author Publié par incwo2 Thu, 06 Mar 2008 11:58:53 GMT

Mettez un visage sur chacun de vos collaborateurs !

Sur le Bureau Virtuel, vous pouvez désormais ajouter votre photo et celle des membres de votre équipe, de vos clients, de vos partenaires...

Comment faire ?

1. Dans la fonction "utilisateurs", ajoutez une photo pour chacune des personnes invitées sur votre Bureau Virtuel : dirigeant, comptable, collaborateur, consultant externe.



2. Sur les fiches des contacts de votre répertoire, insérez les photos ou le logo de vos clients, fournisseurs et partenaires.

Le Bureau Virtuel vous permet simplement de réaliser le trombinoscope de votre équipe et de vos partenaires !


author Publié par incwo2 Tue, 04 Mar 2008 10:24:00 GMT

Régis Barbier est la fondateur de CARTEGIE et d'Easyfichiers.com, nouveau partenaire d'entreprise-facile sur le Bureau Virtuel, spécialisé dans la vente de fichiers d'entreprises et de particuliers. Avec lui, nous vous proposons un point sur la composition des fichiers de prospection et la réussite d'une opération de marketing direct.

1/ Comment vous est venue l'envie d'entreprendre et de créer CARTEGIE puis Easyfichiers.com ?

La passion de l’informatique et la découverte des métiers du marketing direct m’ont donné l’envie de créer et développer des offres intégrant ces deux thèmes. Profitant de l’émergence d’Internet, Easyfichiers.com a été conçu pour mettre à disposition d’un public élargi (créateurs et petites entreprises) des fichiers multicanaux à des couts extrêmement compétitifs au travers d’un outil convivial.

2/ En quelques mots, pouvez-vous nous présenter votre activité ?

Fondée en 1989, CARTEGIE est une société spécialisée dans les solutions fichiers et traitement de données pour le marketing direct multicanal et le géomarketing.

Ses métiers sont les suivants : d’une part la collecte, l’hébergement, le traitement et la rediffusion de méga bases de données, et d’autre part l’édition de site web d’informations business to business.

En effet, étant intégrateur des principales bases de données françaises sur les entreprises et les particuliers, CARTEGIE a développé une palette d’offres innovantes on et off line pour répondre à la demande croissante des entreprises qui souhaitent optimiser et enrichir leurs bases de données commerciales mais également informer, fidéliser, accroître leur notoriété et leurs parts de marché par des actions de marketing direct multicanaux (internet, postal, téléphone fixe et mobile).

Et parallèlement à cela, CARTEGIE est éditeur de plusieurs sites web qui s’appuient sur son entrepôt de millions de données : www.easyfichiers.com, qui s’adresse aux 2 millions de PME/TPE qui recherchent un moyen simple et économique d’effectuer du micro ciblage local d’adresses d’entreprises ou de particuliers, et qui leur permet d’ acheter et télécharger un fichier en quelques clics ; ainsi que www.easysiret.com, www.easytva.com et www.easyinfopro.com, famille de sites internet permettant d’obtenir des informations unitaires sur les entreprises: SIRET, Numéro de TVA, fiche signalétique commerciale.

3/ Petit rappel pour tous : Qu'est-ce que le marketing direct : ses caractéristiques, ses outils, ses fonctions, ses enjeux pour les créateurs et les petites entreprises ?

Le marketing direct vise à permettre aux entreprises d’établir des contacts personnels et différenciés avec leurs clients ou prospects, afin de les conquérir ou de les fidéliser. Il suppose d’avoir recours à des techniques de communication dont le succès sera assuré par la bonne adéquation entre la cible visée et le message diffusé mais aussi et surtout par la qualité des données des fichiers sur lesquels s’appuient les entreprises.

4/ A la base de toute opération de marketing direct, il y a un fichier : comment constituer un bon fichier de prospection ? Quels sont les critères à prendre en compte pour composer un fichier pertinent ?

Un fichier de qualité, associé à un message qui répond aux besoins vos prospects, est la clé d’une campagne de prospection réussie. La qualité du fichier de prospection conditionne en effet le rendement de votre campagne.

A quoi reconnait-on un fichier de qualité ? Premier gage de qualité d’un fichier, la reconnaissance de l’entreprise revendeuse de fichiers dans le secteur du traitement de données et du géomarketing : un revendeur de fichiers dont les compétences ont été prouvées dans ce milieu offre de bonnes garanties. Second gage de qualité, la précision offerte lors du ciblage : les critères de sélection doivent permettre d’effectuer un ciblage précis pour ne toucher que le cœur de cible de l’entreprise qui cherche à communiquer. Ce sont autant de critères qui garantissent la qualité du fichier et le succès de la campagne. En effet, avec un ciblage précis, les entreprises optimisent le rendement de leur campagne : elles ne contactent que leur cœur de cible, elles peuvent donc personnaliser leur message, ce qui répond mieux aux besoins de leurs prospects et améliore l’efficacité et l’impact du message.

5/ Louer ou acheter une base de données : quelles différences ? Comment faire le bon choix ?

Lors de la préparation d’une campagne de prospection, les entreprises sont amenées à se poser la question de l’achat ou de la location de fichier. La différence entre l’achat et la location de fichier repose sur l’utilisation que l’entreprise pourra faire du fichier obtenu. Dans le cas de la location de fichier, l’usage du fichier est par définition unique : l’entreprise loue le fichier, qui est dans la plupart des cas directement transmis au prestataire qui effectuera le routage, et les coordonnées sont alors prêtées pour un usage unique. Par opposition à la location, l’achat de fichiers permet à l’entreprise de devenir propriétaire de ces coordonnées et ainsi d’en faire un usage multiple. Elle peut alors mener plusieurs opérations de prospection à partir d’un seul fichier, ce qui lui offre l’opportunité de pleinement l’exploiter.

Le tarif différencie également la location de l’achat de fichier, mais les entreprises doivent porter un œil attentif aux prix pratiqués, car parfois la différence de tarif entre la location de fichier et l’achat ne justifie pas l’autorisation qui est donnée d’utiliser le fichier une ou plusieurs fois.

6/ Quels sont les principaux aspects de la règlementation à retenir concernant l'usage de données personnelles, d'entreprises ou de particuliers, dans le cadre d'opération de marketing direct ?

Il y a lieu de distinguer d’une part les règles déontologiques concernant la communication directe en général et d’autre part les règles concernant la communication directe électronique, c'est-à-dire les e-mails.

Ces règles déontologiques sont téléchargeables sur le site du Syndicat National de la Communication Directe dont CARTEGIE est membre :

Le Code de déontologie de la communication directe électronique du SNCD

Le Code de déontologie de la communication directe du SNCD

7/ En tant qu'entrepreneur, vous-même, et manière générale, quels conseils donneriez-vous à un créateur d'entreprise qui souhaite lancer son activité ?

Une idée forte pour éviter de se disperser, des moyens financiers de départ suffisants (fonds propres) pour supporter les inévitables passages à vide, de la patience (pour voir venir les résultats) et un optimisme inébranlable !

Accédez au module d'achats de fichiers directement sur votre Bureau Virtuel !


author Publié par incwo2 Tue, 26 Feb 2008 09:59:00 GMT

 

 

Olivier Masselis est le fondateur d'EVAWAY et de vacancesvuesduciel.fr, un géocomparateur de locations de vacances, qui permet de découvrir sa destination de vacances vue du ciel et de réserver son séjour en ligne !

Utilisateur du Bureau Virtuel depuis quelques mois, il nous présente sa société, ses projets, et nous livre son témoignage sur son utilisation du Bureau Virtuel. Retrouvez la vidéo de son interview sur notre site.

Vous souhaitez vous aussi nous adresser vos témoignages vidéo : c'est facile ! Respectez les règles de réalisation des vidéos (pour les relire : cliquez ici), et adressez nous vos vidéos à : video(at)entreprise-facile.com. Nous diffusons vos vidéos sur notre blog, notre site et auprès de 50 000 contacts. Une opportunité à saisir pour faire connaître votre activité !


author Publié par incwo2 Thu, 21 Feb 2008 08:45:00 GMT

Cette semaine, un nouveau service a rejoint le Bureau Virtuel. En partenariat avec Creatests, nous avons intégré un module d'études de marché permettant de consulter un catalogue de plus de 300 études de marché ou de réaliser une demande sur mesure pour votre projet. A cette occasion, nous avons interrogé Nicolas Keller, fondateur de Creatests, sur son parcours d'entrepreneur et sur l'importance de connaître son marché, de savoir comment et à qui vendre !

1/ Comment vous est venue l'envie d'entreprendre et de créer Creatests puis Netetudes ? En quelques mots, pouvez-vous nous présenter votre activité ?

Après avoir travaillé pendant 5 ans en tant que conseiller en création d’entreprise, c’est tout naturellement que j’ai eu l’envie de créer à mon tour.

Durant ces 5 années, j’ai pu constater la difficulté des créateurs à mener à bien leur étude de marché. En découvrant Internet et ses possibilités en 1997, j’ai eu l’idée de proposer des études de marché en ligne pour les créateurs.

C’est par la suite que nous avons développé ce concept pour les grands comptes avec Netetudes.

Netetudes et Creatests, c’est à ce jour un panel de plus de 120 000 personnes en France et plus de 220 000 personnes à l’étranger. Nous réalisons des études de marché en ligne adaptées à chaque porteur de projet.

2/ Pourquoi est-il important pour une entreprise en création de réaliser une étude de marché ?

Pour une entreprise en création il est important d’avoir une vision globale du marché sur lequel elle va se développer. Cela va lui permettre de connaître les différents acteurs du secteur concerné, les clients potentiels et leurs attentes ainsi qu’un état des lieux du marché déjà existant.

C’est l’étude de marché qui va permettre la mise en place de toute la stratégie de la société en cours de création : l’élaboration de son développement commerciale, la définition de sa cible clientèle, la décision de ses prix…

C'est-à-dire les fondements nécessaires à la réussite d’une entreprise.

3/ Quelles sont les principales règles à respecter pour mener à bien son étude de marché ?

Il faut avant tout faire preuve d’objectivité. Une longue expérience dans un secteur ne doit pas remplacer une étude de marché globale et objective.

Il faut également faire preuve de rigueur dans le déroulement des différentes phases de cette étude de marché : étude de la clientèle, étude des fournisseurs, étude de la réglementation.

Enfin, je pense qu’il est important de savoir prendre le temps nécessaire pour mener à bien son étude de marché.

4/ Comment l'étude de marché constitue un outil d'observation et d'analyse permanent des comportements et attentes de ses clients, mais aussi de décision pour le chef d'entreprise ?

L’étude de marché permet de mieux comprendre ce que souhaitent les consommateurs potentiels. Elle permet de faire ressortir les grandes tendances ainsi que les freins à consommer certains produits ou faire appel à certains services.

Ce sont ces informations qui vont permettre au chef d’entreprise d’ajuster son offre à la demande de ses clients. Tant au niveau de l’offre elle-même que de sa présentation : canaux de distribution, medias de communication, image et valeur de l’enseigne …

L’étude de marché permet au chef d’entreprise de jauger objectivement, et avec le recul nécessaire, l’accueil de son concept ainsi que des axes d’amélioration à développer.

5/ En tant qu'entrepreneur, vous-même, et de manière générale, quels conseils donneriez-vous à un créateur d'entreprise qui souhaite lancer son activité ?

Si je devais donner des conseils à des créateurs, ce serait avant tout de prendre le temps de bien réfléchir en pesant le pour et le contre. Ne pas se précipiter mais bien mûrir chacune de ses réflexions.

Il est également important de s’assurer du soutien de son entourage dans cette aventure.

Enfin, il me semble nécessaire d’établir plusieurs versions prévisionnelles, en s’assurant que le projet est viable même dans la configuration la plus pessimiste.

Pour toute achat d'une étude de marché présente sur le catalogue de votre Bureau Virtuel, vous bénéficiez d'une remise de 5%.


author Publié par incwo2 Mon, 18 Feb 2008 14:05:00 GMT

Guillaume Thomas est le fondateur de www.aladom.com, un site de mise en relation de personnes cherchant un prestataire de service à domicile et d'entreprises proposant leurs services. Après un an d'activité et un succès au rendez-vous, Guillaume Thomas choisit de franchir une nouvelle étape et nous fait partager ses projets.

1/ Comment vous est venue l'envie d'entreprendre et de créer votre société ?

J'ai commencé ma carrière, il y a 10 ans, par la création d'une société de service avec 5 associés. Puis il y a eu la grande époque des start-up, et en 1998, j'ai eu l'occasion de découvrir le monde du logiciel et des start-up en travaillant pour une société américaine qui souhaitait ouvrir sa filiale française. Il y a 3 ans, j'ai souhaité quitter Paris pour la province, et la seule piste que j'ai trouvée à cette époque était de travailler pour une SSII, ce qui n'était pas pour moi une solution pour le long terme. J'ai alors réalisé que la création était pour moi la meilleure façon d'avoir un emploi qui me plaise, dans une structure qui me plaise et à un endroit qui me plaise. J'ai choisi de m'orienter vers le lancement d'un site internet car c'est un domaine qui évolue constamment et dans lequel on ne s'ennuie jamais. J'ai travaillé en parallèle de mon activité salariale pendant presque deux an et en 2008, j'ai décidé de me consacrer à temps plein à mon projet.

2/ En quelques mots, quel est le concept de aladom.com ?

aladom, le génie des services à domicile, est un site internet qui permet de mettre en relation les personnes à la recherche d'un prestataire (femme de ménage, baby-sitter, soutien scolaire, dépannage informatique...) et celles qui proposent leurs services (particuliers, entreprises et associations). aladom localise l'offre et la demande pour limiter les temps de déplacements, gère la mise en relation et permet d'évaluer la prestation une fois réalisée. Les évaluations permettent par la suite de choisir un prestataire plus facilement. Notre objectif est de devenir le site de référence pour trouver un intervenant à domicile dans tous les services à la personne.

3/ Presque 1 an après le lancement du site, quel est votre premier bilan ?

Le bilan est positif. Nous nous sommes focalisés sur la région Bretagne pour commencer et après un an, nous avons désormais des personnes qui proposent leurs services dans 75 départements. Le trafic sur notre site augmente de façon continue. Cependant, il est très difficile de se faire connaitre sur Internet.

4/ Quelles sont actuellement vos principales préoccupations et vos projets/objectifs dans le cadre du développement de votre activité ?

Tant que notre service était gratuit, nous n'avions pas créé de structure. Nous sommes actuellement en phase de création de la société et nous rentrons donc dans les démarches administratives, avec pour objectif d'exister juridiquement au premier semestre. Par ailleurs, nous travaillons sur une nouvelle version de notre site qui sera beaucoup plus simple d'utilisation et plus ouverte. Cette version doit aussi être lancée au premier semestre.

Un autre objectif est d'augmenter considérablement le nombre de prestataires proposant leurs services, avec un couverture totale de la France d'ici à la fin de l'année. Enfin, notre site est actuellement entièrement gratuit et nous allons passer à un modèle payant cette année. Il nous faut réussir ce passage.

5/ Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées dans le cadre du lancement de votre activité ? Comment les avez-vous résolues ?

La principale difficulté rencontrée concerne les délais d'exécution. Quand on travaille en petite équipe, le temps passe vite et on sous estime les délais. Pour résoudre ce problème, il faut savoir trouver les bonnes personnes pour collaborer, bien gérer les priorités et appliquer un facteur de 3 au temps prévu initialement.

L'autre difficulté est de se faire connaitre avec peu de moyen. Quand on se lance et qu'on n'a pas de gros investisseurs avec nous, on ne peut pas se permettre d'avoir de gros budgets communications ou de services de relations presse. Il faut être inventif, cette difficulté n'est pas encore totalement résolue pour nous, mais le fait de mettre en ligne une première version de notre site rapidement et de tenir un blog sur l'avancement de notre projet nous a aidé.

6/ Fédérer autant de prestataires de service à domicile a t-il été facile ?

Non , le recrutement de prestataires n'est pas simple. Nous avons commencé par nous focaliser sur la Bretagne, avant de chercher à couvrir la France. C'est un travail de longue haleine qui est complexe sur bien des points : il faut trouver des prestataires, mais il faut aussi trouver des clients pour ces prestataires. Nous avons participé au salon des services à la personne en 2007, ce qui nous a permis de rencontrer de nombreuses sociétés de services à la personne.

7/ Quels conseils donneriez-vous à un créateur qui souhaite lancer son activité ?

Ne pas rester seul. Ayant du mal à rencontrer des personnes avec un projet semblable au mien à Rennes, j'ai créé, il y a un an, le groupe web2rennes pour permettre des échanges entre entrepreneurs. Au bout d'un an, nous sommes environ une quarantaine à nous regrouper tous les mois. On apprend beaucoup lors de ces échanges.

Comme second conseil, je dirais d'attendre d'être prêt avant de se lancer : j'ai travaillé longtemps en plus de mon activité avant de me lancer. Quand on met en ligne un site, à moins de s'adresser à un public sensible au buzz, l'activité est limitée.

Enfin, dernier conseil pour ceux qui veulent se lancer sur internet, il faut rapidement avoir quelque chose à montrer. On a souvent tendance à être perfectionniste, mais si on met des années avant d'avoir un site en ligne, on passe à coté de beaucoup de choses.

Pour suivre l'actualité des services à la personne et retrouver l'aventure entreprenariale de Guillaume Thomas, direction son blog


author Publié par incwo Thu, 14 Feb 2008 12:57:44 GMT

A notre tour de relayer l'information, pour faire suite à RunMyProcess: Le cabinet d'étude américain Saugatuck Technology spécialisé dans les technologies nouvelles et les stratégies de management a publié une étude sur l'adoption des technologies SaaS (applications en ligne) en Europe. Fruit d'échanges avec Louis Naugès inventeur du terme Bureautique et plus récemment de la société Revevol, nous avons le plaisir d'être cités dans cette étude. Pour l'occasion nous nous appelons "easy-enterprise".

There is also an interesting trend; some European start-ups are embracing SaaS with innovative products. Let us give you some examples:

  • entreprise-facile.com (easy-enterprise) has already over 5 000 clients for its SaaS offering, focused on very small businesses.
  • RunMyProcess is building a BPM (Business Process management) solution on top of the key SaaS vendors like Salesforce.com and Google.
  • NetVibes, one of the best RSS aggregators worldwide, has been created by Takiq Krim, a young French entrepreneur, and has millions of clients, in more than 100 countries.


author Publié par incwo2 Sun, 10 Feb 2008 23:46:00 GMT

David Marchesson est développeur et webdesigner. Il a crée, en freelance, sa société spécialisée dans la conception de sites web et applications Internet, il y a un peu plus de 6 mois. A cette occasion , il s'est prêté au jeu de l'interview pour notre rubrique "la vie des entrepreneurs" et vous invite à retrouver la suite de ses aventures sur son blog eclaireur.net !

1/ Comment vous est venue l'envie d'entreprendre et de créer votre société ? En quelques mots, quel est le concept de votre entreprise ?

L'envie d'entreprendre est venue assez rapidement après deux années de travail en Agence Web. Je voyais beaucoup de jeunes créer leur société. Mais j'ai dû attendre près de 9 ans d'expérience avant de me lancer. La motivation est due en grande partie à l'indépendance qu'elle permet, la liberté de mouvement et le fait de pouvoir travailler sur de gros projets en collaboration avec d'autres professionnels freelances ou employés au sein de société.

Mon activité se résume par la création de sites ou d'applications internet à forte valeur ajoutée. Je travaille également sur l'accessibilité et les nouvelles normes liés au développement. En amont du développement du projet, je m'efforce de conseiller au mieux mes clients afin de leur donner les moyens pour une stratégie internet efficace.

2/ Pourquoi avoir choisi le statut de Freelance ? quels avantages et quels inconvénients en avez-vous perçu ?

Le statut de freelance donne la possibilité de travailler sur des projets innovants, d'être constamment confronté à de nouvelles problématiques à résoudre. On découvre toujours de nouveaux univers et c'est très motivant pour les personnes comme moi qui n'aiment pas tourner en rond. Les inconvénients sont le paiement des factures, la gestion du temps et une certaine pression. En effet contrairement au salaire qui tombe à date fixe, la facturation sur des projets peut s'étendre sur plusieurs mois. Après il faut bien savoir gérer son temps afin de ne pas se perdre (surtout quand on jongle avec plusieurs projets). Enfin certains clients peuvent exercer une pression. Car le statut de freelance, contrairement à celui d'une société, donne l'impression aux clients d'une flexibilité maximale. Et cette flexibilité nous fait travailler les soirées et les week-ends.

3/ Après 6 mois d'activité quel est votre premier bilan ?

Le bilan des 6 mois est plutôt positif, j'apprends tous les jours de nouvelles façons de mieux m'organiser afin d'être encore plus productif dans mon travail. Je reste très satisfait de la tournure des évènements, je crois que je n'ai jamais eu autant d'opportunités de travailler sur des projets qui me tiennent à coeur. Il est clair qu'il faut souvent choisir entre plusieurs projets et je considère le fait de pouvoir travailler de façon indépendante comme une chance. Je m'efforce de terminer les projets assez rapidement, en revanche j'ai l'impression que plus on réalise vite plus on nous en demande.

4/ Quelles sont actuellement vos principales préoccupations et vos projets/objectifs dans le cadre du développement de votre entreprise ?

Quand on travaille sur le web, on se rend compte que toutes les branches sont remplies de spécialistes. Je pense que l'orientation que je vais prendre sur les projets pour l'année 2008 sera une spécialisation sur les applications web ; en d'autres termes répondre à des problématiques spécifiques à l'aide d'applications internet (widget, RIA, RDA...). Sinon il me reste encore beaucoup de projets dans les placards, je vais essayer d'en mettre un ou deux sur pieds cette année.

5/ Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées dans le cadre du lancement de votre activité ? Comment les avez-vous résolues ?

J'ai longuement réfléchi à l'idée de me lancer, donc j'avais mis de l'argent de coté pour pouvoir assurer les dépenses mensuelles. Car l'argent n'est jamais un problème du moment où les ressources sont suffisantes mais d'un autre coté, cela peut rapidement devenir le gros problème quand on part sur de longs projets personnels. Après j'avais commencé mon activité bien avant de m'inscrire à L'URSSAF (quand j'étais encore salarié), ce qui donne un bon élan pour le départ et permet de ne pas chercher ses premiers clients lors des premiers mois de freelance.

6/ Quels conseils donneriez-vous à un créateur qui souhaite lancer son activité ?

Bien réfléchir avant de se lancer. On n'a pas idée de tout ce que cela implique. Je n'ai pas envie de dire que la vie tourne autour du travail mais il s'agit bel et bien d'un changement important. Il faut bien voir tous les cotés avant de se décider, pour mettre toutes les chances de son coté. Mais surtout pour que les gens qui vous rencontrent et qui souhaitent travailler avec vous, ne ressentent aucune hésitation de votre part. Je pense qu'il faut être confiant de ses qualités et transparent avec soi-même et les clients pour éviter de se retrouver sur un projet hasardeux ou impossible à réaliser.

Wilson Churchill disait que la seule intelligence résidait dans le fait de savoir extirper la part de vérité dans l'information, quelle soit approximative ou conflictuelle. Depuis que je suis à mon compte je vais toujours au bout des choses, je pense que c'est dû en partie à mon extrême curiosité. Si je devais donner un seul conseil à un futur entrepreneur : idée novatrice, collaborateurs fiables et compétents et un bon comptable/gestionnaire sont les clés d'un bon départ. Après ce n'est que du travail, mais quand on aime on ne compte pas...


author Publié par incwo2 Thu, 07 Feb 2008 12:19:00 GMT

Denis Brulé, et son associé Cédric Deltheil, sont les fondateurs de flokoon.com, nouveau standard d'interface dédiée à l'exploration des catalogues des sites Internet. A l'occasion du lancement de leur site en version alpha, il nous présente leur projet et vous invite à expérimenter la découverte musicale selon flokoon.

1/ Comment et quand vous est venue l’envie d’entreprendre ?

C’est lors de mon mastère à HEC Entrepreneurs que j’ai attrapé le virus de l’entrepreneuriat. Flokoon.com est né de réflexions engagées pendant la thèse professionnelle qui sanctionne la fin de ce cursus. J’ai travaillé sur les conséquences de la révolution numérique sur la diversité de la création musicale. J’ai beaucoup échangé avec Cédric Deltheil à cette période sur ce point, car nous sommes 2 guitaristes passionnés. C’est donc tout naturellement qu’il m’a rejoint quand j’ai décidé de donner de l’ampleur au projet. Au total, il m’aura fallu 2 ans pour me décider à me jeter à l’eau !

2/ En quelques mots, quel est le concept de votre projet de création d’entreprise ? A quelle phase en êtes vous ? Quelles seront les prochaines étapes ?

Nous proposons aux internautes un nouveau standard d’interface, à l’image des Google Maps pour les plans, pour explorer les catalogues artistiques de leurs sites favoris. Nous avons aujourd’hui une version alpha disponible en ligne, grâce à laquelle vous pouvez découvrir de nouveaux horizons musicaux. D’ailleurs, si vous souhaitez rejoindre notre communauté de testeurs, n’hésitez pas à nous demander une invitation sur le site ! Notre prochaine échéance est l’intégration des vidéos Youtube, puis la sortie du service en version publique. Viendra ensuite l’intégration de nouvelles données, comme les photos, pour proposer une offre cohérente dans l’univers du loisir. La location de l’interface en B2B est aussi à l’étude.

3/ Pourquoi avoir décidé dès le départ de développer le projet à 2 ?

Pour développer un tel projet, de multiples compétences sont nécessaires, que je ne pouvais réunir seul. Il m’a donc semblé naturel de m’entourer de Cédric, dont le profil est plus technique que le mien. Je pensais alors réunir une équipe complémentaire. Dans la pratique, nous avons constaté notre penchant à nous concentrer sur la partie technique du projet, aux dépends d’autres facteurs clés de succès comme le développement commercial. Il nous a donc fallu répartir clairement l’ensemble des tâches. C’est la principale difficulté que nous avons rencontrée.

4/ Quelles difficultés rencontrez-vous dans le cadre du développement de votre projet ? Quels moyens avez-vous dû mettre en oeuvre pour les résoudre ?

En amont, il nous a été difficile d’identifier un positionnement clair dans un environnement qui évolue à la vitesse de l’éclair. Ensuite, il nous a fallu éviter le piège classique des start-ups web, celui de la monétisation, en définissant un modèle d’affaires réaliste. Le plus difficile maintenant est de susciter l’adhésion autour du projet, aussi bien auprès des utilisateurs, que des partenaires commerciaux et financiers. Face à ces difficultés, notre solution consiste à nous entourer de personnes expérimentées, susceptibles de nous prodiguer des conseils éclairés, et de nous pointer nos incohérences.

5/ Qu’avez-vous découvert sur le développement de projet, que vous n’aviez pas pris en compte, pas imaginé ou sous-estimé en vous lançant dans l’aventure ?

Nous avons sous-estimé 3 facteurs :

  • le temps. Le domaine des Nouvelles Technologies est très volatil. Sous la pression des grands du secteur, les innovations d’un jour sont très rapidement dépassées. Il faut donc prêter la plus grande attention à ne pas rater les fenêtres d’opportunité.
  • les hommes. Savoir identifier les compétences manquantes à l’équipe est un facteur clé de succès. De même, il est nécessaire de répartir clairement les tâches pour faire jouer les synergies. Cela permet aussi d’éviter les tensions.
  • le cadre. Dissocier l’environnement privé de l’environnement de travail est une nécessité pour atteindre un équilibre, et respecter ses proches. C’est pourquoi l’une de nos préoccupations premières a été de trouver des locaux. Ensuite, le fonctionnement du cadre de travail doit être totalement défini : horaires, emploi du temps, objectifs.

6/ Vous êtes accompagnés dans le développement de votre projet. Que vous apporte cette aide ?

En effet, nous avons la chance d’être accompagnés par 2 incubateurs :

  • Agoranov nous permet d’accéder à des formations de qualité en matière de création d’entreprise, ainsi qu’à un réseau de jeunes pousses dans le domaine des Nouvelles Technologies. Nous bénéficions également du soutien administratif de l’incubateur dans les démarches auprès de structures publiques comme Oséo.
  • L’Ecole Centrale nous apporte un soutien logistique. C’est là que nous sommes installés. L’offre de l’incubateur comprend aussi le suivi par 2 entrepreneurs expérimentés. Sans leur aide, nous n’en serions pas là aujourd’hui ! Ils sont particulièrement efficaces pour nous confronter à nos contradictions sur le plan stratégique et notre manque de réalisme dans l’exécution. Ils jouent également le rôle d’aiguilleurs vers des contacts clés. Bref, ils nous font bénéficier de leur expérience sur tous les axes de la création d’entreprise, ce qui est pour nous un véritable accélérateur !

7/ Selon vous, quelles compétences faut-il pour entreprendre ?

Plus que de compétences, c’est de traits de caractère qu’il faut pour entreprendre : réalisme, opiniâtreté, opportunisme. Evidemment, une sacré dose de motivation est nécessaire, sans quoi les difficultés paraitront vite insurmontables.

8/ De manière générale, quels conseils donneriez-vous à un créateur qui souhaite lancer son activité ?

Il est nécessaire de constituer une équipe d’associés solide, de s’entourer de personnes expérimentées, de se constituer un large réseau, de définir un positionnement clair, de déléguer quand c’est nécessaire, de penser monétisation dès le début.


author Publié par incwo Wed, 06 Feb 2008 12:24:45 GMT

Cette semaine, plus exactement aujourd'hui mercredi 6 et demain jeudi 7, se tient au Palais des Congrès à Paris le Salon des Entrepreneurs.

Ce salon regroupe des acteurs publics, des privés, des conférences et espaces d'échange. Nous avons vu dans un précédent article qu'internet avait explosé en tant que source d'information pour les créateurs d'entreprise. Et ce n'est pas nous qui allons nous en plaindre, car l'intégralité de nos ouvertures de comptes (5000 en un an, en forte accélération), provient d'internet.

Cependant, nous vous recommandons -si vous êtes en phase de création ou d'interrogation- une visite à ce salon. Vous y trouverez en effet un élément qui se véhicule difficilement par internet: vous rencontrerez des membres des sociétés avec lesquelles vous envisagez de travailler. Vous capterez des signaux faibles de l'ambiance dans l'entreprise ou bien de leur tactiques de ventes. Vous y cotoierez d'autres entrepreneurs avec qui vous pourrez échanger sur ces produits. Autant de signaux faibles qui vous aiderons à prendre une décision en enrichissant les connaissances objectives que vous avez déjà, et en laissant un peu de place à votre intuition.

D'ailleurs,.. si vous voulez nous rencontrer, nous présentons le Bureau Virtuel à 10 heures demain jeudi, sur le stand du Pays de Ploermel.


author Publié par incwo2 Mon, 04 Feb 2008 10:52:00 GMT

Denis Ettighoffer est consultant en organisation et management spécialisé en management stratégique des technologies de l’information. Il est aussi expert en innovation dans de nouvelles formes d'organisations pour gagner en compétitivité. Il est l’auteur de plusieurs ouvrage consacrés à l'univers de l'entreprise : Du Mal travailler au Mal vivre avec Gérard Blanc, Editions Eyrolles, 2003, L'Entreprise Virtuelle, nouveaux modes de travail, nouveaux modes de vie ? réédité par les Editions d'Organisation, 2001, Mét@-Organisations, les modèles d'entreprise créateurs de valeur avec Pierre Van Beneden, Ed. Village Mondial, avril 2000 - Prix Turgot 2001, eBusinessGeneration, les micro-entreprises gagnent de l'argent sur Interne, Ed. Village Mondial, 1999, ou encore Le Syndrome de Chronos avec Gérard Blanc, Ed. Dunod, 1998 - Prix Rotary du Livre d'Entreprise.

1/ Après plusieurs livres consacrés à l'entreprenariat, vous sortez cette semaine un nouvel ouvrage Netbrain, planète numérique, les batailles des Nations savantes aux Editions DUNOD. Pouvez vous nous le présenter en quelques mots ?

Mon idée était de poursuivre mes analyses, parties des deux premiers dons des organisations virtuelles - l’ubiquité ou la déspécialisation des lieux de travail, l’omniprésence ou la dérégulation des temps qui ont fait l’objet de mes précédents ouvrages -, en m'attaquant au troisième don de l'entreprise virtuelle à savoir l’omniscience (ou la capacité à puiser dans tous les savoirs du monde).

L’affaire n’a pas été simple. Entrer dans ce monde numérique, c’est explorer les nouvelles formes de création de valeur, c’est s’interroger sur notre patrimoine intellectuel et les façons à la fois de le valoriser et de le protéger. C’est aussi analyser les nouveaux enjeux posés par la compétition entre nations pour s’emparer des ressources de matière grise et des réseaux savants nécessaires à l’économie des savoirs. Cette compétition ne sera pas moins âpre que celle que nous avons connue pour l’appropriation de matières premières ou la conquête de territoires.

Autant dire que j’ai longuement hésité à entrer dans l’analyse de fond des caractéristiques d’une économie des idées et des connaissances à bien des égards perturbantes. Ce qui m’a décidé en fin de compte, c’est l’importance de montrer et de démontrer les interdépendances complexes d’évènements affectant profondément – au point de remettre en cause le rôle de la monnaie et de la gestion des territoires traditionnels - de multiples écosystèmes socio-économiques. Avec pour résultat un livre dense où chaque chapitre illustre une facette des enjeux auxquels devront faire face les nations modernes, les nations savantes.

2/ Vous dites : "Nous voici entré dans une ère turbulente où nos repères traditionnels vont être bouleversés". Quelles en sont les conséquences de ce changement d'ère sur l'entrepreneuriat et quels sont les nouveaux enjeux pour les entrepreneurs? Les entrepreneurs de demain, seront-il (ou devront-ils être) différents de ceux d'aujourd'hui ?

Il faut comprendre que nos nations s'engouffrent dans l'ère quaternaire, celle des nations savantes où la part des patrimoines immatériels peut être considérable voire plus important dans certains secteurs que les investissements dans les biens tangibles. Cela veut dire que les facteurs de compétitivité comparatifs vont bouger pour une part croissante de nos activités.

Les nations en pleine industrialisation nous vendent des produits low cost mais au prix d'une consommation de ressources considérables et coûteuses. Nos nations, elles, ont la possibilité d'utiliser la numérisation pour optimiser cette consommation. Pour nous, la valeur ajoutée - conjuguée - (car il s'agit de renforcer la coopération de nos gens savants) viendra de l'innovation, de la performance de nos grandes écoles, de notre capacité à transformer et vendre des connaissances. Comme dit le pêcheur "désormais, si pêcher et vendre mon poisson me rapporte deux dollars, montrer comment le pêcher me rapporte dix dollars".

Cela veut dire aussi que nous devons inventer plus et savoir protéger et commercialiser mieux des savoirs que nous devons proposer, y compris par des services à distance. Ce qui implique que nous exportions plus de services en ligne et des contenus numériques, sources des nouveaux profits. Tout cela en outre est conditionné d'abord par notre capacité à disposer de nos propres réseaux de distribution électronique alors que nous dépendons trop d'infrastructures étrangères puis de disposer d'une fiscalité adaptée à l'économie immatérielle afin d'attirer sur notre sol les blocs de compétences les plus porteurs. Je pense notamment à ceux qui concernent d'une part les industries de la simulation et à ceux relatifs aux économies d'énergies rendues possibles par la substitution massive des biens tangibles par des biens numériques.

3/ Pionnier, vous annonciez déjà en 1992 l'émergence de L'Entreprise Virtuelle, et vous consacriez un livre à ce sujet. en 2001. Pouvez-vous expliquer aux créateurs, pourquoi cette virtualisation de l'organisation des entreprises est source de valeur ?

A l'avenir l'enjeu ne sera pas d'avoir la plus grande quantité d'ordinateurs et de technologies de communication. Elles sont accessibles à tous. C'est la qualité des organisations, l'efficacité globale, qui fera la différence entre les entreprises... et les nations! L'organisation permettant de tirer tout le parti possible des techniques de communication, celle de "l'entreprise virtuelle", s'appuie sur la mise en œuvre généralisée du principe de subsidiarité.

Autrefois à la question "qu'est ce qui crée le plus de valeur : une entreprise de 50 personnes ou cinq entreprises de 10 personnes ? On pouvait répondre celle de 50. Pourquoi? Parce qu'elle bénéficiait des "économies d'échelles" pour assurer un fonctionnement économique de l'ensemble des fonctions qui lui était nécessaire pour se développer. Aujourd'hui, au siècle des réseaux, sur des territoires numériques sans frontières, à la même question nous répondrions le contraire. Pourquoi ? Parce que le progrès des communications facilite l'externalité et le recentrage de chacun sur ce qu'il fait de mieux. Les cinq entités de cinq personnes organisées dans en réseaux pourront créer plus de valeur qu'un entreprise de 50 personnes en bénéficiant de l'effet club (des effets des ordres de grandeurs croissantes de la Macelfe). Ainsi les entreprises, qui s'organisent en réseaux et qui coopèrent, créent plus de valeur que celle qui n'y investissement pas, à la fois pour des raisons d'efficacité globale mais aussi pour faciliter les échanges d'idées et de savoirs.

Les réseaux permettent deux approches de la virtualisation. L'une où les groupes puissants cherchent à réduire les coûts en s'appuyant sur un groupe d'entreprises liées par un système d'information intégrateur qui les transforment en méta-réseaux. Ils seront en concurrence avec des organisations "virtuelles" associant elles des grappes d'entreprises fortement coopératives qui se battront plutôt sur la fourniture de services inédits aux clients que sur les prix et les caractères fonctionnels des produits. Pour s'adapter les entreprises doivent faire leur révolution grâce à la "désorganisation compétitive" provoquée par des "perturbateurs" et inventeurs de nouveaux types d'organisation comme Jack Welch et de modèles économiques spécifiques à la netéconomie. Dans le même temps se développeront des entreprises d'un type nouveau qui, n'ayant pas de souvenirs tayloriens, entreront de plain-pied dans l'organisation virtuelle qui n'est pas autre chose qu'une organisation de type fédéral. Aujourd'hui à l'ère de l'économie des connaissances, l'enjeu n'est plus de surinvestir dans les outils informatiques de coordination mais de modifier des organisations et des comportements qui facilitent la coopération, la collaboration, sources de fertilisation de la matière grise.

4/ Selon vous, quelles compétences faut-il pour entreprendre aujourd'hui et réussir demain ?

J'ai envie de vous répondre "les mêmes" mais en mieux ! En mieux c'est à dire valorisant la dimension créative que nous avons tous en nous. Je pense qu'il nous faut surtout préserver une grande curiosité et devenir des générateurs d'idées. Un homme savant sans imagination reste pour moi un infirme.

Notre pays, nos entreprises doivent comprendre comme le disait Richard Florida que "les hommes d'aujourd'hui ne veulent pas simplement aller là où il y a du travail mais aller là où l'on peut créer et imaginer". Mais plus que des compétences, il faut des environnements favorables et c'est là un facteur préoccupant ici, en France. Nos savants, les gens entreprenants ont du mal à vivre et à développer leurs idées dans un pays qui favorise la rente et l'épargne plus que la prise de risque. C'est d'ailleurs une des raisons au fait que nos PME ou PMI ne sont pas suffisamment grandes.

De plus il y a un important déficit de connaissances dans une majorité de nos entreprises sur le rôle et l'importance de la financiarisation des savoirs, des brevets et des licences qui sont une partie du patrimoine du fond de commerce qu'il faut valoriser et protéger à la fois. Dans mon livre le chapitre "Alors combien tu vaux !?" aborde longuement la nécessité pour les dirigeants de s'ouvrir à ces nouvelles problématiques, ce qui revient bien à répondre à votre question "quelles compétences? Réponse: savoir combien on vaut à l'aulne de l'économie immatérielle et non plus simplement à celle du plan comptable classique.

5/ De manière générale, quels conseils donneriez-vous à un créateur qui souhaite lancer son activité ?

Il y a déjà bien des réponses qui ont été apportées à cette question qui reste trop générale. Mais une réponse au moins est nouvelle et deviendra universelle. Une part croissante des futurs gisements d'affaires se trouvera sur une sorte de planète numérique que j'ai désigné sous le nom de Netbrain. Il s'agit d'un cerveau planétaire où il convient de se tailler des parts conséquentes des marchés des connaissances à posséder en exclusivité. C'est là où se font déjà les meilleures ventes et les meilleures marges, et où se trouve un formidable dynamisme libérant l'initiative et l'inventivité. C'est là où se déploient des millions de micros activités en ligne et qui nous rappellent que dans la Toile "ce sont les petits poissons qui dominent la mare".

Le créateur doit utiliser la Toile pour s'en faire un allié, un outil de la relation sociale et professionnelle: désormais à la spécialisation des territoires nous est opposé la spécialisation des réseaux. Malheur à celui qui ne saura pas y prendre sa place.


author Publié par De Chocqueuse Fri, 25 Jan 2008 15:52:49 GMT

La loi TEPA d’août 2007, confirmée par les lois de finances récentes, prévoit que les personnes assujetties à l’ISF pourront déduire de leur impôt jusqu’à 75% de leur investissement dans les PME (soit par création, soit par augmentation de capital). Nous avons assisté hier à une réunion d’information organisée par l’association HEC.

Cette réunion nous a donné une bonne perspective que nous livrons à nos lecteurs de manière manichéenne :

Les manques

Toute réforme améliore certaines situations mais produit également son lot de difficultés ou esquive encore certains problèmes. Ainsi, il ne semble pas que le coût de gestion des investissements dans les PME par les fonds puisse baisser avec cette mesure. Gérer des investissements dans des entreprises nouvelles reste une activité coûteuse : dans un fonds, une personne – un financier expérimenté et rémunéré en conséquence – ne peut s’occuper que d’une dizaine d’entreprise à la fois.

Le fait d’avoir plus d’argent à investir dans les PME ne va pas diminuer ce coût, car même avec une ristourne fiscale de 50% de leur investissement, du dire des gestionnaires de fonds de capital-risque, les investisseurs ne semblent pas prêts à parier sur des investissements plus risqués. Pour limiter le risque, il faudra donc que les fonds conservent des structures de supervision coûteuses. Il n’y aura donc probablement pas une explosion de produits d’investissement pour les épargnants soumis à l’ISF.

Enfin, cette mesure ne concernent pas les contribuables les plus fortunés, qui bénéficient déjà du bouclier fiscal et n’ont donc pas l’utilité de ce mécanisme d’exonération. En effet il faut avoir être considére comme riche pour payer l'impôt, mais pas assez pour avoir droit au "bouclier fiscal".

Les avantages

Chaque contribuable soumis à l’ISF bénéficie d’une réduction de cet impôt de 75% lorsque les sommes sont investies directement dans des PME ou des entreprises nouvelles dans la limite de 50 000 €. C’est-à-dire que si quelqu’un paie un ISF de 50 000 €, il sera exonéré de cet impôt s’il investit 66 666 € dans une entreprise en création. Par ailleurs, cette déduction se cumule avec la déduction d’Impôt sur le Revenu de 25 % accordée pour les mêmes motifs dans la limite de 40 000 €. C’est donc très avantageux car le risque pris en investissant dans une entreprise en création est très largement réduit.

Des mesures pour les investissements dans des holdings sont également prévus (75% des sommes investies par la holding) et dans des FCPI et FIP « ISF » (60 % des sommes dans la limite de 20 000 €) créés spécialement pour cet impôt.

En France en 2007, on a estimé que 1 800 millions d’Euros ont été investis dans les PME et que cette mesure fiscale va susciter des « désirs » d’investissement de 900 millions d’Euros supplémentaires cette année. En effet, il y a en France 515 000 foyers soumis à l’ISF dont 315 000 dans la première tranche ; c’est-à-dire celle qui paie mais qui ne bénéficie pas de mesures destinées aux plus riches… Ce sont les personnes les plus susceptibles de bénéficier de cette mesure.

En conclusion, si vous avez un parent ou un ami qui vient juste de devenir taxable parce que la valeur de sa résidence a augmenté, c’est le moment d’aller le taper pour obtenir un financement complémentaire de votre projet. S’il vous aime bien, il préférera sans doute vous financer vous que le Fisc.


author Publié par incwo2 Thu, 24 Jan 2008 13:53:13 GMT

La question était facile et vous avez été nombreux à y répondre, malgré la correction à apporter à l'adresse de contact email : il manquait le "r" à "entreprise", et je m'excuse personnellement auprès de vous pour cette erreur dans la newsletter.

Voici donc la liste des 10 plus rapides qui recevront en fin de semaine prochaine leur édition de la BD "Lucy et Valentin créent leur entreprise".


author Publié par incwo2 Tue, 15 Jan 2008 08:56:00 GMT

Etudiants créateurs d’entreprise, Guilhem Bertholet et Sylvain Tillon, ont créé une bande-dessinée pédagogique, "Lucy et Valentin créent leur entrepise", destinée à être distribuée à tous les élèves de classes de 3ème en France : une BD pédagogique pour donner aux jeunes le sens de l’initiative et les sensibiliser à la création d’entreprise ! Guilhem et Sylvain nous présente leur parcours.

1/ Comment et quand vous est venue l'envie d'entreprendre ?

Sylvain : Un peu par hasard… Une opportunité alors que j’étais en 1e année d’école de commerce et j’ai foncé. Je ne savais pas trop dans quoi je me lançais. Enfin si, je savais que j’allais m’éclater !

Guilhem : Depuis toujours, je me suis débrouillé pour mener des projets dans des domaines qui me plaisaient : Internet, le foot…

2/ Comment est née l'idée de concevoir une BD sur l'entreprenariat ? Quel était l'objectif du projet ?

Sylvain : Après avoir témoigné devant des étudiants, nous nous sommes rendu compte d’un manque cruel d’informations concernant la création d’entreprise. Notre objectif est donc de sensibiliser les collégiens afin de semer des petites graines d’entrepreneurs… qui germeront peut-être un jour !

Guilhem : J’avais pour objectif d’écrire une BD à 25 ans… et comme l’entrepreneuriat était le thème que je connaissais le mieux… c’était le plus évident ! Par ailleurs, de trop nombreux jeunes pensent encore qu’il faut plusieurs millions d’euros de capital, des années d’expérience, un énorme réseau et une bardée de diplômes pour oser créer son entreprise. Nous sommes passés par là et souhaitons leur montrer qu’être entrepreneur, c’est avant tout beaucoup de plaisir et d’accomplissement de soi. Il faut casser les préjugés le plus tôt possible pour libérer l’esprit d’initiative des jeunes.

3/ Désormais, à quelle phase en êtes vous ? Quelles seront les prochaines étapes ? Souhaitez-vous poursuivre le développement de cette idée de communication à la fois ludique et pédagogique ?

Sylvain & Guilhem : Notre BD est finalisée… Nous sommes en train de finaliser les partenariats institutionnels et financiers pour distribuer notre BD, notamment pour une distribution en avant-première dans le Rhône. Toute proposition ou aide est la bienvenue !

Nous sommes persuadés que nous pouvons adapter notre BD à différents thèmes tels que l’environnement, la santé, l’orientation scolaire… mais aussi pour les entreprises : recrutement, conduite du changement…

4/ Quelles difficultés avez-vous rencontré dans le cadre du développement de votre projet ? Quels moyens avez-vous dû mettre en oeuvre pour les résoudre ?

Sylvain : Il faut savoir être patient… tout ne va pas toujours aussi vite que nous le souhaiterions.

Guilhem : Créativité, inventivité et une bonne dose de culot ont été les ingrédients qui nous ont permis de mener à bien ce projet.

5/ Qu'avez-vous découvert sur la création d'entreprise et le développement de projet, que vous n'aviez pas pris en compte, pas imaginé ou sous-estimé en vous lançant dans l'aventure ?

Guilhem & Sylvain : Nous avons fait plein de rencontres, des découvertes d’entreprises, et d’aventures entrepreneuriales toutes plus intéressantes les unes que les autres.

Nous n’avions pas imaginé l’attente des professeurs de collège pour un outil à la fois ludique et pédagogique, qui leur permet de parler de création d’entreprise avec les élèves.

6/ Vous avez de prestigieux parrains, Charles Beigbeder, fondateur de Poweo, et Malamine Koné, fondateur d’Airness : a t-il été facile de les convaincre ? Quels conseils pouvez-vous donner à d'autres entrepreneurs qui recherchent des partenaires ?

Sylvain : Osez !

Guilhem : Nous ne sommes mis aucune barrière et avons toujours tenté. En même temps, le projet attirait souvent la sympathie de nos interlocuteurs… et c’était plus facile d’obtenir ces partenariats.

7/ Comment se procurer votre BD ?

Sylvain & Guilhem : En répondant au concours d’entreprise-facile.com (soyez prêt ! C'est à lire la semaine prochaine dans votre newsletter). Sinon il faudra attendre la distribution dans les classes de collèges prévue pour 2008-2009.

8/ De manière générale, quels conseils donneriez-vous à un créateur qui souhaite lancer son activité ?

Sylvain : Soyez persévérant, foncez et ne vous mettez pas de limites !

Guilhem : N’essayez pas de copier, innovez ! Et amusez-vous.

Découvrez le site Internet de la BD Lucy et Valentin.


author Publié par incwo Thu, 10 Jan 2008 08:45:42 GMT

Nous aussi. A lire dans les Echos d'aujourd'hui, une interview d'Hervé Morelli, Secrétaire d'Etat aux Entreprises et au Commerce Extérieur, qui explique son intention de clarifier la vie économique notamment en simplifiant les statuts et en facilitant la transition d'une activité salariée à une activité entreprenariale. Un texte est prévu pour le printemps qui "consacrera l'émergence de l'activité indépendante non salariée". On devrait pouvoir se mettre à son compte très simplement, à l'aide d'une simple déclaration, et ne pas payer de cotisations avant d'avoir des revenus; Une mesure bienvenue lorsque l'on sait que démarrer son activité en indépendant entraine nécessairement la création d'une structure et des frais de cotisations sociales même sans avoir reçu le premier revenu de la part de ses clients. Vous êtes nombreux à nous interroger sur entreprise-facile et sur la communaute-des-entrepreneurs sur ces questions de statuts au démarrage, cette mesure est pour vous, nous l'attendons avec impatience !


author Publié par incwo2 Tue, 08 Jan 2008 18:29:09 GMT

Les premières nouveautés arrivent sur le Bureau Virtuel.

Un nouvel onglet a vu le jour sur le Bureau Virtuel de chaque utilisateur : " communauté ".

Désormais les dernières questions posées par les créateurs et entrepreneurs sur la communaute-des-entrepreneurs.com, et les réponses associées, sont accessibles directement à partir du Bureau Virtuel de chaque entrepreneur.

Cet accès interactif à la communauté, depuis le Bureau Virtuel, offre aux entrepreneurs un lien avec d'autres créateurs, porteurs de projets et entrepreneurs qui se posent les mêmes questions, une aide à la réflexion directement depuis son Bureau Virtuel en fonction des questions et réponses du jour, et leur permet de partager leurs expériences sur les sujets qu'ils connaissent bien.


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