de génération de business-plans.

Pour 35 euros, l'internaute peut créer simplement et rapidement 5 business-plans professionnels, comprenant description et tableaux financiers : saisie annuelle ou mensuelle, sur 3 ou 5 ans, le tout sans aucune connaissance comptable. Il exporte le résultat sous forme d'un document PDF professionnel, et de tableaux de pilotage mensuel. Pour préparer son projet d'entreprise ou convaincre son banquier !

Pour réalisez votre business-plan rendez-vous sur mon-business-plan.com


author Publié par incwo Wed, 03 Sep 2008 18:29:13 GMT

Difficile de rater la sortie du nouveau navigateur web du marché, google Chrome.

Pour les utilisateurs du Bureau Virtuel, cela signifie plus de choix: en effet nous avons validé l'utilisation de l'intégralité du Bureau Virtuel sur ce nouveau navigateur. Là où FireFox était notre navigateur de prédilection, car respectant les standards internet sans écart, Internet Explorer était un peu plus flexible dans son interprétation des standards, et pouvait en conséquence créer quelques problèmes lors de l'utilisation du Bureau Virtuel.

Nous recommandions donc chaudement l'utilisation de FireFox.

Maintenant nous recommandons également chaudement l'utilisation de Google Chrome. Plus de choix donc !


author Publié par Besse Tue, 26 Aug 2008 07:42:18 GMT

Il y a un très bon article intitulé « comment ils appellent les entreprises » sur le blog de Day2Day Activities. Que pensez-vous de ce jeu de mot ?
« Volvo : tiré du latin « volvo », qui signifie « je roule ». C’était à l’origine le nom d’un roulement à billes développé par SKF. »
Je ne regarderai jamais plus Volvo sans repenser à ce jeu de mot. (Pour les érudits du Latin, si « volvo » ne signifie pas « je roule », ne me tenez pas pour responsable, je ne fais que citer ce blog. En réalité, j’ai vérifié cette traduction sur un dictionnaire de latin en ligne, mais les études de Latin remontent pour moi à un certain temps. De plus, les bloggers ne sont pas nécessairement des journalistes comme l’atteste cette discussion très intéressante sur le blog des Relations publiques de Parias Kelly.)

Je voudrais fournir quelques lignes directrices à propos du choix du nom d’une entreprise ou d’un produit car j’ai rencontré de nombreuses entreprises face à ce choix. En général, ce dont on se soucie en premier est de savoir si le nom de domaine est disponible. Cependant, il y a d’autres choses à prendre en considération.

Un nom doit commencer par une lettre du début de l’alphabet : voici le scénario : vous exposez à un grand salon tel que Comdex. La liste des exposants est classée par ordre alphabétique dans le guide. Préfèreriez-vous être listé plutôt au début ou a la fin du guide ? Un autre scénario : une chroniqueuse analyse une douzaine de produits. Elle les liste par ordre alphabétique dans sa revue. Préfèreriez-vous que votre produit soit en début ou en fin de liste ?

Évitez les noms commençant par X et Z : Cela signifie un peu la même chose, mais je préfère insister. Les pires initiales pour une entreprise ou un produit sont le X et le Z. Tout d’abord parce qu’ils sont tous les deux loins dans l’alphabet. Ensuite parce qu’ils sont compliqués à épeler et à prononcer. « Un Zerox de cette forme s’il vous plait! », « Allons voir le stand de Zilinx pour voir les dernières avancées en matières de programmation ! ».

Soyez conscients du potentiel d’un verbe : Un bon nom a le potentiel de se transformer en verbe. Exemple : Xerox (Par chance, ils ont vaincu le X), Google, Digg et Stuffit. Les mots avec un potentiel de verbe sont courts, pas plus de 3 syllabes. Ils doivent marcher dans des phrases telles que « Pourquoi ne pas le _? » Ou, « je vais juste le _ » (Une de plus grandes déceptions de ma vie est que Kawasaki est trop long pour devenir un verbe)

Sonner différemment : petite devinette : Que font les entreprises suivantes Claris. Clarin. Claria. Clarium. Clarins. Clarinex ? : Il est difficile de se rappeler si elles vendent du maquillage, débouchent vos narines, ou ont été mises sur la touche par Apple. Les bons noms sonnent différemment. Ils s’écrivent différemment aussi.

Soyez logiques. Le meilleur exemple de dénomination logique est dû à l’approche intelligente des créateurs de Pokémon. Vous n’avez pas à être un enfant pour imaginer ce à quoi ressemblent Racaillou et Excelangue. Peut-on dire la même chose de Tenaris (fournisseur de produits tubulaires et de services pour forer et produire du pétrole), Abaxis (développement de technologie pour diagnostiques médicaux et vétérinaires), ou Ceradyne (leader mondial des céramiques) ? Sonner différemment + s’écrire différemment + respecter la logique = un nom mémorable. Voici un bon test : Dites le nom de votre produit ou de votre entreprise à 10 inconnus, et faites en sorte qu’au moins la moitié devine votre activité.

Évitez les tendances. Mea Culpa. Nous avons fait une énorme erreur quand nous avons lancé ce qui est maintenant Garage Technology Ventures. Nous l’avions appelé « garage.com » Oui, avec un G minuscule. C’était un mélange de modestie et d’influence d’eBay. Nous avions aussi un beau slogan « nous mettons le capital en vous, pas dans notre nom ». Si vous pensez qu’il existe une bonne mode pour les noms allez-y, mais mon conseil est de l’éviter. Ça n’a pas d’importance si vous vérifiez les noms de domaines en premier, mais après, appliquez ces recommandations, ou vice-versa. Et, s’il vous plait, faites les deux car choisir un nom minable pour une bonne entreprise ou un bon produit est un réel crime.

Lisez cet article que Kevin Marks m’a conseillé. C’est hilarant.

Évitez les lieux communs et les dénominations communes. Cela a été relevé par Shaula Evans.Si vous nommez un produit ou une entreprise avec un nom de la sorte, les gens ne la trouveront jamais sur Google. Son exemple est le suivant : Si vous appelez votre entreprise « Eau », et votre produit « Mot », au moins l’un des deux devrait être distinctif.

L’article qui précède est la traduction de l’article The Name Game. La traduction et publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Guy Kawasaki.

Guy Kawasaki est Directeur de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque qui investit tôt dans les sociétés. Guy est également éditorialiste pour Entrepreneur Magazine. Auparavant, Guy avait le titre d’Apple Fellow chez Apple Computer, Inc. Guy est l’auteur de huit livres, incluant L’art de se Lancer, Rules for Revolutionaries, How to Drive Your Competition Crazy, Selling the Dream, and The Macintosh Way. Guy possède un BA de l’Université de Stanford et un MBA de l’UCLA, ainsi qu’un Doctorat honorifique du Babson College.


author Publié par Besse Tue, 19 Aug 2008 15:11:01 GMT

1. Imaginez votre vie une fois l’objectif atteint
Si vous voulez atteindre un objectif, vous devez réellement envisager et ressentir ce à quoi ressemblera votre vie quand ce sera chose faite. Les objectifs définissent un stade auquel les choses changent clairement, un point dans le temps où vous savez que vous êtes capable de faire les choses différemment grâce à la situation que l’objectif a créée. Il y a tant de choses que nous devrions faire, et nous trouvons toujours une raison pour passer outre car ces choses ne signifient rien pour nous, ou parce que nous n’avons pas trouvé comment nous y mettre. Assez souvent vous vous faites un scénario dans vos têtes qui vous excite et vous fait sourire, vous voyez comment pourrait être la vie si vous atteignez cet objectif, et c’est le paradis ! Soyez clair sur ce qu’est votre point essentiel, votre objectif, mettez votre scénario par écrit, visualisez-le pour vous en rappeler, et mettez-le sur planHQ (application Internet ).

2. Engagez-vous
L’adéquation entre un objectif et son résultat dépend fortement des personnes qui essayent de l’atteindre, par conséquent tout le monde doit vouloir tendre vers le même résultat et être d’accord sur la date de sa réalisation. Idéalement, faites en sorte qu’un maximum de personnes envisagent le résultat ; des personnes différentes auront des résultats différents, ce qui augmentera d’autant plus de valeur de l’objectif atteint. Si vous êtes une équipe, les meilleurs objectifs sont ceux que tout le monde veut atteindre. Si vous êtes le leader principal de l’objectif, alors vous assimilerez toutes les idées et réflexions des membres de l’équipe et établirez un but qui plaira à tous.

3. Faites la part des choses, il est temps de passer à l’action
Quand vous atteignez le but, c'est-à-dire le point dans le futur où la vie est bien plus légère, pensez à toutes les choses qui restent à parcourir. Jetez toutes les idées qui vous viendraient à l’esprit, identifiez-les comme des barrières entre vous et votre objectif, et reporter les à plus tard. Un objectif est quelque chose d’important, c’est une charge émotionnelle pour vous et votre équipe et, bien que vous ayez à accomplir des choses moins passionnantes, tout doit être fait pour l’atteindre. Devenez une force motrice capable de faire avancer les choses !

4. Commencez maintenant et progressez constamment
Nous savons tous qu’une occasion est unique, et il y a une raison pour cela. Il n’y a qu’une seule chose qui soit pire que de ne pas établir d’objectifs : se fixer un but et le laisser à l’état d’idée. Quand vous êtes totalement dévoué à votre objectif, utilisez cette énergie pour en faire un maximum. Si vous voulez avoir le sentiment que vous pouvez atteindre votre objectif, il vous faut progresser et avancer. Chaque fois que vous agissez pour vous rapprocher de votre but, vous vous envoyez un signal clair : cet objectif est important et je suis déjà sur le chemin pour l’atteindre.

5. Célébrez votre réussite !
Il est trop facile de rajouter constamment des choses à un objectif déjà défini, et de continuer à l’étendre. C’est naturel, puisque au fur et à mesure de vos progrès, votre esprit vous récompense en vous permettant de voir plus loin dans le futur, comme s’il savait avec certitude que vous réaliserez ce qu’il vous avait montré. Mais voir la prochaine étape n’est qu’une récompense pour avoir progressé dans votre mission, vous devez aussi vous rappeler à quel point l’objectif était loin quand vous l’avez établi et à quel point le chemin parcouru fut long. Reconnaissez votre réussite, vous avez tous travaillé dur pour atteindre votre objectif, alors prenez le temps pour vous en réjouir !

L’article qui précède est la traduction de l’article «How to Achieve Goals in 5 Steps » de Tim Norton. La traduction et la publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez sur notre blog les articles de Tim Norton sur makeithappenhq.com

Tim Norton est diplômé en Marketing à l’université de Canterburyen. Passionné par les entreprises évoluant sur Internet, il a créé une application en ligne pour la gestion des entreprises, des dizaines de sites Internet, notamment PlanHQ, et reste une référence dans le monde du web 2.0.


author Publié par Besse Thu, 14 Aug 2008 15:16:39 GMT

Ce que je préfère dans une start-up, ce sont les tout premiers jours. C’est à ce moment que les choses sont les plus chaotiques, les ressources sont limitées et l’équipe est assez petite pour tenir dans une seule voiture. J’ai repensé aux premiers jours des start-ups dans lesquelles j’ai été impliqué et ai résumé quelques rapides (mais pratiques) astuces pour ces débuts.

Astuces pour les start-ups : les tout premiers jours :

1. Vous n’avez pas besoin de bureau : de nombreuses start-ups ont choisi la bonne solution en travaillant dans un sous-sol ou dans une chambre d’ami.

2. Ne marchandez pas à tout va : résistez à la tentation de vouloir toujours trouver la meilleure affaire, surtout pour des petits profits (comme un ordinateur). Ça peut être une satisfaction personnelle d’économiser 50€ sur une imprimante, mais vous gaspillez un temps précieux.

3. Trouvez un bon nom. Passez au moins quelques heures à chercher un nom pour votre entreprise. Lisez des articles sur le sujet. Parlez-en autour de vous pour tester votre nom. De nombreux entrepreneurs n’y consacrent pas assez de temps (voire aucun). Un nom pertinent ne fera pas marcher votre entreprise, et un mauvais ne la fera pas couler, mais de bonnes indications vous aideront. Qui plus est, un nom est difficile à changer une fois que l’entreprise est créée.
Référence 1 (Guy Kawasaki) : The Name Game
Référence 2 (Dharmesh Shah) : The Start-up Name Game Note : Sans surprise, l’article de Guy est meilleur, mais j’ai écrit le mien en premier (et n’ai pas recopié son titre « Name Game »).

4. Pas de titres extravagants : Ne perdez pas votre temps à essayer de trouver des titres ( un nom de fonction/de poste aberrants pour les créateurs. Utilisez simplement « fondateur » pour votre titre et retournez à une tâche plus utile

5. Oubliez les business-plans : Au lieu de vous acharner sur votre business plan, passez du temps sur votre business. Si vous travaillez intensément sur votre business-plan, assumez le fait que vous serez le seul à le lire. Même votre mère et votre épouse ne le liront pas. Les investisseurs potentiels non plus.

6. Évitez les personnes suffisantes (les grands penseurs) : Les premiers membres d’une équipe doivent toujours avoir à faire quelque chose. Ne recrutez pas de m’as-tu-vu (grands penseurs). Prenez garde aux personnes qui ont toujours des idées. Vous voulez des gens qui agissent. Il y aura toujours plus d’idées dans votre start-up que de personnes pour les exécuter.

7. Trouver des financements pour votre entreprise est difficile. Soulever des fonds d’investissement est en réalité plus difficile que se débrouiller tout seul, surtout si c’est votre première start-up. Essayez de trouver une alternative pour avancer sans avoir recours à des fonds. Avec les centaines d’heures de gagnées, allez aider les consommateurs à régler leurs problèmes.

8. Allouez plus de temps à la valeur d’un client : Agissez comme si quelqu’un vous payait 1000$ par heure chaque heure que vous passiez à améliorer la vie de vos clients, et 10$ si vous faisiez autre chose. À long terme, ce ratio sera presque réel.

9. Le travail à temps partiel n’est pas envisageable (mais pourquoi pas) : Beaucoup de personnes vous diront que vous ne pouvez pas réussir à créer une start-up si vous n’y passez vos nuits et vos week-ends. Ils ont probablement raison. Mais mieux vaut sacrifier ses nuits et ses week-ends plutôt que d’attendre éternellement que quelque chose se passe.

10. Soyez prêt (lancez-vous)! Je n’ai pas encore rencontré quelqu’un qui se soit jeté à l’eau, ait quitté son travail, créé une entreprise, et regretté sa décision (indépendamment du niveau du salaire). La plupart des personnes qui ont un bon travail surestiment le risque de le quitter. Sachez que les personnes talentueuses pourront toujours retrouver un nouveau travail si les choses tournent vraiment très, très mal pour leur start-up.

L’article qui précède est la traduction de l’article «Startup Tips for the Early, Early Days » de Dharmesh Shah. La traduction et la publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Dharmesh Shah sur onstartups.com

Dharmesh Shah est diplômé dans un premier temps de l’université de l’Alabama en informatique, et d’un Master Spécialisé du MIT, en innovation et leadership. Passionné de programmation et d’entreprenariat, il a par ailleurs créé plusieurs sociétés, dont la dernière, Hubspot, permet de créer et d’optimiser un site internet et son marketing. Vous retrouverez ici une sélection d'articles de son site d’actualité de l’entreprenariat high-tech.


author Publié par incwo2 Tue, 12 Aug 2008 11:29:43 GMT

Les nouveaux thèmes, pour personnaliser votre Bureau Virtuel et l'adpater à votre charte, sont téléchargeables. Accédez aux thèmes de bureau à partir du lien "votre compte" et choisissez le menu "Thème de Bureau"

Sélectionnez votre thème parmi les tendances suivantes :

  • Nature
  • Rose
  • Orange
  • Bleu
  • Floral

Vous êtes graphiste et vous souhaitez nous proposer des thèmes pour les Bureaux Virtuels de nos clients ? Vous pouvez télécharger un exemple de thème. Pour chaque thème qui nous sera adressé et ajouté, nous ferons figurer votre nom et un lien vers votre site.


author Publié par Besse Wed, 06 Aug 2008 08:49:15 GMT

Il y a des chances pour que, si vous êtes en train de lire cet article, vous soyez déjà impliqué dans une start-up ou que vous cherchiez à l’être.

Cet article est pour les personnes de la deuxième catégorie, les « jeveuxêtreentrepreneur ». Celles qui ont toujours voulu être entrepreneur, mais qui n’y sont, jusqu’à présent, pas parvenues. Les personnes qui sont en train de trimer pour une multinationale attendant la « bonne » opportunité pour se lancer. Voici mon conseil : N’attendez plus ! Si vous êtes passionné par les start-ups, vous devez être dans une start-up. Soit en suivant votre idée et en créant votre propre boîte (même si l’idée craint un peu) soit en rejoignant une personne que vous connaissez et qui a déjà créé quelque chose. Quittez la routine des grosses entreprises. Faites vous plaisir !

Soyez un entrepreneur, et non un « jeveuxêtreentrepreneur ».

Voici quelques rapides points qui devraient vous convaincre :

1. Vous surestimez probablement les risques de quitter votre travail et cette grosse boîte. Il y a des chances pour que, si les choses tournent mal, ce genre de job (ou quelque chose de terriblement similaire) soit toujours là dans un an.

2. Bien que ça ne soit rien par rapport à la création de sa propre entreprise, rejoindre une équipe dans une start-up n’est pas si mal. C’est une bonne façon de tester ce mode de vie. Souvent, la moitié de la bataille est gagnée lorsque vous êtes sorti de votre zone de confort et que vous baignez dans l’environnement d’une start-up.

3. Sans égard pour votre taux de tolérance au risque, vous pouvez aisément trouver des opportunités qui sont plus « entreprenariales » que ce que vous faites actuellement. Il existe des start-ups très risquées, construites avec rien si ce n’est un rêve et un développeur (ou deux), ayant soulevées des fonds gigantesques et étant parfois sur le chemin vers l’introduction en bourse. Vous devez être capable de trouver une start-up qui convienne à votre tolérance du risque

4. Bien que vous ayez des preuves irréfutables assurant que les choses seront bientôt plus simples pour entreprendre, il y a des chances pour que ça ne soit pas le cas. Donc, si la question est Quand, alors dite vous « pourquoi pas le plus tôt possible et non le plus tard ? »

5. Pour ceux qui se disent, « oui, c’est facile pour lui de dire cela, il n’est pas à ma place », je leur réponds : Vous avez raison. Si vous sentez que ça n’est pas le bon moment pour sauter le pas, alors OK. Mais je vous supplie d’y penser et de savoir si ces obstacles sont réels ou non.

Je finirai par une de mes citations préférées : « Le regret pour ce que nous avons fait peut être lavé par le temps qui passe, le regret pour ce que nous n’avons pas fait est inconsolable. » Sydney Harris.

L’article qui précède est la traduction de l’article «Taking The Leap: Don't Just Be A Wannabepreneur » de Dharmesh Shah. La traduction et la publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Dharmesh Shah sur onstartups.com

Dharmesh Shah est diplômé dans un premier temps de l’université de l’Alabama en informatique, et d’un Master Spécialisé du MIT, en innovation et leadership. Passionné de programmation et d’entreprenariat, il a par ailleurs créé plusieurs sociétés, dont la dernière, Hubspot, permet de créer et d’optimiser un site internet et son marketing. Vous retrouverez ici une sélection d'articles de son site d’actualité de l’entreprenariat high-tech.


author Publié par Besse Fri, 01 Aug 2008 09:33:16 GMT

Voici les six étapes de base pour créer une start-up :

1. Trouvez ce que vous allez construire. Vous pouvez faire cela en étant un fin stratège (ce que vous devez être), ou juste en parlant à d’autres personnes. Posez leurs des questions. Utiliseriez-vous ceci ? Cela résout-il un problème ? Payeriez-vous pour l’avoir ? Connaissez-vous quelqu’un qui payerait ? Allez-vous rouler des yeux et exploser de rire dès que j’aurai quitté la pièce ? Allez-vous parler de cette histoire à votre épouse durant le dîner comme pour lui prouver que vous avez réellement un bon sens de l’humour ?

2. Construire quelque chose : ça n’a pas à être la chose à laquelle vous aviez pensé au tout début et qui changera le monde, mais une approximation assez proche. Ça pourrait au moins être une chose utile à laquelle vous auriez pensé au point 1 de votre réflexion. Oh et il faut que ça ressemble en quelque sorte à du travail (même si cela nécessite des lamentations, des prières ou des promesses en l’air).

3. (Option A) Lancez-vous ! Sortez votre produit. Même si vous devez le porter à bout de bras (ce qui sera le cas). Il est possible que tous les témoins de votre lancement courent en criant dans la direction opposée. Mais sortez votre produit et travaillez tel un forcené comme pour gérer les conséquences d’un troupeau d’éléphants que vous auriez lâchés dans la nature.

4. (Option B) Perfectionnez, attendez, lancez-vous ! Cela évite les problèmes de l’option A car les gens ne s’enfuiraient plus en hurlant. Mais de toute façon plus personne ne se soucie de votre produit maintenant car tout le monde se promène en voiture volante et possède un processeur 16 cœurs intégré dans le cerveau. Votre marché change et votre bidule (même « parfait ») est hors de propos.

5. Vendre, vendre, vendre. La loi des grands nombres dit que plus le nombre de personnes exposées au produit est élevé, plus vous rencontrerez des personnes, avec une coordination moyenne, qui trébucheront et tomberont, en fuyant votre produit de démo. Mais certaines de ces personnes achèteront votre produit bien qu’elles soient toujours dans un état de semi étourdissement. Voila ! Vous avez des consommateurs.

6. Peaufinez. Armé de quelques consommateurs, regardez ce que vous pouvez apprendre d’eux. À quoi ressemblent-ils ? Utilisent-ils le produit ? Que disent-ils entre deux cris de frustration ? Trouvez comment minimiser leur peine rapidement et traitez les avec douceur. Pendant les brefs pointes de contentement de vos clients, d’autres consommateurs vont rentrer en contact avec eux et se dire « Et, Joe semble être heureux, peut être que ce truc n’est pas si mal, essayons-le… » Bingo ! Vous avez un nouveau client.

Et l’histoire continue. Pour faire très très simple : Choisissez ce que vous voulez construire, lancez une version imparfaite, trouvez des clients insoupçonnés, continuez d’améliorer le produit, trouvez encore plus de clients surprises. Faites mousser, rincez, recommencez ! et c’est gagné !

L’article qui précède est la traduction de l’article «Startup Business Strategy For The Simple-Minded » de Dharmesh Shah. La traduction et la publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Dharmesh Shah sur onstartups.com

Dharmesh Shah est diplômé dans un premier temps de l’université de l’Alabama en informatique, et d’un Master Spécialisé du MIT, en innovation et leadership. Passionné de programmation et d’entreprenariat, il a par ailleurs créé plusieurs sociétés, dont la dernière, Hubspot, permet de créer et d’optimiser un site internet et son marketing. Vous retrouverez ici une sélection d'articles de son site d’actualité de l’entreprenariat high-tech.


author Publié par incwo2 Tue, 29 Jul 2008 09:25:00 GMT

Dan Cuquemy est fondateur-associé de la société CROSSING ARTS. Découvrez son parcours de créateur et son projet.

1/ Comment vous est venue l'envie d'entreprendre et de créer votre société ?

Comme beaucoup de choses dans la vie, ce fut une affaire de rencontre, la bonne personne au bon moment.

En septembre 2006, alors que je songeais à quitter mon entreprise pour retrouver un poste de directeur informatique ailleurs, un de mes cousins, Eric, est venu me voir pour me parler de ses projets qu’il avait dans le domaine artistique : musique, vidéo, création de concepts pour la TV. J’ai tout de suite adhéré et dans un premier temps je l’ai aidé en lui réalisant son site web. Petit à petit, l’idée de m’investir plus encore a grandi.

Alors quand 7 mois plus tard j’ai eu l’opportunité de partir de mon entreprise dans de bonnes conditions, ce n’était plus pour rechercher un poste de directeur informatique mais bien pour créer une société avec mon cousin.

2/ En quelques mots, quel est le concept de votre entreprise ?

Nous avons créé notre entreprise, CROSSING ARTS, en avril 2008, soit un an après que j’ai quitté mon ancien poste. CROSSING ARTS a pour vocation d’aider ses clients à développer leur Image sur tout support média : Vidéo, création sonore, création web, impression numérique, communication par l’objet, mise en place d’événements...

Avec un axe fort de développement qui est celui du Rich Media : intégration et synchronisation de la vidéo, du texte, de l’audio et des images au sein d’une même page web pour des domaines comme le marketing, la communication ou encore la formation.

3/ Vous lancez-vous seul ou avec des associés ou partenaires ? Pourquoi ce choix ?

Nous sommes 2 associés spécialisés l’un dans la vidéo et l’autre dans l’audio. Nous travaillons également avec quelques partenaires, notamment des spécialistes de la communication, du marketing on line et de l’impression numérique.

Ce choix est dicté par la volonté de simplifier les démarches pour nos clients en leur offrant un guichet unique pour les aider à développer leur Image.

4/ Quelles difficultés, joies, freins avez-vous rencontrés dans le cadre du développement de votre projet ? Comment les avez-vous résolus ?

Les principales difficultés sont liées à la complexité du parcours de création d’entreprise. Plus on en apprend sur le sujet et moins on le comprend !

Il nous a fallut pas mal de RDV chez l’expert comptable et le juriste pour assimiler le vocabulaire du créateur et parvenir à remplir correctement le fameux formulaire M0. D’autant que tous les gens de notre entourage avaient un avis sur le meilleur statut ou le type de gérance à adopter, preuves à l’appui !

Au final, vous vous forgez votre propre opinion grâce aux explications des experts et la joie d’être enfin votre propre patron vous fait oublier tout le reste.

5/ Quels conseils donneriez-vous à un créateur qui souhaite lancer son activité ?

De la lancer tout simplement ! Si on attend que toutes les conditions soient réunies alors on entreprend malheureusement jamais.

Bien sûr, il faut que les objectifs soient concrets, réalistes et acceptables avec une date d’échéance connue.

Ensuite il y a effectivement une part de risque mais si l’on sait s’entourer, notamment d’un bon expert comptable, elle peut être limitée. Ce qui permet de se consacrer complètement à son cœur de métier et de s’épanouir.


author Publié par Besse Mon, 28 Jul 2008 08:22:00 GMT

Créateurs, entrepreneurs, retrouvez des conseils professionnels pour accompagner le changement généré par la mise en place de votre projet.

J’ai publié une interview parue sur le blog de The Sun Microsystems à propos de l’art du changement. Cette interview nous présente Ariane de Bonvoisin, fondatrice et PDG de The First Days. Le site Internet de cette entreprise nous aide à « trouver du positif dans tout changement ». Elle a travaillé pour Boston Consulting Group, BMG, et Sony Music. Elle nous explique l’importance d’opter pour un changement et comment y parvenir. Elle a récemment publié un livre intitulé Les 30 premiers jours : votre guide du changement (profiter davantage de la vie).

1. Question : Pourquoi est-il si important de devenir bon face au changement?

Chaque jour nous sommes confrontés à des changements économiques, boursiers, politiques, environnementaux, des systèmes de santé et d’éducation, au sein de notre famille et de notre maison. Le changement est la seule constance dans notre vie, l’unique chose dont on est sûr qu’elle aura lieu. Chaque personne que vous rencontrez est en train de se battre contre un changement, désire secrètement qu’un changement ait lieu, ou est en train d’aider quelqu’un qui traverse une période de changements. Tout ce qui s’est passé dans votre vie, tout ce qui se passe actuellement et tout ce qui vous arrivera personnellement et professionnellement est le résultat de changements. Vous pouvez être jeune diplômé, vous pouvez avoir commencé un nouveau travail, être tombé amoureux, avoir été licencié, avoir divorcé, ou avoir reçu une mauvaise nouvelle concernant votre santé, tout cela n’est que changement. Être bon face au changement signifie simplement voir le bon côté du déroulement de la vie. Quand on devient familier avec les changements, on est équipé pour affronter tout bouleversement qui pourrait nous tomber dessus et ébranler notre propre vie. La façon dont vous appréhendez le changement est un miroir reflétant la façon dont vous menez votre vie : votre travail, les êtres qui vous sont chers, et vous-même.

2. Question : Quelle est la chose sur laquelle se concentrer les 30 premiers jours après qu’un changement professionnel ou personnel se soit produit ?

Aussi difficile que cela puisse paraître, il est essentiel de se focaliser sur ce qui peut être positif à propos de ce changement et commencer à se poser de meilleures questions. Remplacez les questions démoralisatrices telles que « pourquoi suis-je aussi malchanceux ? Pourquoi cela est-il arrivé ? Pourquoi la vie est-elle si dure ? » par des questions plus positives « Quel est le bon côté de cette situation ? Dans quelle mesure ce changement est-il une bonne surprise ? » Commencez à penser que de tous les changements, même le plus douloureux ou le plus provocant, quelque chose de positif arrivera. C’est la garantie du changement. Sachez qu’il y a une part en vous qui ne change jamais, même lorsque tout autour de vous est en transition. Trouvez le temps de vous connecter avec cette part de vous-même. Vous pouvez appeler ça votre intuition ou votre voix interne mais faites l’effort de l’exploiter. Cette partie de vous est avisée et sait ce qu’il faut faire même dans la plus dramatique des situations. Les meilleurs hommes d’affaires savent cela. De plus, rappelez vous que vous n’êtes pas seul. Il existe toujours d’autres personnes qui savent ce que vous ressentez et qui peuvent vous aider. N’hésitez pas à chercher des conseils en précisant ce dont vous avez besoin.

3. Question : Pourquoi certaines personnes et entreprises sont-elles meilleures face au changement que d’autres ?

Après avoir interviewé 1000 personnes sur leur expérience de changement, j’ai trouvé 9 principes qui rendent les gens bons face au changement.

  • Ils ont un point de vue positif à propos du changement et sont généralement optimistes.
  • Ils croient en la garantie du changement : qu’un changement est toujours de bon augure.
  • Ils savent qu’ils possèdent un « muscle du changement », signifiant qu’ils sont forts, compétents, puissants, et assez intuitifs pour faire face à tout changement qui surviendrait dans leur vie ou qu’ils voudraient initier.
  • Ils refusent de rester bloqués par « les démons du changement », les émotions négatives provoquées par les changements.
  • Ils ne s’opposent pas au changement, ils restent maîtres de la situation et du changement.
  • Ils sont conscients de fait que leurs pensées, leurs paroles et les sentiments qu’ils ressentent en période de changement ont un effet direct sur la facilité avec laquelle ils traverseront cette transition.
  • Ils croient que la vie a un sens plus profond que celui qu’on lui accorde et que quelque chose de plus grand est en jeu, que tout changement n’est pas arbitraire.
  • Ils s’entourent d’une équipe qui les aide à traverser les changements.
  • Ils refusent que les gens les bloquent. Ils continuent à avancer et prennent soin d’eux mentalement, physiquement et émotionnellement.

Nous incorporons facilement certains de ces principes dans nos vies mais les autres sont des idées nouvelles et peuvent être plutôt ambitieuses. Demandez vous laquelle vous pouvez adopter. En ce qui concerne les entreprises, elles ne changent pas naturellement ; les gens changent. Les employés ont donc besoin d’être en phase avec un changement avant que l’entreprise ne puisse adopter ce changement. Les managers doivent aider à créer des environnements qui rendent le changement plus facile.

4. Question : Comment les personnes peuvent-elles faire jouer leur « muscle du changement » en affaire pour les mener sur le chemin du succès ?

Chacun de nous possède en lui un « CV du changement » composé de douzaines d’expériences et de changements subis. Vous savez déjà comment passer outre un changement car c’est un instinct que tout être humain possède. Vous avez utilisé des mécanismes de copie pour traverser des changements passés et il est essentiel d’avoir à l’esprit qu’ils sont toujours disponibles en vous. Bien qu’un changement puisse être accablant, vous savez que votre esprit et votre corps peuvent faire face à tout ce qui survient sur votre chemin, même le changement le plus difficile que vous puissiez imaginer. Un changement peut paraître nouveau, vous n’utiliserez pas des ressources d’un nouveau type pour autant. Le « muscle du changement » se souvient de tout ce que vous avez traversé et se renforce au fil des épreuves. Cette accumulation rend le changement suivant plus facile. Dans votre entreprise, créer un changement revient à reconnaître tous les changements que vous avez déjà traversés et à les assimiler. C’est un souvenir de ce que vous avez déjà réussi et du fait que le changement ne semble pas si stressant en réalité.

5. Question : Qu’est ce que le quotient de changement d’une entreprise ?

Le quotient de changement d’une entreprise révèle à quel point celle-ci sait faire face aux changements. On donne une note de 1 à 10 basée sur les 9 principes du changement et sur une série de questions concernant l’évolution des acteurs de l’entreprise dans une phase de changement. Ce quotient examine les réactions de tout le monde face au changement : le PDG, les employés, les clients, et même les concurrents. En tant qu’employeur, vous avez un avantage distinct si votre équipe est réactive face aux changements, si vos employés restent positifs au lieu de devenir négatifs et effrayés dès qu’un changement survient. Et cela aide aussi si vos consommateurs et clients vous perçoivent comme tel, pensant que vous savez trouver de nouvelles façons de vous adapter.

6. Question : Quels sont les premiers points à étudier si l’on veut passer du monde de l’entreprise à l’entreprenariat ?

Un changement de ce calibre nécessite un changement d’identité, dans la façon dont vous vous voyez vous-même. C’est souvent le type de changement le plus difficile puisque vos mondes interne et externe vont tous les deux être en transition. Quand vous lancez votre nouvelle entreprise, il est essentiel de répondre à cette question : pourquoi voulez-vous créer cette affaire ? C’est ce qui vous aidera à garder votre objectif sans être dévié par l’argent, le prestige ou le fun. Et ne soyez pas pressé ! Le plupart d’entre nous surestime ce qu’ils sont capables de faire en un mois et sous-estiment le nombre de changements qu’il peut se produire en un an. Donnez vous du temps.

7. Question : Lorsque les temps sont incertains, comment les gérants et les chercheurs d’emplois peuvent-ils évoluer, soumis à des changements de plus en plus nombreux?

Concentrez vous sur ce que vous pouvez contrôler : vos pensées, vos croyances, votre santé, votre estime, et les gens que vous avez choisis dans votre entourage. Et essayez de définir votre principale force, la partie de vous qui ne sera pas remuée quand tout autour sera bousculé. Effectuez quelques recherches spirituelles pour accéder à cette partie de vous-même. Et souvenez vous, les gens qui parviennent à traverser tout changement se concentrent pour rester en bonne santé, donc faites de l’exercice. Cela aide toujours. Il est aussi important d’aller « dans le sens du courant ». Ne vous opposez pas aux changements qui surviennent même s’ils sont rudes d’apparence. Quand vous commencez à croire que la vie est de votre côté, tout ira bien. Restez radicalement optimistes. Il y a toujours des places pour les optimistes en période de changement.

8. Question : Quelles sont les erreurs les plus fréquentes à cause desquelles des personnes et des entreprises ne parviennent pas à implémenter un changement, et comment peuvent-elles s’améliorer ?

Ceux qui ont eu une mauvaise expérience du changement restent souvent bloqués par leur « démons du changement », des émotions telles que la culpabilité, la colère, le regret, la peur, le doute et la honte qui surgissent durant le changement. Rappelez-vous que chaque démon du changement peut être remplacé par une émotion positive. Aussi, ceux qui luttent avec les changements :

  • Se cachent et pensent être seuls, ils ne demandent pas d’aide
  • Ne se font pas confiance alors qu’ils devraient écouter leur intuition
  • Sont trop occupés et distraits alors qu’ils devraient prendre leur temps pour réfléchir
  • Agissent trop ou pas assez
  • S’adaptent lentement au changement en pansant que cela sera moins douloureux. C’est utiliser un couteau à beurre au lieu d’un couteau de boucher, il faut parfois savoir couper directement dans le cœur de la situation.
  • Se comparent aux autres.

9. Question : Quels sont les principes les plus importants pour aider les personnes ayant envie de créer une start-up ?

Ils sont au nombre de trois :

  • Le muscle du changement : vous êtes assez fort, assez intelligent, assez intuitif pour sortir grandi de tout changement. Ayez une foi inébranlable en qui vous êtes et en ce que vous pouvez accompli
  • Une équipe sur laquelle s’appuyer : Entourez vous d’un cercle de personnes solides et positives, de conseillers et d’amis qui vous aideront à affronter les challenges de la création.
  • Les démons du changement : vous ressentirez des émotions accablantes tout au long de la création de votre entreprise. Rappelez vous qu’elles peuvent être remplacées, que tout le monde les ressent, et que vous pouvez avancer malgré elles.

10. Question : Quels sont les changements majeurs auxquels vous avez été confrontés lors de la création de votre entreprise et comment les avez-vous surmontés ?

Voici les changements majeurs qui sont survenus :

  • Passer du statut de membre d’une culture d’entreprise à la vie d’entrepreneur est un changement d’identité signifiant. Parmi tous les autres changements, j’ai dû m’habituer à créer mon propre emploi du temps et à vivre sans un salaire sûr.
  • À l’origine basée à Manhattan, j’étais convaincue que mon entreprise devait être basée à San Francisco. Une fois sur place, j’ai réalisé que j’avais besoin de retourner à New York. Et par conséquent, en suivant mon instinct, j’ai fait marche arrière.
  • Trouver de l’argent des Business Angels et des investisseurs a été un challenge continuel pour une femme sans équipe, pour une première création, et avec un concept obscur : les compétences du changement et de la vie. Quand les choses paraissent décourageantes, je me concentre sur ma vocation à aider les gens qui traversent un changement, et je continue d’avancer droit devant.
  • Devenir PDG apporte tout un tas de challenges. J’ai trouvé que monter une équipe qui partage des valeurs et une éthique professionnelle similaire est un processus long qui nous met dans des situations inconfortables. Se séparer d’employés qui n’ont pas le profil requit par exemple.
  • Créer le design et le contenu du site a demandé une quantité incroyable d’ajustements et de changements afin d’aboutir à une marque de marché de masse, et c’est un processus qui est toujours en évolution. Tout est continuellement en changement sur le site, nous obligeant à nous adapter et évoluer.
  • Au cours du développement du marquage de l’entreprise (logos…), j’ai accepté des conseils de trop de personnes différentes. J’ai donc écouté mon intuition et ai choisi le premier logo par exemple.


L’article qui précède est la traduction de l’article The Art of Change. La traduction et publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Guy Kawasaki.

Guy Kawasaki est Directeur de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque qui investit tôt dans les sociétés. Guy est également éditorialiste pour Entrepreneur Magazine. Auparavant, Guy avait le titre d’Apple Fellow chez Apple Computer, Inc. Guy est l’auteur de huit livres, incluant L’art de se Lancer, Rules for Revolutionaries, How to Drive Your Competition Crazy, Selling the Dream, and The Macintosh Way. Guy possède un BA de l’Université de Stanford et un MBA de l’UCLA, ainsi qu’un Doctorat honorifique du Babson College.


author Publié par Besse Fri, 18 Jul 2008 09:17:00 GMT

Avenue A Razorfish (filiale de Microsoft, agence internationale de création et de promotion de sites Internet) publie son rapport sur les perspectives du monde numérique en 2008. Le but du rapport est d’aider les clients de la filiale à comprendre le comportement des consommateurs dans la sphère numérique. Le rapport couvre des sujets tels que les frais publicitaires, l’usage de l’Internet mobile, le marketing et l’influence sociale, la recherche Internet, et le ciblage comportemental. Voici quelques morceaux de choix issus du rapport :

• Les applications verticales et les recherches payantes sur Internet sont les plus grands bénéficiaires de l’augmentation des dépenses. Les applications verticales sont passées de 37% de parts des dépenses en 2006 à 39% en 2007. Les publicitaires montrent un désir croissant de travailler avec un éventail plus élargi de partenaires, comme le prouve le nombre de plus en plus élevé de sites utilisés par notre agence en 2007. La majorité de ces expansions se sont produites en faveur d’applications verticales.

• Dans un mauvais contexte économique, les canaux marketing, dont on peut le mieux mesurer la pertinence, seront les moins affectés par les réductions budgétaires. Cela est clairement de bon augure pour les agences de publicité en ligne par rapport à d’autres canaux. Cependant il y aura un impact, même dans le plus grand des canaux numériques, la recherche marketing. La recherche sur Internet est devenue un puissant outil pour les clients, et dans une phase de récession, les consommateurs chercheront, feront les magasins et achèteront moins fréquemment.

• Il y a à peine quelques années, la page d’accueil d’un site Internet était la plus importante. On ne peut cependant pas en dire autant aujourd’hui. La pertinence de la page d’accueil en tant que média est sur le déclin. Les recherches sur le Net, les réseaux sociaux, les blogs, les flux RSS (parmi un tas d’autres sources en ligne) conduisent de plus en plus d’utilisateurs à utiliser un nombre croissant d’applications. Dorénavant, la majorité des consommateurs court-circuite complètement la page d’accueil d’un site.

• Chaque page est aujourd’hui une page d’accueil, chacune d’elle aura une portée plus profonde, une plus longue durée de vie, et la capacité à attirer une audience plus importance que jamais. Pour tirer profit de cette nouvelle situation, assurez vous que chaque page ait un schéma de navigation clair et solide et un contenu bien mis en valeur. Et n’oubliez pas l’importance de l’affichage publicitaire sur la page d’accueil (des rectangles de 300x25 et des bandeaux de 728x90). Souvenez-vous, toute page peut être accessible de toutes les façons possibles et dans n’importe quel ordre, vous ne pouvez plus contrôler la circulation des utilisateurs.

• Alors que les utilisateurs veulent acquérir un PC ou une console de jeux pouvant répondre à tous leurs besoins, on observe de plus en plus de consommateurs désirant posséder plusieurs appareils, même quand ceux-ci ont des fonctionnalités identiques. Une Nintendo Wii pour le côté fantasque et lucratif et une XBOX 360 pour la compétition par exemple. Un ordinateur portable pour gérer les affaires de la vie courante et un autre plein d’autocollants pour les jeux. Un beau téléphone pour les emails et un téléphone à clapet pour les week-ends. On trouve des consommateurs réticents à l’idée d’acheter des produits « tout-en-un » alors qu’en même temps ils désirent se procurer des appareils pour répondre à des besoins très précis dans leur vie quotidienne : « nous avons acheté à mon beau-père un IPhone spécialement pour qu’il puisse recevoir ses emails. Rien d’autre ne semblait marcher. »

• Les consommateurs ne voient plus Internet comme quelque chose de distinctement différent du monde « non connecté», et ils attendent des transitions intégrées. Toute activité importante d’un consommateur a des composants en ligne et hors-ligne, chacun contribuant à l’expérience globale. La raison ? C’est parce que finalement le monde sur la toile devient plus social, et par conséquent, plus proche du monde hors-ligne.

• Dans les médias sociaux, les marketers ont besoin de comprendre à quel point leur marque est liée avec les points passionnels de leurs consommateurs. Mais en fin de compte, ils doivent faire en sorte que les consommateurs puissent s’exprimer sur leur connexion à la marque. Dans la plupart des cas, les marques peuvent dessiner à la main le tableau d’une campagne publicitaire, mais la personnalisation du contenu et le dialogue autour de la campagne est dû au consommateur.

Le rapport regorge d’informations utiles et de réflexions qui changeront des milliers de présentations PowerPoint. Le fond est tellement bon que je suis surpris qu’Avenue A m’ait laissé poster la totalité du rapport, vous pouvez donc le télécharger ici avant qu’ils ne changent d’avis. La personne qui a dirigé la réalisation du rapport est Jeff Lanctot, et vient de créer un blog sur lequel il vaut la peine d’aller jeter un coup d’œil.

L’article qui précède est la traduction de l’article Avenue A Razorfish 2008 Digital Outlook Report. La traduction et publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Guy Kawasaki.

Guy Kawasaki est Directeur de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque qui investit tôt dans les sociétés. Guy est également éditorialiste pour Entrepreneur Magazine. Auparavant, Guy avait le titre d’Apple Fellow chez Apple Computer, Inc. Guy est l’auteur de huit livres, incluant L’art de se Lancer, Rules for Revolutionaries, How to Drive Your Competition Crazy, Selling the Dream, and The Macintosh Way. Guy possède un BA de l’Université de Stanford et un MBA de l’UCLA, ainsi qu’un Doctorat honorifique du Babson College.


author Publié par Besse Wed, 09 Jul 2008 09:34:00 GMT

Dans cette interview, Dave Balter explique ce qu’est le marketing du bouche-à-oreille. Balter a fondé BzzAgent en 2002. Son entreprise a fourni des services média de bouche-à-oreille à des douzaines d’entreprises faisant partie des 500 listées par le magazine Fortune (les 500 entreprises ayant le revenu brut le plus important des Etats-Unis), et a été présentée dans The New York Times Sunday Magazine, The Wall Street Journal, The Economist et à la radio publique nationale. Il est aussi le co-fondateur et actuel membre du conseil d’administration de l’association du marketing du bouche-à-oreille. Balter détient une licence de lettres en psychologie obtenue à Skidmore College. Il a récemment publié un livre intitulé Le manuel du bouche-à-oreille, volume 2.

1. Question : Une stratégie marketing du bouche-à-oreille conçue par les entreprises est-elle toujours payante ?

Réponse : L’expression « concevoir du bouche-à-oreille » est très intéressante. Dans la mesure où cela suggère « forcer » ou « manipuler », je dirais qu’aucune entreprise ne peut mettre en place une stratégie de bouche-à-oreille qui soit un succès à tous les coups. Cependant, pour ces entreprises qui guident ou inspirent le bouche-à-oreille en accordant de l’importance à leurs consommateurs, en respectant leurs opinions, en les remerciant pour leur contribution, et en faisant des changements suite aux suggestions apportées par le conseil des consommateurs, le marketing du bouche-à-oreille est toujours un succès, tous les jours.

2. Question : Une grosse entreprise peut-elle avoir recours au marketing du bouche-à-oreille ou cela est-il réservé aux petites entreprises ?

Réponse : Le bouche-à-oreille fonctionne pour des entreprises de toutes tailles. Le IPod et le IPhone doivent largement leur succès au bouche-à-oreille. Tout comme le Swiffer. Des plus petites entreprises, comme Webkinz, dépendent nécessairement davantage du bouche-à-oreille puisque les budgets alloués au marketing sont faibles, mais l’impact vaut la même chose.

3. Question : Quels sont les composants d’une stratégie marketing du bouche-à-oreille efficace ?

Réponse : La point le plus important est que l’entreprise puisse compter sur l’aide des consommateurs pour soutenir sa cause sans jamais détruire la confiance qu’ils accordent à la marque. Les stratégies efficaces doivent s’assurer de ce que les participants :
1. Ne soient pas payés : L’argent modifie les opinions !
2. N’aient pas préparé leur réponse : les gens doivent dire ce qu’ils ressentent vraiment, que cela soit positif ou négatif.
3. Soient francs : Si quelqu’un est impliqué dans un programme de bouche-à-oreille, les gens à qui ils parlent devraient être au courant.
Un simple test est de vous demander si vous seriez d’accord pour que votre grand-mère de 80 ans soit mise au courant de l’existence de ce programme.

4. Question : Quelle est la différence entre un marketing viral et un marketing du bouche-à-oreille ?

Réponse : Le bouche-à-oreille est le partage d’opinions sur un produit entre des consommateurs. Le marketing viral est typiquement réservé aux programmes pour lesquels on parle principalement de la publicité et non du produit en lui-même. Les vidéos virales, où la marque est représentée avec humour, sont un bon exemple, comme la vidéo maintes fois diffusée du gorille de Cadbury Schweppes, humoristique grâce aux parodies et à la bande son de Phil Collins. Toutefois, votre marketing viral ne marche que s’il incite les consommateurs à parler,dans un second temps, de votre produit. Si ce n’est pas le cas, vous ferez rigoler les gens et acquérrez une certaine notoriété mais cela ne changera pas vos ventes.

5. Question : Combien de temps un épisode de communication de bouche-à-oreille dure-t’il ?

Réponse : A ce jour, BzzAgents a généré plus de 100 millions de conversations. D’après les données collectées, chaque conversation dure plus de 6 minutes. Mais ça n’est pas comme du marketing traditionnel, ça n’est pas une seule façon de faire de la publicité. Les dialogues de bouche-à-oreille incluent par essence des discussions concernant d’autres produits concurrents, des expériences personnelles, des pour et des contre. Ce sont toutes ces choses qui nous aident réellement à comprendre la valeur d’un produit.

6. Question : Que fait une personne après avoir acheter un produit utilisant « l’essence du bouche-à-oreille »?

Réponse : « L’essence du bouche-à-oreille », cela vous dérange si j’emprunte cette expression pour le titre de mon prochain livre ? Pour répondre à votre question, cette « essence » est ce qui a fait du IPhone un succès si impressionnant. Les gens se sentaient obligés de le montrer à quelqu’un d’autre. En partie à cause de l’excitation, mais aussi pour « valider » le fait d’avoir fait la queue, d’avoir payé et d’avoir franchi le pas d’en avoir un soi-même. Nous appelons cela l’effet « passe à ton voisin ». La plupart des personnes génèrent le plus de bouche-à-oreille sur un produit tout de suite après l’avoir acheté, souvent pour voir la réaction des autres et pour légitimer leur achat.

7. Question : Quelle est la meilleure façon de récompenser, si vous deviez récompenser, les personnes qui font du marketing du bouche-à-oreille pour une entreprise ?

Réponse : Le meilleur remerciement est un merci sincère. Les entreprises sont toujours surprises de la quantité de plaidoyers et de bouche-à-oreilles qu’elles génèrent et remercient ces consommateurs qui prennent le temps de partager leurs opinions. Des produits, des échantillons, des réductions…toutes ces choses aident, mais rien n’inspire plus que d’écouter et de remercier.

8. Question : Qu’est ce qui fait qu’un nouveau produit comme le IPhone devient « urgent » ?

Réponse : Steve Jobs a élaboré un modèle de bouche-à-oreille qui est assez incroyable. Quand ils ont lancé le produit, l’information était rare et les stocks très limités. Avant que personne n’ait encore pu le voir, tout le monde parlait de comment ils allaient l’acheter. Bien sûr Apple peut se permettre cela car il propose des produits de qualité qui remplissent toutes les attentes. De plus, Apple utilise une énorme machine publicitaire, dont il vaut la peine de parler en tant que telle. Le bouche-à-oreille ne remplace pas une publicité de qualité, il l’aide juste à avoir un impact encore meilleur.

9. Question : Comment une entreprise peut-elle rendre un échantillon de ses produits le plus impactant ?

Réponse : toutes les entreprises veulent voir leurs produits dans les mains des consommateurs. Leur faire tester le produit est un excellent moyen de créer des consommateurs, mais un nombre trop important d’échantillons est du gaspillage. Imaginez qu’au cours d’un match de baseball, des personnes distribuent à l’extérieur des médicaments contre les brûlures d’estomac. L’entreprise peut donner des centaines de milliers d’échantillons, mais combien de spectateurs ont réellement besoin de ces médicaments ? Combien des échantillons vont être tout simplement jetés par terre ? Plus important, comment l’entreprise peut-elle savoir si les gens aiment ces médicaments, s’ils les utilisent ou s’ils pensent que c’est un remède contre le mal de tête ?
Alors plutôt qu’une distribution hasardeuse d’échantillons, les entreprises devraient commencer par inviter sur Internet les consommateurs à demander un échantillon puis leur donner en retour un moyen de dire ce qu’ils en ont pensé ou, plus important, comment ils communiquent sur cette expérience avec les autres. Le résultat : 100% d’engagement et des données que vous pouvez réellement utiliser !

10. Question : Croyez-vous en la théorie de l’approche descendante, de l’influence des élites ?

Réponse : Je crois qu’il existe des personnes influentes, des lanceurs de modes, des diffuseurs de modes, des centres graviteurs, des génies. Ces « personnes spéciales » existent vraiment, mais les entreprises doivent faire très attention à ne pas trop dépendre de l’influence de ces personnes pour étendre leurs opinions. Il y a souvent une disparité entre l’énorme réseau de connaissances d’une personne et leurs intérêts à essayer un nouveau produit et à en parler autour d’elles.
Les entreprises devraient se limiter à trouver des personnes qui veulent réellement être impliquées dans leur produit. Elles devraient se concentrer sur le fait d’aider ces personnes à apprendre ce qui rend leur produit unique et spécial pour qu’elles puissent partager cela avec leur carnet d’adresses. Toutefois, tout cela doit commencer avec un bon produit. Peu de personnes s’engageront pour un produit dont personne ne se préoccupe.

11. Question : Que fait précisément votre entreprise ?

Réponse : BzzAgent est une entreprise spécialisée dans les médias du bouche-à-oreille. Nous avons près de 450 000 volontaires qui se renseignent sur nos produits et services à travers notre réseau et partagent les informations avec leurs amis de façon naturelle. Nous faisons de notre mieux pour donner quelque chose en retour, à tout le monde. Par exemple, les personnes qui aiment les sites Web et autres initiatives numériques peuvent visiter notre « mare aux grenouilles » et y trouver tout ce qui se fait de mieux sur la toile. Vous aimez la cuisine savoureuse ou les derniers produits d’entretiens ? Inscrivez-vous sur notre réseau et vous pourrez être impliqué dans une campagne pour le retour des noisettes naturelles ou le tout nouveau désodorisant électrique d’intérieur, et nous vous enverrons des échantillons pour les essayer, afin que vous puissiez partager vos opinions, que vous aimiez ou non le produit !

12. Question : Pensez-vous que le bouche-à-oreille de Alltop a du potentiel?

Réponse : Quand j’ai vu pour la première fois Alltop, j’ai été frappé par la simplicité et la praticité du site. Il est de plus en plus compliqué de naviguer sue le Net et un site sur lequel vous pouvez trouver le top du top rend tout simplement la vie plus facile. Voici quelques exemples qui font que ce site marche si bien :
1. Alltop vaut la peine qu’on en parle (mes recherches de sites de bons petits plats sont devenues tellement plus simples!)
2. Les sites listés veulent incorporer leur propre réseau, c’est donc naturellement viral.
3. La barre de navigation semi-transaparente est unique, que vous aimiez ou non, tout le monde a une perspective qu’il veut partager.
Simple et sobre : cela vaut la peine d’en faire toute une histoire.

L’article qui précède est la traduction de l’article The Inside Word on Word-of-Mouth Marketing. La traduction et publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Guy Kawasaki.

Guy Kawasaki est Directeur de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque qui investit tôt dans les sociétés. Guy est également éditorialiste pour Entrepreneur Magazine. Auparavant, Guy avait le titre d’Apple Fellow chez Apple Computer, Inc. Guy est l’auteur de huit livres, incluant L’art de se Lancer, Rules for Revolutionaries, How to Drive Your Competition Crazy, Selling the Dream, and The Macintosh Way. Guy possède un BA de l’Université de Stanford et un MBA de l’UCLA, ainsi qu’un Doctorat honorifique du Babson College.


author Publié par incwo2 Fri, 04 Jul 2008 09:24:00 GMT

Stéphane Dugon est le fondateur de www.global-council.com, un réseau d’experts au service de la gestion globale de l’entreprise dont l'originalité réside sur la sélection de ses membres selon des critères de comportement éthique. Il nous présente son activité.

1/ Pouvez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots ?

Après avoir été diplômé de l'Institut Supérieur de Gestion à Paris, j'ai intégré un cabinet d'expertise comptable et de commissariat aux comptes fondé par quatre associés issus des "bigs".

Après quelques années d'expériences, j'ai créé mon propre cabinet qui compte aujourd'hui dix collaborateurs pour environ 250 dossiers traités dans de nombreux domaines d'activité et sous forme de mission de tenue, de révision, de conseil ou de commissariat aux comptes. J'ai associé un manager depuis près de deux ans.

2/ Comment vous est venue l'envie de créer Global Council ?

Au cours de ma vie professionnelle, il m'est arrivé de rentrer en conflit soit avec des clients soit avec certains des consultants auxquels ces clients faisaient appel. Il m'est apparu rapidement que ces conflits n'étaient pas liés à des problèmes techniques mais plus à des problèmes de différence de comportement de chacun. Il m'a donc semblé important de créer ce réseau qui va répondre aux besoins de clients et qui va permettre aux consultants de mieux travailler entre eux.

3/ Vous avez créé votre société et cotoyé de nombreux entrepreneurs, a quels besoins des entrepreneurs répond Global Council ?

Lorsqu'ils font appel à un consultant externe, les entrepreneurs regardent en priorité la qualification du consultant et le prix de la prestation. La pérennité de la relation n'est cependant possible que si les valeurs sont partagées. GLOBAL COUNCIL n'intervient pas sur les tarifications car notre objectif est avant tout de mettre en avant la recherche d'excellence de ses membres. GLOBAL COUNCIL est un réseau d'experts destiné à des clients eux-mêmes en recherche d'excellence.

4/ Une entreprise qui démarre peut-elle/doit-elle avoir les mêmes exigences d'excellences qu'une entreprise bien installée dans son métier depuis plusieurs années ?

L'excellence fait partie des valeurs fondamentales de l'entreprise qui réussi. Etant en relation avec de nombreux chefs d'entreprises, je constate chaque jour que la réussite de l'entreprise n'est pas uniquement liée à son projet ou à son activité mais surtout à la personnalité de son dirigeant qui sait influer ses valeurs à toute son équipe.

5/ Pouvez-vous nous présenter Global Council ?

GLOBAL COUNCIL regroupe des consultants représentants près de quarante métiers autour de valeurs communes que nous avons qualifiées d'éthique. Nous nous sommes rapprochés de personnalités dans ce domaine qui se sont constituées en comité d'éthique indépendant et qui ont rédigé une charte.

L'originalité de ce réseau est basée sur le fait que ce sont les clients des consultants qui vont les évaluer et crédibiliser ainsi l'ensemble de la démarche. Fort de ces valeurs, le réseau pourra communiquer et les retombées favoriseront directement ses membres.

Résolument axé vers le monde des affaires mais respectueux de la société civile, nous considérons que l'apport de GLOBAL COUNCIL est novateur pour l'ensemble des acteurs. D'une part pour les clients des membres car ils auront la certitude de travailler avec des consultants éthiques et d'autre part pour les membres eux-mêmes car ils auront la possibilité de communiquer sur ces valeurs auprès des tiers. D'ores et déjà, nous avons constaté des mises en relation entre les premiers membres fondateurs.

A ce stade, et avant la mise en ligne du site fonctionnel, nous recherchons les 100 premiers membres fondateurs. Le site internet a été ouvert le 9 juin 2008 et nous avons déjà recueilli 31 adhésions. Nous pensons qu'à ce rythme, nous pourrons organiser le congrès fondateur dès le 4ème trimestre 2008.

Je tiens à préciser que GLOBAL COUNCIL a une vocation européenne.

6/ Comment rejoindre GLOBAL COUNCIL ?

Après son inscription en ligne sur www.global-council.com , le membre passera un entretien avec le comité d'éthique afin de valider son adhésion.

Son inscription ne sera définitive qu'après avis favorable du comité. Une cotisation sera demandée à chaque membre afin de permettre au réseau de se développer en intégrant de nouveaux membres et en lançant des opérations de communication.

7/ Est-ce qu'un entrepreneur peut déjà trouver un consultant sur www.global-council.com ?

Le site fonctionnel ne sera mis en ligne qu'à compter du congrès fondateur. Toutefois, les entrepreneurs peuvent déjà consulter la liste des premiers membres fondateurs sur le site.


author Publié par incwo Thu, 03 Jul 2008 21:45:45 GMT

Une des grandes vertus du projet de statut d'auto-entrepreneur réside dans la simplification des démarches nécessaires pour l'obtention du statut et dans le fait d'être à jour fiscalement. Egalement par la possibilité de cumul avec d'autres activités. Toutes ces nouveautés vont dans le sens de la simplicité, et surtout, de la réduction du coût de la tentative d'entreprendre.

En effet, si entreprendre signifie quitter son travail et commencer à dépenser pour créer une société, et lancer des dépenses qui ne s'arrêteront qu'à la mort de l'entreprise, on peut comprendre que dès le départ, cela rebute.

Avec ce nouveau statut, il sera possible, en toute légalité, de tenter, tester, jouer avec les paramètres de l'entreprise. Sans risque, sans surcharge inutile de travail administratif. Lancer une boutique sur eBay, lancer un site eCommerce, fabriquer quelques objets et les faire distribuer dans des magasins proches de chez soi, faire du conseil le soir ou le week-end sur un sujet que l'on maitrîse. Et... si cela marchait?? Eh bien, l'on créerait une entreprise, une vraie, en continuité avec le statut de l'auto-entrepreneur.

Un statut qui tombe à pic alors qu'il devient de plus en plus facile de démarrer une activité avec très très peu d'investissement, grâce à l'utilisation d'internet.

En réduisant les effets de seuil, donc les barrières, le statut de l'auto-entrepreneur devrait augmenter le nombre de créateurs d'entreprise déclarés.


author Publié par Besse Wed, 02 Jul 2008 13:12:00 GMT

L’économie sociale et solidaire (ESS) est une manière d’entreprendre autrement, où l’économie est au service de la personne et non l’inverse.

Davis Bornstein est l’auteur de Comment changer le monde : Les entrepreneurs sociaux et le pouvoir des nouvelles idées. Après une récente mise à jour, ce livre est désormais disponible pour la première fois en format de poche. Nelson Mandela lui-même a dit que le livre était « merveilleusement plein d’espoir et éclairant ». David est aussi l’auteur de : Le prix d’un rêve : l’Histoire de la Banque Grameen, qui décrit la croissance mondiale de la stratégie de lutte contre la pauvreté, le « micro-crédit ». Le prix d’un rêve, écrit après 10 mois de recherches dans des villages du Bangladesh, a gagné le second prix des Harry Chapin Media Awards, était finaliste au concours de la librairie publique Helene Bernstein de New York dans la catégorie Excellence en journalisme, et a été sélectionné par les chroniques de San Francisco comme étant l’un des meilleurs livres de business de 1996. Des articles de Bornstein ont été publiés dans The Atlantic Monthly, The New York Times, New York Newsday, Il Mundo (Italie), Defis Sud (Belgique) et dans d’autres journaux. Il a co-écrit pour le service public la série de documentaires de deux heures « To our credit » , centrée sur le micro-crédit dans 5 pays. Bornstein est détenteur d’une licence de commerce de l’université McGill à Montréal et d’un master d’art à l’université de New York.

1. Question : Existe t-il des différences fondamentales entre le fondateur d’une entreprise à but social et celui d’une entreprise à but lucratif ?

Réponse : Cela dépend de ce que vous entendez par fondamental. En termes de tempérament, de compétences, de volonté, de façon de poser des questions et de résoudre des problèmes, les fondateurs de sociétés à but lucratif et de sociétés à but social sont très fortement semblables. Nous observons de plus en plus d’entrepreneurs sociaux utilisant le format d’une entreprise lucrative pour atteindre leurs objectifs. Par conséquent, un entrepreneur social n’a pas à diriger une entreprise à but non-lucratif. En réalité, la différence réside dans ce que l’investisseur cherche à maximiser. Quelle est la motivation principale qui se cache derrière la création de votre entreprise, quelle que soit sa forme ? Essayez-vous de développer des remèdes contre des maladies touchant un grand nombre de pauvres des pays en voie de développement comme Victoria Hale le fait avec One World Health ou essayez-vous de dominer le marché mondial des baskets ou des shorts à la mode pour jockey ? Les entrepreneurs créant des sociétés à but lucratif construisent toutes sortes de choses. Les entrepreneurs sociaux sont tout d’abord motivés par des impératifs éthiques. Ils cherchent à répondre à des besoins urgents. La question de savoir pourquoi est prépondérante.

2. Question : Il y t’il des différences fondamentales entre les personnes qui vont travailler pour une start-up sociale et celles qui travaillent pour une start-up à but non lucratif ?

Réponse : La grande différence est que les gens qui travaillent pour une start-up dédiée à créer un changement social sont moins motivés par le fait d’avoir un bon salaire puisque ça n’est généralement pas le but ultime. Si vous réussissez merveilleusement bien, vous ne devenez pas riche, vous changez le monde. La différence peut parfois être reliée à la hiérarchie des valeurs qui gouvernent les décisions de l’entrepreneur social, et ce qu’il pense devoir accomplir pour être heureux et se sentir en accord avec lui-même ou, à contrario, pour obtenir l’estime et l’admiration qu’il recherche.

3. Question : Dans le monde des affaires, on mesure les performances grâce au chiffre d’affaires, comment procéder dans celui des entreprises sociales?

Réponse : Cette tâche est rude puisqu’il existe des entreprises sociales de toutes sortes. Quant il s’agit de faire du profit, vous pouvez comparer les performances financières des entreprises qu’elles vendent des voitures ou des cafés. Mais comment comparer le succès d’une organisation qui aide les personnes handicapées à être indépendantes et à vivre décemment avec une organisation qui offre des aides financières et scolaires pour des enfants provenant de milieux défavorisés ? Il n’y a pas un repère unique qui serait comparable aux revenus ou aux profits dans le milieu des affaires mais il y a clairement des organisations qui parviennent à avoir plus d’impact par dollar dépensé que d’autres. Comparer des entreprises sociales n’est pas aussi simple que de rentrer des données sur une feuille de calcul et d’obtenir un résultat. Mais en combinant des paramètres bien choisis, qui compare les différentes formes de preuves ou d’analyses non-numériques, il est possible de raisonner et d’aboutir à des jugements fiables sur les organisations faisant le meilleur travail. Finalement, ça n’est pas totalement différent de ce que font intuitivement de nombreux investisseurs et agences d’évaluation dans le monde des affaires. Les investisseurs regardent les valeurs humaines - l’équipe, l’enthousiasme, la qualité de résolution des problèmes, le management, la volonté, le potentiel de croissance - quand ils prennent des décisions. Vous pouvez faire la même chose avec des entrepreneurs sociaux.

4. Question : Comment les entrepreneurs sociaux peuvent-ils attirer des talents quand les salaires et les avantages qu’ils proposent sont peu élevés ?

Réponse : En offrant aux personnes des opportunités d’emploi adaptées à leur talent, leur valeurs et leurs intérêts. En leur donnant envie de changer le monde, de faire partie de quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes. Nous devons relever la supposition cachée derrière cette question, c’est-à-dire le fait que les gens chercheraient à maximiser leurs gains d’argent. Effectivement, nous sommes tous concernés par le fait de gagner de l’argent. Mais les choix que les gens font chaque jour - devenir professeur, avoir des enfants, faire des dons à une œuvre de bienfaisance – prouvent que nous sommes des créatures complexes motivées par différentes choses. Tant de richesse et de liberté, et nous semblons obsédés par trouver le bonheur ! Chaque jour un nouveau livre, donnant des indications pour devenir heureux, paraît. La plupart des gens sont aujourd’hui immensément riches en comparaison de leurs grands-parents, cependant de nombreuses études démontrent que nous ne sommes pas heureux, et peut-être moins qu’eux. Exercer un métier stimulant et significatif entouré de collègues respectés et appréciés est ce qui rend par-dessus tout les gens heureux et comblés. Les entrepreneurs sociaux offrent cela.

5. Question : Est-ce la raison pour laquelle d’importants hommes d’affaires se tournent vers l’entreprenariat social ?

Réponse : Ces hommes d’affaires se tournent vers l’entreprenariat social pour les mêmes raisons que de nombreuses autres personnes : ils voient de nouvelles opportunités de résoudre des problèmes de façon créative. En tant que personne, ils ont bien plus de pouvoir pour comprendre et s’atteler aux problèmes que par le passé. Ils ont d’énormes besoins de résoudre ces problèmes qui ne sont pas traités par les institutions traditionnelles, que ce soit des entreprises, lucratives ou non, ou le gouvernement. Ils ont vécu ce qui pourrait être décrit comme « l’échec du succès », l’extraordinaire accumulation de richesses et de possessions sur ces cinquante dernières années qui a laissé les gens insatisfaits. Quand Bill Gates annonça qu’il désirait réduire petit à petit son engagement à Microsoft pour diriger sa fondation, il précisa clairement que ce n’était pas un effacement mais plutôt un réordonnement de ses priorités. Pourquoi ? Au cours de ses voyages de recherche dans les pays en voie de développement, il dut faire face à des personnes souffrantes et parfois mourantes, et il ne pouvait rien faire pour elles. Il vit donc qu’il pouvait être plus utile au monde en aidant à développer des vaccins contre le SIDA ou la malaria ou en facilitant l’accès aux soins, qu’en créant des logiciels informatiques, quelqu’en soit la valeur. Beaucoup de personnes tirent les mêmes conclusions. C’est comme un réveil général.

6. Question : Les gens apprécient qu’un magnat laisse tomber ses gros billets pour se reconvertir dans une entreprise à but non lucratif, mais l’inverse se produit-il parfois ?

Réponse : Ce que nous observons aujourd’hui, c’est que les échanges sont plus nombreux entre l’entreprenariat à but social et les entreprises. Il est de plus en plus commun de trouver des gens qui ont travaillé sur des projets sociaux ou environnementaux pendant des années et qui découvrent une opportunité en entreprise qui augmentera leur impact. L’élan d’entreprenariat chez CleanTech en est un parfait exemple. Clean Tech est dirigé par de nombreuses personnes travaillant pour des projets environnementaux et qui ont vu le monde des affaires comme une machine formidable pour parvenir à leurs fins. Dans le secteur de la santé, nous commençons à voir des professionnels ayant jusqu’à présent fait carrière dans la médecine publique, créer leur entreprise fortement inspirée du modèle d’une entreprise lucrative pour résoudre les problèmes qui leur tiennent à coeur. De plus en plus de personnes évoluent dans un secteur neutre ; ils cherchent à avoir un impact maximum et cherchent l’outil le plus efficace pour faire ce travail. Il semble que cette tendance perdure dans le futur.

7. Question : Qu’est ce qui fait que certaines personnes passent à l’action pendant que d’autres restent à cogiter ?

C’est difficile à dire. Pourquoi des personnes, qui tergiversent pendant des mois, appuient soudain sur l’accélérateur? À un certain point, ne rien faire devient plus pénible que de payer des impôts liés à notre nouvelle activité. La même chose peut être appliquée à d’autres aspects de la vie. L’inaction cause une peine émotionnelle, spécialement si quelque chose nous tient à coeur. Par conséquent, plus nous sensibiliserons les gens aux problèmes, plus ces problèmes seront émotionnellement difficiles à supporter, plus les gens deviendront actifs. Aussi, il y a tout ce qui découle de l’action - le plaisir anticipé et la satisfaction. Être actif – le plaisir de collaborer, le sentiment de satisfaction et le tressaillement de voir les choses changer, la joie de donner – sont toutes potentiellement des grandes motivations. Mais souvent nous oublions de parler de ces aspects du changement. Le dernier point est que nous ne voyons que les aspects « qui font bien », le sacrifice, le côté éthique, mais nous oublions souvent de mentionner à quel point il est merveilleux d’agir en accord avec ses valeurs profondes. Finalement, les gens délaient souvent car ils ne savent simplement pas où ils vont, ce qu’ils doivent faire, ou comment faire le premier pas. Il y a donc un grand besoin d’outils qui aideraient les gens à trouver leur place dans le champ de l‘entreprenariat social et de l’innovation sociale. C’est en fait le sujet du livre que je suis en train d’écrire.

8. Question : Quelles sont les choses qui tiennent à distance un entrepreneur social potentiel ?

Réponse : Les blocages majeurs sont dus à un manque de fonds rationnellement alloués qui permettraient de construire des institutions internationales. Nos meilleures entreprises sont capables de soulever des centaines de millions de dollars sur les marchés financiers – grâce à des dettes ou des stocks. Mais les entrepreneurs sociaux, qui dirigent des entreprises à but non-lucratif, doivent généralement trouver des fonds grâce à des fondations qui leur délivrent de petites enveloppes et seulement à court terme. Parce que le financement est si fragmenté, les entrepreneurs sociaux finissent par passer 80% de leur temps à chercher des fonds au lieu de le passer à diriger leur entreprise. C’est un énorme ralentissement. Les entrepreneurs sociaux ont un autre problème qui est celui de faire croître durablement leur capital. Le corollaire à ce problème est la difficulté à recruter et à garder des gens très talentueux. Un autre blocage est le manque de passerelles à double sens entre les entrepreneurs sociaux et les hommes d’affaires ou le gouvernement.

9. Question : Ainsi que pourraient faire les gouvernements ou les sociétés pour encourager et développer l’entreprenariat social ?

Réponse : L’entreprenariat social peut et doit être encouragé à de nombreux niveaux. Par essence, le but est d’aider à construire une société dans laquelle de nombreuses personnes ont la confiance, les capacités et le désir de résoudre les problèmes qu’elles peuvent voir autour d’elles. Les qualités les plus importantes pour un entrepreneur social sont l’empathie, la capacité à collaborer et la croyance obstinée dans le fait qu’il est possible de faire la différence, tout ce qui motive et pousse les gens à agir. Le système éducatif pourrait être amélioré pour inculquer aux jeunes ces différentes qualités au travers d’expériences formatrices, pour leur donner le sens de l’action, le sens de leur propre pouvoir relié à un cadre éthique. J’ajouterais que ceci devrait être un but fondamental de l’éducation. Dès lors qu’un enfant a eu cette expérience, il ne fera jamais marche arrière pour devenir un acteur passif de la société. Nous pourrions introduire dans le CV de chaque école de telles expériences. Nous pourrions utiliser les médias pour rendre plus visible l’entreprenariat social. À un niveau plus avancé, les entrepreneurs sociaux ont besoin d’une variété de financements et de supports structurels -de nouvelles lois, des financements moins fragmentés et plus rationnels et des passerelles plus solides avec le gouvernement, les entreprises et les académies.

10. Question : qui est le Steve Jobs de l’entreprenariat social ?

Réponse : L’entrepreneur social le plus connu serait Muhammad Yunus, le fondateur de la Grameen Bank. Comme Jobs, Yunus a pris un produit - le crédit - qui était autrefois un produit exclusif (tout comme les premiers PC), et les présenta au grand public. En faisant cela, sa banque permit de démocratiser l’accès au capital d’une façon similaire à celle d’Apple lorsqu’il démocratisa l’accès à l’information. L’effet est similaire : plus de choix et d’auto détermination dans les mains d’un nombre plus important de personnes.

11. Question : L’entrepreneur du milieu de l’Afrique qui obtient un micro-prêt et subvient aux besoins de sa famille est-il tellement différent de Bill Gates ou Steve Jobs ?

Réponse : Oui et non. En termes de vision et d’aspiration, les Bill Gates et Steve Jobs sont plutôt rares. Oublions l’Afrique, il y a de nombreuses personnes nées dans de bonnes sociétés, ayant eu la meilleure éducation qu’il soit, une grande ouverture d’esprit, beaucoup de confiance, et qui ne deviennent pourtant pas entrepreneurs. Ça n’est pas ce qui les attire. Les entrepreneurs sont plus excités par l’idée de rendre leurs visions réelles. D’autres personnes tirent une grande satisfaction grâce à des choses différentes : les relations entre les personnes peut-être ou l’enseignement, l’art de guérir, faire de la belle musique. Il n’y a pas de grandes différences entre diriger une affaire comme Bill Gates et Steve Jobs et des entrepreneurs sociaux comme Jim Grant, Muhammad Yunus, Fazle Abed, or Bill Drayton. Mais clairement, tout le monde n’a pas le tempérament et le désir d’être un entrepreneur pour faire des profits, heureusement ! Il y a aussi des entrepreneurs à des niveaux différents. Certains construisent de petites organisations, d’autres des moyennes, ou encore des grandes. La différence réside dans ce qui est pour eux le plus important dans la vie, quelle place ils s’accordent pour rêver et où ils vont pour prendre du repos. Sans aucun doute, des millions de micro entrepreneurs en Afrique, au Bangladesh et dans tous les pays en voie de développement ont un fabuleux potentiel sous-utilisé ou inexploité. Étant donné les supports structurels et l’exposition, une majeure partie des entrepreneurs voudrait continuer à construire des entreprises ou des organisations sociales prospères, une autre partie continuerait à monter des entreprises internationales. Mais il est important de constater que les entrepreneurs ne sont qu’un ingrédient dans le processus de changement. Les entrepreneurs réussissent seulement tant qu’ils peuvent réunir des personnes aux talents différents et aux capacités qui peuvent, en tant qu’équipe, créer ce qu’ils ne pourraient jamais faire seuls. Les entrepreneurs sont des centres ou des aimants, ils organisent les forces. Il faut de nombreuses mains travaillant ensemble pour produire un changement signifiant.

L’article qui précède est la traduction de l’article Social Entrepreneurship: Ten Questions with David Bornstein de Guy Kawasaki. La traduction et publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Guy Kawasaki.

Guy Kawasaki est Directeur de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque qui investit tôt dans les sociétés. Guy est également éditorialiste pour Entrepreneur Magazine. Auparavant, Guy avait le titre d’Apple Fellow chez Apple Computer, Inc. Guy est l’auteur de huit livres, incluant L’art de se Lancer, Rules for Revolutionaries, How to Drive Your Competition Crazy, Selling the Dream, and The Macintosh Way. Guy possède un BA de l’Université de Stanford et un MBA de l’UCLA, ainsi qu’un Doctorat honorifique du Babson College.


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