author Publié par incwo Sun, 06 May 2007 15:17:00 GMT

Le magazine Management du mois de Mai consacre une interview à Guy Kawasaki : "Pour ce gourou de la Silicon Valley, une idée astucieuse et une motivation sans faille compensent l'absence d'argent et de diplôme".

Morceau choisi : "Quelle est l'erreur la plus souvent commise par ceux qui lancent un business ? Surestimer leurs prévisions de vente. Quel que soit le chiffre qu'on m'annonce je le divise par 100 et j'ajoute un an à la date de lancement".

L'approche est intéressante : nous vous invitons à passer le test avec votre business plan si vous êtes en phase de lancement, et à imaginer les scénarios qui en découlent, c'est un bon exercice !


author Publié par incwo2 Mon, 30 Apr 2007 14:50:39 GMT

Vous souhaitez rencontrer des experts de l'entrepreneuriat et partager avec eux conseils et expériences ? C'est possible. A partir du mois de Mai, nous organisons tous les 3ièmes et 4iemes jeudi du mois, des sessions petits déjeuners conçues et animés par des entrepreneurs.

Vous êtes étudiants ou cadres en activité, entreprise-facile vous propose un programme de formation et d'information pour vous aider à mener votre projet de développement d'entreprise.

  • le 3ieme jeudi du mois, « Les conseils pratiques », au programme : un échange de questions/réponses avec des entrepreneurs expérimentés
  • le 4ieme jeudi du mois, « Les incontournables de la création », objectif : aborder les temps forts de la création d’entreprise (choisir un business model, établir un plan de prospection, gérer sa trésorerie…)

Consultez le programme détaillé des sessions de Mai et Juin. Les inscriptions se font directement sur notre site Internet : vous êtes étudiants : cliquez ici ; vous êtes en activité : cliquez là

Vous souhaitez que nous organisions une session sur un thème particulier, parlez-en sur ce blog !


author Publié par incwo2 Mon, 30 Apr 2007 10:06:52 GMT

Quelques événements pour les créateurs et entrepreneurs à noter :

Forum Creactiv : le forum de la création d'activités du Grand Toulouse. 37 stands et des ateliers pendant 2 jours. Saint Orens, le 11 & 12 mai 2007, entrée gratuite, Forum Creactiv

La Caravane des Entrepreneurs : le 9 mai à Aulnays sous Bois, le 10 à Beauvais, le 11 à Rouen, le 12 à Evreux, le 21 à Compiègne, le 22 à Amiens, le 23 à Arras, le 24 à Villeneuve d'Ascq, le 25 à Calais, le 26 à Lille, le 29 à Cambrai, le 30 à Charleville, le 31 à Reims,

Journées Plug & Start : Les journées Plug and start sont destinées aux porteurs de projet de création d'entreprises à caractère technologique ou scientifique. Du 22/05/2007 au 24/05/2007, Technopole de Troyes, www.plugandstart.com

Inventeur Indépendant et Entreprise Innovante : Rencontres professionnelles dédiées à la promotion des inventions, inventeurs indépendants et entreprises innovantes. Du 23 mai au 24 mai 2007 à Paris, Cité des Sciences et de l'Industrie, www.mondial-invention.com

Entreprendre au féminin : Rencontre-débat autour de l'entrepreneuriat au féminin, des professionnels et des créatrices répondent à vos questions et partagent leurs expériences. Le 24 mai, entrée libre dans la limite des places disponibles cité des sciences

Graines de Créateur : Forum rassemblant 50 organismes acteurs de la création d'entreprise pour répondre aux questions des créateurs ou repreneurs d'entreprises. 25 Mai 2007 – Hall du Champ de Foire à Montbéliard – de 9h00 à 18h00 – Entrée libre. Graines de Créateur

Le Salon de l'Entreprise en Aquitaine : Salon de la création, de la reprise, transmission, développement, franchise, et gestion d'entreprises. 30 et 31 mai, Parc des expositions de Bordeaux Lac, Hall 2, http://www.salon-entreprise.com/

Vous avez connaissance d'autres événements qui se tiendront au mois de Mai, n'hésitez pas à les partager sur ce blog.


author Publié par incwo2 Tue, 24 Apr 2007 14:51:49 GMT

Depuis ce matin, vous pouvez télécharger à partir du site d'entreprise-facile.com, notre premier livre blanc consacré aux outils auto-générateurs de business-plan existant sur le marché français, intitulé : "Créateurs, entrepreneurs : quel outil utiliser pour la rédaction de votre business-plan ? "

A travers ce livre blanc, nous avons souhaité accompagner les créateurs et entrepreneurs dans la sélection d’un outil d’aide à la rédaction de business-plan, en fonction de leurs besoins, de leur niveau de connaissance en marketing et comptabilité, et de leur maîtrise des affaires. Ainsi nous avons évalué plusieurs outils existants (gratuits et payants / logiciels ou en ligne) pour proposer à chaque profil d’entrepreneur un outil permettant de construire, de manière autonome, son business-plan.

Ce livre blanc s’adresse plus particulièrement aux créateurs d’entreprises et aux dirigeants de TPE. Il est disponible gratuitement, en téléchargement, à partir du site d’entreprise-facile com. Si vous souhaitez identifier rapidement l'outil qu'il vous faut, consultez notre livre blanc sur le business-plan.


author Publié par incwo Sat, 21 Apr 2007 20:48:00 GMT

Le scotch, c’est simple, efficace, et abordable – ce n’est pas toujours la solution la plus esthétique, mais elle marche toujours. L’idée du livre Le scotch marketing : Guide des idées marketing les plus pratiques du monde pour les petites entreprises de John Jantsch est que les petites entreprises efficaces sont faites de techniques simples, efficaces, et abordables.

Lorsque vous combinez ceci avec l’obsession voire le culte, que beaucoup de gens ont pour toutes les choses scotchées, vous obtenez un assez bon exemple de comment quelque chose d’aussi simple qu’un bon nom peut faire beaucoup pour une société, un produit, un service, ou un livre. J’ai demandé à John de classer ses dix meilleures idées de marketing, et voici la liste qu’il a fournie :

1.Restreignez votre approche du marché. Créez une image de vos clients idéaux : Ce à quoi ils ressemblent, comment ils pensent, ce à quoi ils accordent de la valeur, et où les trouver. Commencez à dire non aux clients qui ne sont pas des clients idéaux.

2.Différenciez-vous. Réduisez tout ce que vous savez à propos de votre produit ou service jusqu’à l’idée essentielle la plus simple. Assurez-vous que cette idée de base vous permet de tenir.

3.Pensez d’abord à la stratégie. Prenez tout ce que vous avez fait dans les étapes 1 et 2 et créez une stratégie pour posséder un mot ou deux dans l’esprit de vos clients idéaux.

4.Créez de l’information qui éduque. Vous êtes dans le monde de l’information, donc pensez à vos documents marketing, sites internet, papiers publicitaires, kits marketing, comme des produits d’information, pas comme de la propagande de vente.

5.Emballez l’expérience. Placez des éléments visuels tout autour de chacun des aspects de la stratégie marketing que vous adoptez. Utilisez le design pour évoquer la réponse émotionnelle appropriée chez vos prospects idéaux.

6.Générez des liens de différentes sources. Les gens apprennent de différentes manières. Vos efforts pour générer des liens doivent permettre à vos prospects d’appréhender votre société sous différents angles et points de vue.

7.Placez des jalons le long du cheminement logique du client. Il y a une façon naturelle pour vos prospects d’arriver à la conclusion que vous avez ce qu’il leur faut. Construisez votre système de conversion en une suite logique des phases d’avant-vente, de vente et d’après-vente.

8.Mesurez tout ce qui est important. Certaines choses seront toujours importantes. La recette secrète est de trouver et de mesurer les intangibles. Ces choses très terre-à-terre qui finalement s’ajoutent au profit.

9.Automatisez pour croître. Embrassez Internet ou autres. Créez de l’accès, stimulez une communauté, capturez l’innovation, et construisez la connaissance pour automatiser la livraison basique de vos éléments d’information.

10.Tenez-vous y. Résistez à la tentation de l’idée de marketing de la semaine. Créez des calendriers d’action marketing quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles, et annuelles, faites du marketing votre nouvelle habitude, et trouvez les fonds nécessaires pour vous tenir au plan.

L’article qui précède est la traduction de l’article « The Essence of Duct Tape Marketing» de Guy Kawasaki. La traduction et publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Guy Kawasaki.

Guy Kawasaki est Directeur de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque qui investit tôt dans les sociétés. Guy est également éditorialiste pour Entrepreneur Magazine. Auparavant, Guy avait le titre d’Apple Fellow chez Apple Computer, Inc. Guy est l’auteur de huit livres, incluant L’art de se Lancer, Rules for Revolutionaries, How to Drive Your Competition Crazy, Selling the Dream, and The Macintosh Way. Guy possède un BA de l’Université de Stanford et un MBA de l’UCLA, ainsi qu’un Doctorat honorifique du Babson College.

Technorati :


author Publié par incwo Fri, 13 Apr 2007 17:14:03 GMT

Louis Naugès est passionné de technologies de l'information et de la communication. Il est fondateur et dirigeant de Microcost, spécialiste de la mise en oeuvre des solutions Google Entreprise. En 1984, Louis crée un nouveau mot, un néologisme, et cela deviendra le nom d'une société qu'il crée : Bureautique SA. Depuis, le mot a fait du chemin... C'est donc tout naturellement à Louis que nous avons pensé pour commenter un événement du monde Bureautique 2.0 : la sortie des Google Apps pour la TPE.


1 - quel est l'importance selon vous de la sortie récente des Google apps pour la TPE ? Evolution/Révolution ?

Les TPE sont idéalement placées pour profiter, immédiatement, de la sortie de logiciels SaaS (Software as a Service), tels que les Google Apps.

En quelques lignes, que sont les Google Apps ?

  • Un ensemble de logiciels Bureautique 2.0, qui proposent les principaux outils indispensables tels que messagerie, agenda partagé, chat, traitement de texte, tableur, page d’accueil personnalisée...
  • Une solution hébergée qui évite aux TPE d’avoir à gérer leurs infrastructures.
  • Une solution sécurisée, fiable, performante.
  • Une solution collaborative, moderne, qui permet de rédiger des documents et des tableaux à plusieurs.
  • Plus de 15 langues disponibles, dont bien sur le Français.

Il en existe deux versions différentes :
  • Google Apps for your domain : gratuite
  • Google Apps Premier édition, payante, qui coûte... 3 euros/mois/personne.
    Cette version payante augmente la taille de la boîte aux lettres de 2 Go à 10 Go, propose des transmissions sécurisées et une garantie de service 99,9%/
Dans les deux cas, une TPE peut utiliser son nom de domaine pour les adresses email et autres.
C’est ce que je fais dans mon entreprise : louis.nauges@microcost.com

Les entreprises, de 1 à 100 000 salariés, peuvent utiliser immédiatement les Google Apps.  C’est une démarche très facile à réaliser dans une TPE, beaucoup plus longue et complexe dans les grandes entreprises.

En clair, une TPE astucieuse peut disposer, en quelques jours, de la meilleure solution bureautique du moment, gratuitement, ou à un prix très bas.
C’est une première étape vers la généralisation des solutions Web 2.0, que toute entreprise, quel que soit son secteur d’activité, peut réaliser sans aucun risque.


2 - comment voyez-vous l'environnement online des dirigeants de TPE à trois ans ?

2007 est l’année où les solutions SaaS vont devenir adultes et permettre à un dirigeant de TPE de basculer l’intégralité de son informatique online.
Il suffira de disposer d’un objet d’accès, PC Windows (en gardant les versions actuelles, sans passer à Vista !), Apple Macintosh, PC sous Linux, PDA, Smartphone, Blackberry pour accéder, en tout lieu, à toute heure, à l’ensemble de ses applications online.
Après la bureautique (Google Apps), ce sont les applications commerciales, dites CRM ou GRC, qui représentent la deuxième priorité pour les TPE. 
Contrairement aux idées reçues, les applications classiques, paye, comptabilité.... ne sont pas prioritaires et peuvent continuer à être gérées par les partenaires historiques des TPE, les experts-comptables.

D’ici à 2010, la grande majorité des TPE françaises innovantes auront basculé à 100 % sur des solutions SaaS online. 
Elles seront plus performantes et auront réduit leur budget informatique : ce serait dommage de ne pas en profiter !


3 - sur le marché des PME + grands comptes, quel va être selon vous la courbe d'intégration, quel seront les risques ?

Le mot Intégration ne doit plus jamais être employé ! On doit le remplacer par le concept d’”agrégation ”.
Quelle différence entre ces deux approches  ?
Intégration, c’est un puzzle dont toutes les pièces sont différentes et où il est très impossible de remplacer une pièce par une autre.
Agrégation, c’est un Lego dont toutes les pièces sont compatibles et interchangeables !

TPE et PME ont une opportunité, historique, en 2007. 
Elles peuvent se construire un “Lego SaaS” de très haute qualité, en gardant la possibilité, si l’une des pièces est défaillante, si l’un des fournisseurs disparaît, de trouver, facilement, économiquement, un composant de remplacement.
C’est beaucoup moins facile pour les grands comptes, qui disposent d’un “héritage” applicatif lourd et complexe, qu’il est long et coûteux de faire évoluer vers des solutions SaaS.

En résumé :
  • Les TPE et PME peuvent immédiatement commencer leur basculement vers des solutions SaaS : les outils Bureautique 2.0 de Google Apps sont un excellent point de départ.
  • Les TPE et PME peuvent le faire plus rapidement que les grandes entreprises.
  • Réduction des coûts et travail collaboratif sont les deux grands bénéfices attendus de cette mutation.



author Publié par incwo Wed, 11 Apr 2007 19:11:48 GMT

Il faut avoir plus de 30 ans pour connaitre la référence "à vous les studios, à vous Cognac-Jay". Eh bien pour notre équipe cela prend un autre sens depuis aujourd'hui, car nous avons quitté nos 15 m2 chez Itélios pour prendre la suite de 24h.fr rue Cognac-Jay, aux côté du nouveau projet de Michel de Guilhermier. Les bureaux sont magnifiques, la terrasse et son incroyable vue sur Paris nous offriront de sympathiques petits breaks.. Merci à Michel, Antoine et Fabienne !


author Publié par incwo Wed, 11 Apr 2007 10:13:00 GMT

Lors de la conférence Elite Retreat, j’ai donné une réponse spontanée à une question concernant l’obtention de l’attention d’un capital risqueur. Mon amie Wendy Piersall rédigea à propos de ma réponse, un article qui devint un article très populaire sur son blog. Cependant, pour véritablement aider les entrepreneurs, j’aimerais publier une liste convaincante des astuces pour attirer l’attention d’une société de capital risque.

1. Obtenez une lettre d’introduction de la part d’un avocat établi. Idéalement il travaillerait pour un grand cabinet qui ferait beaucoup de financement d’entreprises, tel que mes amis de Montgomery & Hansen. Meilleur exemple de message / email : « C’est la société la plus intéressante que j’ai vue en 20 ans d’expérience du conseil légal de financement de jeunes sociétés». Les sociétés de capital risque rêvent toutes d’appels tels que cela – C’est l’équivalent d’un but dont le tir ferait tomber la bouteille d’eau du gardien de la barre transversale.

C’est d’ailleurs une partie des raisons pour lesquelles vous ne devriez pas hésiter à payer les services d’un cabinet renommé spécialisé dans la finance d’entreprise plutôt que dans ceux de l’avocat du divorce de l’oncle Joe (même s’il manie aussi les divorces des capitaux risqueurs). Vous payez non seulement pour l’expertise, mais aussi pour les connections.

2. Obtenez une lettre d’introduction de la part d’un professeur de technologies. Meilleur exemple d’email / de message : « Ces étudiants sont les plus intelligents que j’ai rencontré en vingt ans d’enseignement d’informatique. Larry et Sergueï auraient porté leurs bagages pour eux. » C’est probablement même mieux que la lettre de l’avocat, si l’école a l’habitude de recevoir des dons de plusieurs millions de dollars de la part d’anciens élèves – si vous voyez ce que je veux dire.

3. Obtenez une lettre d’introduction de la part du créateur d’une entreprise dans le portefeuille de la société de capital risque. Meilleur exemple d’email / de message : « Mes amis créent une société et je pense qu’elle est très intéressante. » Pour cela, il serait préférable que la personne faisant l’appel soit une société qui réussit dans le portefeuille du capital risqueur. Ce serait également le moment d’obtenir votre réseau sur LinkedIn, afin de retrouver des connaissances dans ce portefeuille.

Voici une astuce importante concernant les capitaux risqueurs et leur usage de LinkedIn. Peut-être est-ce seulement moi, mais je déteste quand la connexion d’une connexion d’une connexion veut que je jette un oeil à leur proposition. LinkedIn vous permet d’y aller directement, et c’est mon conseil si vous pouvez montrer votre succès (voir ci-dessous). Si vous ne pouvez pas apporter la preuve de votre succès, la connexion d’une connexion d’une connexion est de toute manière inutile.

4. Apportez la preuve de votre succès. Supposez que vous ne puissiez obtenir aucune des introductions mentionnées précédemment. L’ email / message le plus irréfutable que vous puissiez trouver serait : « Mon collègue et moi avons travaillé dans notre garage, sans être payé, et avec MySQL, nous avons construit un site web dont le trafic double chaque mois. En ce moment, nous en sommes à 250,000 pages vues par jour après 30 jours. » Avec cette seule phrase, vous avez prouvé qu’avec peu (« pas ») d’argent, vous pouviez faire beaucoup, que votre architecture tienne la charge (une fois dans ma carrière j’aimerais que la charge soit un problème), et, plus important, que les chiens mangent déjà la nourriture.

Une autre manière de prouver votre succès est de participer à des évènements tels que Demo ou le « Demo du pauvre », Launch:Silicon Valley, mais c’est un jeu que seulement une petite douzaine de sociétés peuvent jouer chaque année. Finalement, vous pouvez fournir des articles chantant vos louanges, mais cela signifie seulement que vous avez séduit la presse, pas que les chiens aiment déjà ce que vous servez.

5. Assurez-vous que votre société est au bon endroit. Quelle que soit la manière dont vous joignez la société de capital risque, assurez vous que c’est la bonne pour vous. Par exemple, si vous avez un remède contre le cancer, contacter un gourou des logiciels d’entreprise, n’est pas la plus lumineuse des idées, donc retournez sur le web et faites vos devoirs.

6. Utilisez un email court. La longueur idéale d’un email est de trois ou quatre paragraphes :

  • Que fait votre société ?
  • Quelle sorte de problèmes résolvez-vous ?
  • Qu’y a-t-il de spécial à propos de votre technologie / marketing / expertise / réseau de contacts ?
  • Qui êtes-vous ?

Voici quelques choses à ne pas faire :
  • Attacher une présentation PowerPoint. Elle ne m’intéresse pas, même si elle suit la règle du 10/20/30 (article en anglais). Gardez la pour le rendez-vous en face à face.
  • Utiliser le mot « licence » plus d’une fois. Tout ce que cela prend pour déposer une licence est mille dollars. Aucun bon représentant de capital risque ne croit qu’une licence rend votre société défendable. Ils veulent juste entendre (une seule fois) si quelque chose vaut la peine de déposer une licence.
  • Avancer que vous êtes sur un marché de plus de plusieurs milliards. Toutes les sociétés ne sont-elles pas sur un marché de plusieurs milliards, selon une quelconque étude ? Au moins toutes les sociétés ayant démarché des sociétés de capital risque le sont.
  • Fournir des projections financières idéales. La plupart des projections que je vois montrent comment vous allez croître plus vite que Google. Franchement, je ne fournirais pas de projection du tout. Elle serait soit trop basse et rendrait votre proposition inintéressante, soit trop haute et vous passeriez pour quelqu’un d’illusoire.
  • Se vanter d’un MBA. La plupart des capitaux risqueurs veulent investir dans des ingénieurs purs et durs au début. Les MBAs peuvent venir après, donc il vaut mieux se concentrer sur l’ingénierie du projet ou éviter totalement le sujet.
  • Essayer de créer l’illusion de pénurie. Beaucoup d’entrepreneurs avancent que « Sequoia est intéressé. » Si Sequoia est intéressé, vous devriez prendre leur argent. S’il ne l’est pas, alors les capitaux risqueurs ne le seront pas non plus. D’une manière ou d’une autre, ne pensez même pas à souffler sur cette fumée.

Cet article porte grosso modo sur la façon de traverser les douves. Pour en savoir plus sur ce que vous devez faire quand vous y serez, lisez « Comment réparer sa présentation » (article en anglais), par Bill Reichert, de Garage.



L’article qui précède est la traduction de l’article « How to Get the Attention of a Venture Capitalist?» de Guy Kawasaki. La traduction et publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Guy Kawasaki.

Guy Kawasaki est Directeur de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque qui investit tôt dans les sociétés. Guy est également éditorialiste pour Entrepreneur Magazine. Auparavant, Guy avait le titre d’Apple Fellow chez Apple Computer, Inc. Guy est l’auteur de huit livres, incluant L’art de se Lancer, Rules for Revolutionaries, How to Drive Your Competition Crazy, Selling the Dream, and The Macintosh Way. Guy possède un BA de l’Université de Stanford et un MBA de l’UCLA, ainsi qu’un Doctorat honorifique du Babson College.

Technorati :


author Publié par incwo2 Tue, 03 Apr 2007 09:01:34 GMT

Notre 1000e utilisateur a ouvert son Bureau en Ligne.

Un nouveau seuil pour notre communauté d’entrepreneurs. Le nombre de création de comptes a doublé en seulement deux mois, et le rythme d’ouvertures s’accroît chaque jour. Les retours nombreux des utilisateurs nous ont permis d’enrichir régulièrement le bureau en ligne de nouveaux outils et services, et nous tenions à vous en remercier.

Mais, vous vous demandez certainement qui sont ces entrepreneurs qui utilisent le Bureau en Ligne ? Alors, voici un bref aperçu du leur profil :

Domaine d’activité :

   * Services aux entreprises : 27%
   * Création de logiciels et support Internet : 16 %
   * Télécommunication : 8 %
   * Services aux particuliers : 7 %

Lieu d’implantation géographique :

   * Paris : 20,9%
   * Région Parisienne : 18,9%, dont 41% des utilisateurs de la RP situés dans le 92
   * Province : 59,3%
     Dont : 9,8% des utilisateurs Province situés en PACA, 7,8% en Rhône-Alpes et 7,8% en Midi Pyrénées

Situation entrepreneuriale

   * En activité : 31,5%
   * En cours de création : 11,5 %
   * Avec un projet en cours de développement : 46,1 %

Et vous, après 6 mois de mise en ligne de votre site Internet où en êtes (étiez)-vous ?


author Publié par incwo2 Sun, 01 Apr 2007 20:52:27 GMT

Tous les mois, nous vous tiendrons informés des salons, colloques et autres conférences abordant des thématiques liés à la création d’entreprises et l’entreprenariat.

Pour le mois d’avril, voici quelques événements à ne pas manquer :

- Capital-workshop : journée de formation et d’échanges dédiée aux porteurs de projet et aux jeunes créateurs d’entreprise de technologies innovantes - Paris : du 3 au 5 avril 2007 http://www.capital-it.com/capital-workshop/sommaire1.php3

- Le salon de l’Accompagnement Professionnel des Compétences - Paris Espace Charentons : du 3 au 5 avril 2007 - http://www.salonapc.com/

- MD EXPO : Le salon du marketing direct de la communication et du courrier - Paris Porte de Versailles : du 3 au 5 avril 2007 - http://www.md-expo.com/

- Génération Entreprendre 2007 : Forum de la création et de la reprise d’entreprises - Nice Acropolis : le 6 avril 2007 - http://www.generation-entreprendre.com/

- La Caravane de Entrepreneurs : le 4 à Bordeaux, le 10 à Bruges, le 11 à Tours, le 12 à Orléans, le 13 à Chartres, le 21 à Lille et le 27 à Lyon http://www.caravanedesentrepreneurs.com/default.aspx?RubriqueID=238&LangueID=31

-Conférence : Création d’entreprise : Quels seront vos impôts et taxes ? - CCI Evry : le 24 avril à 17h - http://www.essonne.cci.fr/creation/preparer-votre-projet/conferences-article1907.html

-Conférence - Formation : Comment développer votre activité grâce à votre réseau relationnel ? - Paris 12ème, espace Charentons : le 25 avril 2007 - http://www.salonmicroentreprises.com/conf/

-Création et reprise d’entreprises en Val d’Oise : Le Salon de la création reprise d'entreprises en Val d'Oise - Cergy-Pontoise, Parc des expositions Hall St Martin : du 23 au 27 avril 2007 - http://www.lautreagence.fr/CreaEnt_ValOise07/



Vous participez ou connaissez d’autres événements qui auront lieu au cours du mois d’Avril ? N’hésitez pas à partager ces informations en les ajoutant en commentaire.


author Publié par incwo2 Thu, 29 Mar 2007 18:04:58 GMT

Nous avons découvert et utilisé pour l’envoi de nos premières newsletters ConstantContact.

C’est un outil simple de gestion et d’envoi des emailing, spécialement conçu pour les petites structures. Il permet rapidement de construire un email professionnel (newsletter, offre commerciale, invitation événements…), de l’adresser en nombre et d’en suivre les retombées. Le nombre d'envois par mois est illimité et le coût mensuel est calculé en fonction du nombre d'adresses email uniques contenues dans votre base, par exemple 15$/mois (10,35 €) pour 500 adresses dans votre base ou 50$/mois (34,5 €) pour 5000 adresses.

Certes, c’est en anglais, mais l’utilisation est d’une grande simplicité. On apprécie particulièrement la personnalisation et à la créativité offertes pour la construction des documents.

A découvrir : www.constantcontact.com

Et vous, qu'utilisez-vous pour vos campagnes d'emailings ?


author Publié par incwo Wed, 28 Mar 2007 08:54:00 GMT

J'ai découvert récemment Science Daily. C'est une mine d'études passionnantes qui ont des implications pour les entreprises. J'y ai trouvé tellement de choses intéressantes que ça va être la semaine "Science Daily".

Par exemple, vous êtes vous déjà demandé si vous deviez donner à vos employés une prime liée à la performance ou une augmentation au mérite, pour augmenter leur motivation ? Selon cette étude de Science Daily, les primes augmentent la performance dix fois plus que les augmentations au mérite. Cette étude fait référence à une autre étude de Cornell par le Dr. Michael C. Sturman, qui s'appelle "Utiliser votre système de rémunération pour augmenter la performance des employés: la façon de rémunérer fait la différence".

Evidemment, la rémunération est une question plus complexe que cela, mais il est marquant l'étude fasse apparaître un avantage aussi fort pour les primes.

Guy Kawasaki

PS: En me promenant sur le site de Cornell, puisqu'on parle de primes, j'ai également trouvé cette étude très intéressante: "L'utilisation du sucré pour augmenter les pourboires". Elle explique que les pourboires augmentent de 15.1% à 17.8% quand un restaurant donne des bonbons avec l'addition.

L’article qui précède est la traduction de l’article «Science Daily Week: Which is more effective: bonuses or raises?» de Guy Kawasaki. La traduction et publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Guy Kawasaki.

Guy Kawasaki est Directeur de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque qui investit tôt dans les sociétés. Guy est également éditorialiste pour Entrepreneur Magazine. Auparavant, Guy avait le titre d’Apple Fellow chez Apple Computer, Inc. Guy est l’auteur de huit livres, incluant L’art de se Lancer, Rules for Revolutionaries, How to Drive Your Competition Crazy, Selling the Dream, and The Macintosh Way. Guy possède un BA de l’Université de Stanford et un MBA de l’UCLA, ainsi qu’un Doctorat honorifique du Babson College.

Technorati :


author Publié par De Chocqueuse Fri, 23 Mar 2007 09:07:12 GMT

J'ai assisté hier une table ronde organisée par le Club 92 relations Université-Entreprises au Pôle Universitaire Léonard de Vinci.

La table ronde portait sur les difficultés des petites entreprises à attirer les jeunes diplômés. On peut s'apercevoir que les TPE ont beaucoup de mal a attirer les jeunes diplômés. Les statistiques montrent une corrélation entre le niveau du diplôme et la taille de l'entreprise. Il semble que plus la formation est élevée et prestigieuse, moins les élèves qui en sont issus s'orientent vers ces structures à leur sortie des études.

Ainsi, en plus des difficultés pour trouver des financements et des clients, il semble que les entreprises doivent peiner pour trouver des compétences. Il semble que l'aversion au risque n'inhibe pas seulement les candidats à la création mais également les employés potentiels. Les petites entreprises ont la réputation d'offrir des salaires moins importants et des perspectives d'évolution moins prometteuses. Comme causes complémentaires, il a également été évoqué le risque que le passage par une petite entreprise représente pour un parcours professionnel (ca fait pas classe sur le CV), et que les PME, contrairement aux grands groupes, n'ont pas les moyens de faire une promotion intensive auprès de étudiants.

Pourtant, il y a toutes les raisons de penser qu'un passage par une PME constitue un choix intéressant forte pour certaines carrières. Cette expérience concrète est indublitablement un plus si on se destine à un projet entrepreneurial. Mais aussi dans une logique de carrière plus classique. En effet, dans ces entreprises, la palette de responsabilités auxquelles on peut prétendre est bien plus vaste et riche - à priori - que dans les grandes entreprises. C'est donc dommage que plus de jeunes diplômés ne choisissent pas cette voie. Plusieurs remèdes peuvent être envisagés pour attirer les jeunes dans les petites entreprises.

Chez entreprise-facile nous allons réfléchir à des moyens, depuis notre site, pour remédier à cette situation de manière créative.


author Publié par incwo Tue, 20 Mar 2007 21:47:00 GMT

L’article qui suit est la traduction de l’article «Founders at Work» de Guy Kawasaki. La traduction et publication sont autorisées par l’auteur: retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Guy Kawasaki.

Voici une photo de mon exemplaire de Founders at Work: Stories of Startups’ Early Days. (Les fondateurs à l’action: histoires de démarrages de startups). Ce livre a dépassé mon record du livre portant le plus de post-it. Mon système est de mettre des post-its de la façon suivante: en haut les idées pour mon prochain livre et sur le coté les idées pour ce blog.

Comme vous pouvez le voir, c’est une mine d’or, on y retrouve de fantastiques histoires sur l’esprit d’entreprise. Voici une liste de quelques-unes de mes préférées. L’enseignement majeur: l’esprit d’entreprise est une question de tactique, de Chutzpah (insolence, audace, impertinence), de ne pas savoir que certaines choses se font d’une certaine manière, et de savoir faire les choses sans avoir assez d’argent. Certaines parties vous feront hurler de rire.

1- Sabeer Bhatia (Hotmail) sur la façon dont il a décidé si il fallait révéler ou pas aux capitaux risqueurs la vraie idée qu’il voulait faire financer. «Si ils passent le test, si ils ne nous rejettent pas pour de mauvaises raisons et si ils disent plutôt: ‘OK, nous ne faisons pas attention au fait que vous soyez jeunes, non plus au fait que vous n’ayez pas d’expérience en management’, alors c’est seulement quand ils commenceraient à démolir la fausse idée, que nous partagerions l’idée de Hotmail avec eux.»

2 - Woz (Apple), «Toutes les meilleures choses que j’ai faites chez Apple venaient du fait de (a) ne pas avoir assez d’argent, et de celui de (b) ne l’avoir jamais fait auparavant, jamais».

3 - Mitch Kapor (Lotus), sur le montant d’argent qu’il a demandé à Sevin-Rosen. «J’ai du dire que nous avions besoin de deux à trois millions de dollars. Nous n’avions rien. Nous avons en main une première version sous-développée d’une feuille de calcul, et moi, et John Sachs. Je sentais que s’était le seul montant que je pouvais demander sans être totalement ridicule.»

4 - Evan Williams (Blogger.com) sur la façon dont il a levé de l’argent pour acheter plus de serveurs. «Nous avons mis un message sur notre site Web, qui disait, ‘OK, nous savons que Blogger est vraiment lent. C’est parce que nous avons besoin de plus de matériel. Nous n’avons pas l’argent pour l’acheter, donc donnez nous de l’argent, nous achèterons du matériel et Blogger deviendra plus rapide’.»

5 -Tim Brady (Yahoo). «La chose la plus drôle dont je me souviens est l’énorme tempête en mai 95 et la baisse du réseau électrique pendant quelques jours. Nous avons été obligé de louer un générateur électrique et de le faire tourner au diesel pendant 4 jours, 24 heures sur 24. Nous étions en train de rire, ‘Combien de litres consommé par page aujourd’hui ?’»

6 - Mike Lazaridis (Research in Motion) sur l’importance de recruter des étudiants. «Ce qui est important pour moi ce sont les panneaux placés à l’arrière du bâtiment. Bien sûr tout le monde sourit devant ça. Je leur ai expliqué, ‘Je me fiche que quelqu’un d’autre sache où se trouve le bâtiment. Tout ce que je veux c’est que les étudiants arrivent à nous trouver

7 - Mike Ramsay (Tivo): «Je me rappelle un week-end, nous avons emmené la société entière, ce qui représentait environ 60 personnes, nous sommes allés dans tout les grands magasins d’électronique Fry’s de la Silicon Valley, parce que nos produits s’y vendaient. Nous avons mis en place des démonstrations de nos produits. C’était génial parce que presque personne ne se rendait compte de ce que c’était de vendre dans un grand magasin !».

8 - Paul Graham (Viaweb): «Aucun d’entre nous ne savait programmer un logiciel sur Windows, et nous ne voulions pas apprendre. Cela ressemblait à une énorme monstre à vapeur qu’il fallait à tout prix éviter. Alors la première chose que nous avons pensé lorsque nous avons eu l’idée des applications Web fut 'Dieu merci nous n’aurons pas à programmer sous Windows'

Sur le fait de lever de l’argent: «Le conseil que je donnerais c’est de ne pas avoir à lever d’argent auprès d’investisseur. Je dirais qu’il faut dépenser aussi peu que possible, car chaque euro que vous aurez des investisseurs vous sera coûtera la peau des fesses..»

9 - Catarina Fake (Flickr): «Flickr a commencé comme un gadget. Ce n’était pas réellement un produit. C’était une sorte de messagerie instantanée dans laquelle vous pouviez mettre des photos et montrer aux gens ce que vous regardiez.»

10 - Brewster Kahle (Thinking Machines): «La bénédiction de Thinking Machines et la malédiction de Thinking Machines furent d’avoir beaucoup d’argent. Si vous avez beaucoup d’argent, alors vous ne prêtez pas attention aux gens qui vont vous payer dans le futur, les clients.»

11 - Chuck Geshke (Adobe) sur la réaction des épouses des dirigeants de Xerox à une démonstration au parc technologique de Xerox en 1977. «Elles aimaient ce truc. Elles étaient assises et jouaient avec la souris, elles ont changé quelques petites choses sur l’écran, elles ont appuyé sur le bouton d’impression, et sur le papier c’était pareil que sur l’écran. Elles ont dit, 'Wow, c’est vraiment bien. Cela changerait vraiment un bureau s’il était équipé de cette technologie'.».

[C’est pourquoi vous devriez toujours écouter votre femme. Et si vous êtes une femme vous ne devriez jamais écouter votre mari]

12 - Ann Winblad (Open System). «Donc je suis en face de ces 60 ou 70 types, ces types qui sont probablement dans leur 50e année, moi dans ma 20e et nous avions une opération spéciale, où nous disions, si vous me donnez aujourd’hui un chèque de 10.000$, vous pouvez avoir des droits illimités sur un de nos modules… Je suis rentré avec, je pense, entre 12 et 15 de ces chèques de 10.000$ dans mon sac.

13 - James Hong (Hot or Not) sur son premier site béta. «Mon père est la première personne qui ait vu Hot or Not en plus de Jim et moi, et il est devenu dépendant ! Mon père ! Un retraité chinois de 60 ans, qui, étant mon père, est supposé être asexué, et là il dit: 'Elle est chaude. Celle la n’est pas chaude du tout'.»

14 - James Currier (Tickle). «Quand nous avons lancé la société, nous voulions changer le monde, et nous avions tous ces test sur le site pour aider les gens dans leur vies. Nous avions le test d’anxiété, les relations parentales, et les tests de communication. Et personne n’est venu… ‘Faisons un test pour savoir quelle race de chien vous êtes’… Nous l’avons mis en ligne, et huit jours plus tard, nous avions un million de personnes sur notre site...»

15 - Mena Trott (Six Apart) sur ses premiers rendez-vous avec l’actuel PDG de la société, Barak Berkowitz. «Barak a dit, ‘C’est une bonne idée pour un business de niche, cela ne nous intéresse pas d’investir dedans’. Au début nous avons pensé, ‘Qui est cet abruti ? Pourquoi il nous dit ça ?’»

Ce ne sont que quelques pépites. Vous devriez vous procurer la mine entière.

Guy Kawasaki

Guy Kawasaki est Directeur de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque qui investit tôt dans les sociétés. Guy est également éditorialiste pour Entrepreneur Magazine. Auparavant, Guy avait le titre d’Apple Fellow chez Apple Computer, Inc. Guy est l’auteur de huit livres, incluant L’art de se Lancer, Rules for Revolutionaries, How to Drive Your Competition Crazy, Selling the Dream, and The Macintosh Way. Guy possède un BA de l’Université de Stanford et un MBA de l’UCLA, ainsi qu’un Doctorat honorifique du Babson College.

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author Publié par incwo Sun, 18 Mar 2007 07:38:00 GMT

L’article qui suit est la traduction de l’article «The Effort Effect» de Guy Kawasaki. La traduction et publication sont autorisées par l’auteur : retrouvez régulièrement sur notre blog les articles de Guy Kawasaki.

Si vous dirigez quelques personnes ou si vous êtes parents (ce qui est une forme de direction), arrêtez tout et lisez «L’effet de l’effort». Cet article présente Carol Dweck, professeur de psychologie de l’université de Stanford. Il examine ses trente années d’études, sur le thème : «Pourquoi certaines personnes excellent-elles et pas d’autres ?». (Indice : La réponse n’est pas dans le «talent inné».)

L’article postule qu’il existe généralement deux sortes de mentalités: La mentalité figée et la mentalité de croissance. Les personnes avec une mentalité de croissance voient la vie comme une série de challenges et d’opportunités d’amélioration. Les personnes avec une mentalité «figée» pensent être nées bonnes ou mauvaises. Concrètement, les «bons» pensent qu’ils n’ont pas besoin de travailler beaucoup pour réussir, les «mauvais», qu’ils échoueront quel que soit le travail fourni.

Elle a récemment publié un ouvrage intitulé : «Mentalité: La nouvelle psychologie du succès» (Mindset: The New Psychology of Success). Je ne l’ai pas encore lu, mais je l’ai commandé immédiatement après avoir lu cet article. Je ne peux imaginer ne pas l’apprécier.

Pour fournir un aperçu de l’article et de son travail, en voici quelques morceaux choisis. Afin de montrer l’adéquation de cet article avec le monde de l’entreprise, j’ai pris la liberté de rajouter (employé).

Vous avez un enfant (employé) très doué, et vous voulez qu’il réussisse. Ne devriez-vous pas lui dire combien il est brillant ?

C’est ce que 85% des parents interrogés par Dweck ont répondu. Son étude sur les élèves de CM2 montre pourtant des résultats différents. Les étiquettes, même lorsqu’elles sont positives, peuvent être dangereuses. Elles peuvent conduire au développement d’un état d’esprit «figé», avec tout ce que cela inclus, de l’anxiété envers la performance à une tendance à abandonner rapidement. Des paroles bienveillantes peuvent saper la motivation de l’enfant (de l’employé) et diminuer ses performances. Tandis que l’étude de Dweck se canalise sur l’apologie de l’intelligence, elle avance que ses conclusions s’appliquent à tous les talents et à toutes les capacités.

Voici les astuces de Dweck, extraits de ce livre :

  • Écoutez ce que vous dites à vos enfants (employés) avec une oreille sur le message que vous envoyez à leurs mentalités.
  • Plutôt que de louer le talent et l’intelligence de vos enfants (employés), focalisez-vous sur le processus qu’ils ont employé.
    • Exemple : «Ce devoir était si long et compliqué. J’admire vraiment la façon dont tu t’es concentré et dont tu l’as terminé.»
    • Exemple : «Ce dessin est plein de magnifiques couleurs. Explique-moi leur signification.»
    • Exemple : «Tu as beaucoup réfléchi pour écrire cette nouvelle. Elle me fait penser à un Shakespeare modernisé.»
  • Lorsque vos enfants (employé) ratent quelque chose, faites lui une critique constructive – une réponse qui va aider l’enfant (l’employé) à comprendre comment résoudre le problème plutôt que de l’excuser ou de lui mettre une étiquette.
  • Faites très attention aux objectifs que vous fixez à votre enfant (employé); Avoir un talent inné n’est pas un objectif, mais l’augmentation de son savoir-faire et de ses connaissances en est un.
  • Cependant, n’hésitez pas à les féliciter de leurs qualités inhérentes. Il est important que les enfants (employés) sachent qu’ils ont des qualités et que leurs parents les aiment inconditionnellement, ajoute Dweck. «Le problème naît lorsque les parents félicitent leurs enfants (employés) en leur laissant sentir qu’ils ne sont bons et ne peuvent être aimés uniquement lorsqu’ils se comportent de certaines façons, qui plaisent aux parents.»


Voilà qui donne à réfléchir: Peut-être tout cela explique-t-il l’inexorable marche vers la médiocrité de sociétés (temporairement) formidables. Supposons qu’une jeune entreprise marche bien. Elle commercialise de bons produits et réalise de bonnes performances. Ainsi, elle est capable d’attirer les meilleurs, les plus intelligents, et les plus talentueux. Ces personnes ont entendu toute leur vie qu’elles étaient les meilleures, et le fait de se faire recruter par ces sociétés en vue est une preuve qu’ils sont les meilleurs; en fait cette société est si renommée qu’elle peut recruter des personnes également candidates chez Google ou Microsoft.

Malheureusement, ils développent un état d’esprit «figé», qui les pousse à croire qu’ils sont les plus talentueux et que le succès continu leur est dû. Les problèmes apparaissent car les talents purs ne travaillent que tant que les tâches sont faciles. Par ailleurs, ils ne prennent pas de risque, car un échec épargnerait leur image de perfection et d’excellence. S’ils échouent, ils le dénient, ou l’attribuent à tout, sauf à leurs propres erreurs.

Et c’est le début de la fin.

Guy Kawasaki

Guy Kawasaki est Directeur de Garage Technology Ventures, une société de capital-risque qui investit tôt dans les sociétés. Guy est également éditorialiste pour Entrepreneur Magazine. Auparavant, Guy avait le titre d’Apple Fellow chez Apple Computer, Inc. Guy est l’auteur de huit livres, incluant L’art de se Lancer, Rules for Revolutionaries, How to Drive Your Competition Crazy, Selling the Dream, and The Macintosh Way. Guy possède un BA de l’Université de Stanford et un MBA de l’UCLA, ainsi qu’un Doctorat honorifique du Babson College.

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