author Publié par incwo2 Wed, 05 May 2010 17:28:00 GMT

1/ Olivier Marone, vous êtes le fondateur d'un nouveau concept de création collaborative d'entreprise : Entreprise Story. Comment est née l'envie de créer Entreprise Story ?

Entreprise Story est un prolongement logique du site Envie d'entreprendre dont je suis également le responsable.

Envie d'entreprendre est le site de partage d'expériences et de connaissances concernant le monde de l'entreprise avec comme catégorie "reine" l'entrepreneuriat, récit création d'entreprise et récit vie de l'entreprise.

Dans ma démarche de diffuser l'esprit d'entreprise dans notre pays, Entreprise Story est donc une étape supplémentaire et complémentaire.

 

2/ En quelques mots, quel est le principe d'Entreprise Story ?

Le concept d'Entreprise Story est dès plus simple. Il propose à tous : futurs créateurs, étudiants, cadres, experts etc... d'être acteurs, via internet, dans la création d'une entreprise de A à Z.

N'oublions jamais que tous ensemble, nous avons toutes les compétences pour concrétiser n'importe quel projet. L'expertise, les avis, les retours d'expériences, suggestions et nouvelles orientations sont les bienvenus.

 

3/ Le premier projet de création d'entreprise collaborative mis en ligne est  entreprise-citoyenne.com. Pouvez-vous nous le présenter ?

Le but du site Entreprise-citoyenne.com est de devenir la référence des initiatives citoyennes et durables initiées par les entreprises et les fondations d'entreprises permettant ainsi aux consommateurs, journalistes et investisseurs de disposer d'une source unique et rapide.

L’opinion publique donne de la voix, le citoyen ne s’efface plus derrière le consommateur. Il demande aux entreprises un comportement plus citoyen. En effet celui-ci ne se contente plus d’un logo apposé en grand lors d’un événement. Il se demande : Qu’est-ce que cette entreprise fait pour moi ? Qu’est-ce que cette entreprise apporte à la société ?

Entreprise-citoyenne.com se veut donc l'espace de rencontre entre le consom'acteur et les initiatives de communication plus citoyennes des entreprises.

 

4/ Ce projet est aussi le vôtre : que pensez-vous tirer de cette expérience ?

Comme tout entrepreneur au début d'un nouveau projet on a la tête "dans le guidon". On pense que son projet est le plus beau / intéressant / meilleur du monde.

J'espère que l'opération Entreprise Story me fera gagner du temps en évitant certaines erreurs de débutant.

 

5/ Quels premiers conseils retenez-vous des experts pour valoriser un business-plan ?

Savoir que rien n'est jamais gravé dans le marbre est important, un business-plan doit rester flexible. Le pouvoir d'adaptation doit être l'une des qualités de l'entrepreneur.

Et que savoir vendre son idée et presque aussi important que la mettre en œuvre.

 

6/ Comment collaborer et participer à ce projet ?

Cela est très simple. Il suffit d'aller sur le site Entreprise Story. Du 3 mai au 17 juin, dix étapes concernant la création du site Entreprise Citoyenne seront mises en ligne. Il vous suffit simplement de donner votre avis, d'apporter vos suggestions, de donner de nouvelles orientations.

Par exemple dès ce 6 mai sera mis en ligne la "Présentation du projet".

Pensez-vous qu'un site comme Entreprise-citoyenne.com ait sa place sur le marché ? Les entreprises seront-elles intéressées par ses services ? Pourquoi ? Si non, que faudrait-il faire ? Voilà quelques questions auxquelles vous pouvez apporter vos réponses. Il en va de même pour toutes les étapes.

 

7/ D'autres projets vont-ils être mis en ligne prochainement ?

Le site Entreprise-citoyenne.com va permettre d'effectuer un "tour de chauffe" au programme Entreprise Story. Cela va nous permettre d'apporter des réglages pour de futures éditions.

Je profite donc de cette question pour faire un appel aux futurs entrepreneurs. Si vous aussi vous souhaitez obtenir l'aide des internautes pour améliorer votre projet, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse suivante maroneolivier ( @ ) yahoo (.) fr

 

Entreprise-facile, via son service mon-accompagnement.com, participe à Entreprise Story, en faisant partager ses questions et ses remarques sur le projet, en aidant à la prise de recul et à la compréhension ou découverte des enjeux, et en apportant ses conseils pour valoriser les idées et les données.

 


author Publié par incwo Wed, 07 Apr 2010 06:56:00 GMT

Bonjour, vous êtes jeunes entrepreneurs, parlez-nous de votre société, dooApp

Nous mettons en place une société d'édition de logiciel pour l'écocontruction. Le but est de développer une boîte à outils numérique pour les acteurs de l'éco construction, de l'architecte au bureau d'étude en passant pour les éco conseillers. Cette boîte à outils contiendra des outils de calcul thermique, de dimensionnement et permettra d'obtenir des conseil d'optimisation d'efficacité énergétique.

Nous poursuivons un double objectif:

  • Fournir des outils fiables permettant de promouvoir le développementde l'éco construction
  • Réduire le fossé qui existe entre le monde de la construction etl'édition de logiciel en fournissant un logiciel avec une interface résolument moderne exploitant des technologies récentes comme javafx


Quel est votre parcours ?

Nous sommes deux associés: Antoine Mischler est ingénieur diplômé de l'école Centrale Paris et de la Technical University de Berlin. Ses 3 années d’expérience professionnelle dans le développement de logiciels lui ont permis d'être sensibilisé à la qualité logicielle, aussi bien pour les interfaces homme-machine que pour l'efficacité des traitements. Christophe Dufour est ingénieur diplômé de Télécom Lille 1. Après avoir fréquenté le monde du conseil et travaillé pour plusieurs grands comptes : Sea France, Air France, Orange, Orange WIFI, il a préféré s'investir dans un projet rassemblant ses envies et ses valeurs.

Pourquoi avez vous décidé de créer une entreprise ?

Nous nous sommes rencontrés lors de notre dernière expérience professionnelle. Nous travaillions alors dans l'édition de logiciel. Nous nous sommes rendu compte que notre vie professionnelle ne correspondait pas à nos valeurs et nos envies. C'est alors qu'a émergé l'idée de créer une entreprise faisant le lien entre notre intérêtpour l'écologie et la construction durable et notre métier d'ingénieur. Par ailleurs nous avons fait le point sur l'image que nous nous faisions d'une entreprise et avons identifié un certain nombre de points :

  • Un engagement éthique (par l'activité de l'entreprise)
  • Un engagement technique et technologique (par la promotion et l'utilisation de technologies émergentes)
  • Une entreprise responsable socialement (par son futur statut,nous envisageons d'opter pour une forme coopérative de type SCOP)

C'est ainsi que nous nous sommes décidés à nous lancer dans un projet fidèle à ces grandes lignes directrices reflétant nos valeurs.

Jusqu'à présent, quelles furent les difficultés et les plaisirs éprouvés dans votre parcours ?

La plus grosse difficulté pour l'instant est de découvrir le monde du bâtiment qui nous était il y a quelques mois encore relativement étranger. Cependant des structures comme le CD2E (www.cd2e.com) qui soutient la création d'éco entreprises dans le Nord nous apportent un soutien très utile. C'est un plaisir de voir que de telles structures existent et d'échanger avec d'autres eco créateurs. De plus nous avons récemment soutenu notre projet devant le comité CréInnov (l'incubateur de Lille 1) et nous avons obtenu des bureaux et leur accompagnement, ce qui nous fait très plaisir!

Comment voyez-vous votre projet à 5 ans ?

Nous nous voyons dans 5 ans comme gérants une société d'édition de logiciel detaille moyenne (entre 10 et 15 employés) bien implantée dans le domaine de l'éco construction et apportant des solutions à toutes les problématiques émergentes liées à ce domaine.


author Publié par incwo Mon, 22 Mar 2010 19:14:00 GMT

Mathilde Gaston-Mathé, vous êtes responsable Entreprenariat chez Force Femmes. Pouvez-vous nous présenter l'association ?

Force Femmes accompagne des femmes de plus de 45 ans dans leurs démarches de retour à l'emploi ou de création de leur activité. Les bénévoles qui accompagnent les projets de création d'activité sont des chefs d'entreprise (pour le suivi individuel, fil rouge de l'accompagnement), et les ateliers sont animés par des professionnels "métiers" : spécialistes du marketing, du développement commercial, formateurs informatiques, coachs, etc.

Quel est le profil des femmes que vous accompagnez ?

Les femmes qui s'adressent à l'association sont toutes au chômage (c'est l'un des critères d'inscription à Force Femmes). La volonté de créer est donc conditionnée par la situation professionnelle. On constate ensuite 2 types de profils de créatrices: celles qui voient leur création comme la continuité de leur carrière professionnelle (elles se mettent à leur compte et propose leurs services en qualité de travailleur indépendant) et celles qui "profitent" de cette opportunité pour réaliser un rêve ou faire de leur passion une source de revenus (elles créent alors dans les domaines de la culture, de l'artisanat, des loisirs...) Dans les deux cas, les projets sont la plupart du temps lancés avec très peu de moyens (moins 5 000 € dans 80% des cas). Le défi pour l'association aujourd'hui est de préparer suffisamment ces projets pour qu'ils restent pérennes.

Quel support leur apportez-vous ?

Force Femmes accompagne ces créatrices dans le montage de leur projet, et tend à valider l'adéquation de la personne avec son projet, afin d'en dégager la valeur ajoutée propre et un positionnement clair. L'association est également un lieu ou des femmes ayant fait l'expérience de la discrimination liée à leur âge et à leur sexe se retrouvent et peuvent échanger, sortir de la solitude liée à la création d'entreprise, développer entre elles des synergies et des opportunités de collaboration ou d'affaire.

A ce jour, Force Femmes a permis à près de 70 femmes de créer leur activité.

Retrouvez Force Femmes sur le site forcefemmes.com.

Les points de présence Force Femmes en France sont désormais géolocalisés sur la communaute-des-entrepreneurs.


author Publié par incwo2 Fri, 19 Mar 2010 12:38:00 GMT

Franck NICOLAS est expert-comptable inscrit au tableau de l’Ordre de Lyon, et associé fondateur du cabinet B2A Partners, depuis 2002. Il est également directeur associé et fondateur de la société Action on Line, centre de formation e-learning et éditeur de contenus spécialisé en comptabilité, gestion, finance et droits des sociétés : l'occasion de faire le point, avec un expert, sur l'importance d'une bonne gestion comptable et les indicateurs clés pour réussir.

 

1/ En quelques mots, présentez nous action-on-line

Action On Line propose des modules de formation en ligne ou e-learning, dans le domaine de la comptabilité, gestion, finance et droits des Sociétés.

Tous nos parcours sont accessibles en ligne via notre site internet.

 

2/ A qui s'adresse vos services ? 

Nos parcours de formation ont pour objectif de sensibiliser les non financiers aux bases de la gestion d’entreprise.

 

3/ Comment se déroule une e-formation ?

A partir d’un  login et mot de passe une université en ligne est disponible, avec des salles de cours ouvertes en fonction du choix des modules réalisés, à partir d’un quiz de présélection à l’entrée. Pendant le cours et après l’apprenant test son niveau en répondant à des quiz de validation.

 

4/ Quelles sont les principales préoccupations des entreprises en terme de gestion financière ?

  • Que tous les acteurs de l’entreprise participent au quotidien à la performance, et au delà,  à la création de valeur

  • Savoir Anticiper les risques de défaillance très en amont

  • Maitriser le poids des frais fixes en fonction des paliers de CA à atteindre

 

5/ Pourquoi est-ce important de bien maitriser les notions comptables, et de suivre et gérer sa comptabilité pour une entreprise ?

  • Tout d’abord c’est une obligation légale, soumise aux contraintes d’un formalisme de normes comptables à respecter et auquel on ne peut pas déroger

  • Un moyen de preuve juridique de créances dettes

  • La base des éléments d’imposition fiscale et sociale à optimiser

  • Enfin, l’assurance d’une trésorerie bien maitrisée

 

6/ Quels sont les indicateurs les plus pertinents à surveiller ? Quand on se lance ? Et quand on est en activité depuis plusieurs années ?

  • En création, c’est le seuil de rentabilité, c’est à dire le palier de CA à partir duquel  on ne perdra plus d’argent

  • La durée du time to market

  • En activité, c’est le financement de la croissance avec la performance économique, c’est-à-dire l’EBIT/CAPITAUX ENGAGES qui doit toujours être supérieur au coût de la dette pour générer un effet de levier pour les actionnaires

 

7/ Nombreux de nos lecteurs sont des entreprises en cours de développement ou en pleine phase de croissance qui doivent faire des choix d'investissements. Quelles sont les clés pour savoir si un investissement est rentable ?

Un investissement est rentable si son rendement obtenu est supérieur à son rendement espéré, c’est-à-dire celui qui procurera le TRI le plus élevé

Ou bien encore si la durée du retour sur investissement calculée à partir des free cash flow actualisés au CMPR est la plus courte possible

 

8/  Décider, faire des choix, prendre des risques : c'est le quotidien d'un chef d'entreprise. Comment  la connaissance et l'analyse des coûts permettent-elles de prendre de bonnes décisions ?

Quel chef d’entreprise ne s’est pas posé un jour les questions suivantes :

  • Est il nécessaire de  saturer ma capacité de production ?

  • Puis je accepter de fixer un prix de vente inférieur au prix catalogue habituel ?

  • A partir d’une capacité de production saturée faut il fabriquer ou sous traiter ?

  • Quelles ont les conséquences d’abandonner un segment d’activité ?

  • Comment fixer le prix de vente d’une activité nouvelle ?

Seule l’analyse à partir du calcul d’un coût pertinent permet d’y répondre

 

Où peut-on retrouver vos services de e-learning :

Site web : www.action-on-line.fr

Email : info@action-on-line.fr

 

 


author Publié par incwo2 Thu, 11 Mar 2010 12:58:00 GMT

Pour la 2nde édition du concours SFR Jeunes Talents Innovation, une centaine de dossiers ont été déposés sur le site www.sfrjeunestalentsinnovation.fr entre le 22 octobre 2009 et le 4 janvier 2010. A l’issue de la sélection, 4 lauréats* ont été choisis par un jury de professionnels de l’innovation et auront l’opportunité dans les mois qui viennent de développer leur projet à l’échelle des villes partenaires. 

Lauréat pour la ville de Nancy, David LORRAIN, nous présente son projet d'innovation dans le cadre de sa société Recyclivre.

1/ Comment vous est venue l'envie d'entreprendre et de créer Reclyclivre ?

L'envie d'entreprendre est une vocation qui m'est venue très jeune. Aussi, 2008 fût l'année du lancement de Recyclivre.

Recyclivre est née du constat que le stockage des livres chez les particuliers pose souvent un problème, mais aussi qu'il n'existait pas de solutions encadrées pour donner et faire partager ses lectures. Par ailleurs, jeter un livre est souvent contre-nature et personne n'en a envie.

D'où cette idée de proposer une solution de collecte et de redistribution des ouvrages.

 

2/ Quel est le concept de Recyclivre ? 

Le principe est de remettre en circulation des livres récupérés auprès de particuliers ou de municipalités, pour donner une nouvelle vie à ces livres déjà lus. Ces livres d'occasion sont ainsi remis en vente sur Internet, via des distributeurs en ligne tels Amazon ou la Fnac, à des prix attractifs.

Sur chaque vente de livres, la société reverse 10% à une association qui participe à la lutte contre l'illettrisme. 

Une action économique et une oeuvre sociale, à la fois, pour cette entreprise solidaire, sensible au développement humain et au partage des savoirs, qui participe ainsi à une meilleure gestion de l’économie du livre et de son impact sur l’environnement.

 

3/ Pourquoi avoir participer au concours SFR Jeunes Talents Innovation ?

Un des projets de développement de Recyclivre était de mettre en place des solutions de récupération des livres dans les villes, en permettant simplement aux particuliers de les déposer dans un espace dédié, sur la voie publique.

Grâce au concours, nous avons pu envisager l'accélération de ce développement, en proposant la mise en place de containers intelligents en zone urbaine.

Container intelligent, pourquoi ? Via l'expertise de SFR, qui apporte toute sa connaissance en ingénierie aux lauréats, nous allons mettre en place à l'intérieur du container un module électronique qui permettra de connaitre en temps réel l'état de remplissage. Le but est d'optimiser les coûts logistiques liés à la récupération des livres et ainsi inscrire Recyclivre dans un projet de développement durable, en réduisant les émissions de CO2.

Nancy, partenaire du concours, sera la ville pilote pour ce projet. 

 

4/ Que vous a apporté votre participation au concours SFR Jeunes Talents Innovation ? 

Etre lauréat représente un véritable accélérateur pour le développement du projet et un levier de croissance exceptionnel pour l'entreprise en général, via :

  • D'une part, la ville Nancy, qui ouvre son espace public pour tester et valider le concept.
  • D'autre part, SFR qui met à dispostion son igénierie et fait bénéficier de ses connaissance en système machine to machine, ce qui permet d'être plus rapidement opérationnel. Par ailleurs, la dotation de 30 000 euros ets une vraie garantie pour financer le pilote.

Au delà, la visibilité offerte accélère la démarche de pénétration et la mise en relation avec des décideurs, des médias et bien d'autres contacts utiles.

 

5/ Pourquoi conseilleriez-vous aux créateurs et entrepreneurs de participer à un tel concours ?

Participer à un concours oblige à formaliser par écrit son projet, à pousser sa réflexion, affirmer ses ambitions et construire un projet cohérent.

Il est important de participer à des concours de manière générale.

Je conseille le concours SFR Jeunes Talents Innovation pour :

  • la visibilité et la notoriété qu'il apporte
  • la possibilité de bénéficier de toute l'expertise en ingénierie de SFR
  • l'accès à un nouveau réseau de personnes  

 

Pour découvrir Recyclivre, connectez-vous sur http://www.recyclivre.com  

 

Les autres lauréats du concours SFR Jeunes Talents Innovation :

SmartGrains, lauréat sur Issy-les-Moulineaux avec son projet ParkSense, des réseaux de capteurs autonomes qui fournissent en temps réel le panorama d’occupation des places de stationnement et rend ainsi possible un guidage intelligent des automobilistes vers les places disponibles.

MobiliVille, lauréat sur Rennes : un service qui propose de mettre en relation les commerçants d’une ville avec ses habitants via une interface web et une application Smartphone.

 

 


author Publié par incwo Thu, 10 Dec 2009 11:51:00 GMT

Fort de son succès avec 170 projets déposés lors de la première édition, SFR lance le concours SFR Jeunes Talents Innovation 2ème édition. Cette année, quatre villes – Issy Les Moulineaux, Nancy, Nice et Rennes – s’associent au concours pour être les terrains d’expérimentation des projets lauréats.

Nous interviewons aujourd'hui Nathalie Ricard-Deffontaine, Responsable Pôles projets pilotes et diffusion de l'innovation, qui nous en dit plus sur ce concours :

En quoi consiste ce concours ?

Jeune Talent Innovation est un appel à projet destiné aux entreprises innovantes web et mobile, plus particulièrement destiné aux projets liés à la ville et au citoyen. SFR est en contact régulier avec des startups et des petites entreprises, et l'idée est d'aider ces entreprises à converger vers une expérimentation terrain avec les villes partenaires.

Pourquoi ce lien entre SFR et les villes ?

En effet, ces entrepreneurs attendent de SFR des soutiens et accompagnements pour leurs projets, et les villes souhaitent de plus en plus faire entrer la technologie dans la relation qu'elles peuvent avoir avec leurs citoyens. Il a semblé naturel d'organiser cette mise en relation en apportant de l'accompagnement, de la valeur ajoutée technique et technologique, le soutient de notre service presse, des compétences en parcours client, en ergonomie, pour arriver à l'expérimentation dans la vraie vie.

Quelles sont les modalités de la relation entre les lauréats et SFR ?

SFR accompagne les lauréats dans l'expérimentation grandeur nature avec la ville qui choisit le projet. SFR donne en plus une dotation de 30.000 euros par projet. Cet argent et l'accompagnement doivent permettre à l'entreprise sélectionnée d'arriver à l'expérimentation. Pour nous, il n'y a rien de mieux qu'une expérimentation réelle en situation, c'est ce qui permet à l'entreprise de valider son concept, en évaluer le potentiel, et les usages, et d'arriver aux premiers clients.

Quelle est la volonté de SFR avec ce programme ?

Ce programme est la deuxième édition, et il s'inscrit dans une approche plus globale de SFR de détection et d'accompagnement de jeunes talents, déjà initiée dans l'univers de l'entertainment avec un programme axé plutôt musique.

Comment participer ?

Par rapport à l'édition précédente, cette année nous souhaitons recevoir des dossiers vraiment ciblés : en effet, les villes ont exprimé un intérêt forts sur un sujet, et nous demandons aux startups dans leur réponse de s'inscrire dans le cadre de ces sujets. Pour Issy-les-Moulineaux le sujet est "Communauté, TIC et Environnement"; Pour Nancy, c'est "Accès au Savoir"; Pour Nice c'est la "e-Santé"; et enfin pour Rennes il s'agit des "Nouveaux Business du Web".

Si vous souhaitez participer, dépêchez-vous, déposez-votre dossier avant le 23 décembre : Le site officiel - La page Facebook

 


author Publié par incwo Thu, 03 Dec 2009 09:35:00 GMT

Bonjour Tanguy, vous êtes le fondateur de Boondeo. Présentez-nous  le service

Boondeo est une bourse aux compétences dédiée aux acteurs du conseil et de l’ingénierie.

Plus particulièrement, nous favorisons les rencontres professionnelles et l’échange de compétences sur les métiers du génie mécanique, électrique, électronique, civil, industriel, productique, de l’énergie, des bureaux d’études et du conseil en technologie.

Quel est votre parcours personnel ?

Je suis diplômé de l’ISEN, Institut Supérieur d’Electronique du Nord. J’ai débuté mon expérience professionnelle en tant que consultant en informatique embarquée chez ASSYSTEM en intervenant chez des grands comptes de la région tel que Thales et Arcelor. Ensuite, j’ai intégré le groupe ALTEN en tant que responsable d’agence où j’ai développé
une business unit composée d’ingénieurs sur les métiers de l’automatisme, de la mécanique, du génie civil, de l’électronique. Mon activité m’a amené à prospecter beaucoup de clients dans l’industrie pour des projets en assistance technique et au forfait.

Pourquoi avez-vous décidé de créer une entreprise, et pourquoi  Boondeo, qu'apportez-vous au marché ?

L’idée de créer Boondeo est venu du constat que les sociétés de services manquent d’outils pour faire connaître leurs intervenants en interne, en externe et rechercher des compétences lorsqu’elles n’ont pas les ressources disponibles.

Ainsi, notre ambition est simple : favoriser les échanges entre les acteurs en créant un nouveau média de communication source d’opportunités d’affaires.

Les valeurs ajoutées de nos prestations sont tout d’abord la mise à disposition d’une plateforme web (sans installation chez les clients) à double usage : en Interne et en Externe.

Ensuite, c’est la spécifité de notre activité et du public visé : nous visons un marché de niche.

Enfin, c’est le dynamisme de l’équipe Boondeo qui est à l’entière disposition de ses clients. Nous sommes ouverts à toutes suggestions ou remarques concernant l’utilisation que les membres font de la plateforme.

Quelles difficultés avez-vous rencontré ?

La principale difficulté est de faire évoluer les moeurs de la même manière que ce qu'ont rencontré nos confrères dans l'informatique, il y a 8 ans, soit miser sur la communication externe, plus particulièrement la collaboration entre confrères comme axe de développement des acteurs du conseil et de l'ingénierie.

Comment rêvez-vous Boondeo dans 3 ans ?

Boondeo dans 3 ans sera la référence en termes de plateforme de rencontres sur les métiers du conseil et de l'ingénierie. Nous ambitionnons de monopoliser le marché de la bourse aux compétences dans ces secteurs tant sur le plan de l'échange des compétences en interne au sein des sociétés de services qu'en externe en décuplant les échanges entre acteurs. D'un point de vue chiffré, nous ambitionnons l'adhésion de plus de 2500 freelances et plus de 200 sociétés de services.

Que recherchez-vous en ce moment, et en quoi les entrepreneurs entreprise-facile pourraient vous aider ?

Nous sommes à la recherche d'indépendants dans les métiers du conseil et de l'ingénierie afin d'atteindre rapidement la masse critique suffisante pour intéresser les gros donneurs d'ordres et motiver les sociétés de services à utiliser les freelances comme alternative à leur manque de ressource pour les projets de leurs clients.


author Publié par incwo Wed, 02 Sep 2009 14:16:00 GMT

Aujourd'hui, nous interviewons Alain Laidet, directeur général d'E-business Events, qui nous présente le salon E-Commerce Paris, qui démarre le 29 septembre.  

Bonjour Alain, pouvez-vous nous présenter cette nouvelle édition du salon E-Commerce Paris ? Quels seront les temps forts  ?

Pendant trois jours, 450 exposants et autant de conférenciers viendront présenter leurs offres et exposer leur savoir-faire. Pour simplifier la visite, nous avons créé trois zones différentes : technos et services e-commerce, digital marketing et logistique. Pour aller encore plus loin dans cette voie, nous allons proposer aux visiteurs 16 parcours thématiques qui les aideront à « naviguer » dans ce contenu.. Enfin, nous allons cette année encore distinguer des trophées, les E-Commerce Awards, qui distingueront les innovations les plus originales pour le e-commerce.

Quelles sont les tendances et nouveautés du e-commerce mises en avant cette année ?

Nous avons souhaité mettre en avant cette année la logistique. C'est un sujet que les créateurs de sites laissent trop souvent de côté. Pourtant c'est un maillon essentiel de d'e-commerce : pas d'e-commerce sans logistique. La logistique est un vrai métier, et il ne s'improvise pas passé un certain volume, atteint plus rapidement qu'on ne le pense.

Pourquoi un entrepreneur, une TPE, un créateur a t-il intérêt à venir sur E-Commerce Paris ?

Parce qu'il y trouvera à peu près tout ce qu'il peut espérer apprendre pour monter sa boutique (à part, bien sûr, l'idée de base), de l'hébergement à la logistique, en passant par le e-marketing et bien évidemment les boutiques elles-mêmes. Mais E-Commerce Paris n'est pas seulement un hall d'exposition : c'est dans les conférences qu'il pourra apprendre de l'expérience d'autres e-marchands qui, comme lui, se sont lancés un jour dans la vente en ligne.

Quelles informations pratiques trouveront les entrepreneurs ou créateurs, qui souhaitent créer une boutique en ligne ?

En trois jours, il pourra faire le tour de tous les sujets importants et annexes touchant au E-Commerce. C'est l'occasion pour lui de venir voir la quasi-totalité des acteurs de ce marché, et surtout d'interroger directement ses pairs, lors des conférences. E-Commerce Paris rassemblera plusieurs millénaires d'expérience professionnelle cumulée sur la vente en ligne, c'est une occasion à ne pas rater.

Et si on ne crée pas sa boutique en ligne, mais un simple site, quels bénéfices tirer de E-Commerce Paris ?

Difficile d'avoir un site visible sans faire appel à quelques recettes e-marketing employées tous les jours par des marchands : si cela fonctionne pour un site marchand, cela fonctionnera tout aussi bien pour un site-vitrine. Un  site-vitrine est juste une boutique dépourvue du module de transaction : tout ce qui est valable pour celui-ci l'est pour un site non-marchand.

Quelles sont les facteurs clés de succès et les erreurs à ne pas commettre quand on se lance dans le e-commerce ?

Rien qui diffère fondamentalement du lancement d'une boutique physique : étudier son marché, la concurrence, bien étudier les textes juridiques, choisir soigneusement ses prestataires, échafauder une stratégie de développement en fonction de ses moyens initiaux.

Quels conseils donneriez-vous à un créateur qui souhaite lancer son activité ?

A part venir sur le salon ? Tirer parti des innombrables retours d'expériences disponibles en ligne : Internet est un gigantesque réservoir de savoir-faire à la disposition de tout un chacun, et il serait dommage de passer à côté d'une telle richesse.


Visitez le salon E-Commerce Paris les 29, 30 septembre et 1er octobre 2009, à Paris Porte de Versailles.

Programme complet, renseignements et inscription : www.ecommerceparis.com


author Publié par incwo Wed, 02 Sep 2009 08:38:00 GMT

Bonjour Dominique, vous êtes passionné par la création et l'animation de communautés. Vous êtes le créateur de managerunecommunaute.com. Pouvez-vous nous présenter votre parcours et ce qui vous a amené aux communautés ?

En fait, mon intérêt pour les communautés s'inscrit dans un long processus, qui a débuté par le journalisme, un métier que j'ai exercé pendant quelques années. Certes, dans le journalisme, on parle plus d'audience que de communauté, mais comme le disait un spécialiste américain des réseaux sociaux : la différence entre audience et communauté est la façon dont on dispose les chaises dans la salle. Si elles font face à la scène, on parle d'audience. Si les chaises sont disposées les unes face aux autres, on se trouve alors en présence d'une communauté. Et moi, en tant que journaliste, j'étais très intéressé par l'aspect communautaire.

J'ai donc crée une société spécialisée dans l'organisation de talk-show interactifs, puis étudié l'e-learning, passé quelques années à l'étranger avant de revenir en France et de vivre de la création et l'animation de communauté. Aujourd'hui, je propose mes services à des start-ups, des PME et de grandes entreprises qui souhaitent créer des communautés durables.     

Vous accompagnez également des freelances dans leur développement. Parlez-nous de la façon dont vous travaillez avec eux. Y a t'il un lien avec les communautés ?

J'anime quotidiennement le blog du freelance, où j'aide les indépendants, freelances et auto-entrepreneur à vivre à fond leur indépendance. Cela passe par des conseils, le partage d'idées et d'expériences, ainsi que de vraies rencontres pour les aider à se positionner et à bien se vendre.

Je co-organise également, une fois par mois à La Cantine, le Café des Freelances, une soirée de networking pour les freelances. Une soirée où ils se rencontrent, échangent et font du business ensemble. Je les aide ainsi à créer de la valeur, à travers des associations de compétences et en travaillant sur des projets communs. 

Vous organisez prochainement un nouveau "Café des Community Managers", et lors de cette rencontre, il y aura du temps réservé pour une dégustation de chocolat. Pourquoi introduire des éléments inhabituels dans vos événements ?

J'aime bien l'idée de mixer des choses qui n'ont rien à faire ensemble – ici le community management et le chocolat. Mon idée est d'offrir des opportunités de s'enrichir humainement : vous venez rencontrer et échanger avec d'autres confrères et, en ressortant de cette soirée, vous avez AUSSI goûté du chocolat africain et êtes incollable sur sa culture. Conclusion : on est plus riche, on a acquis des connaissances, on a fait travailler nos sens. Ce sont des expériences intéressantes car elles élargissent nos perspectives. Et qui sait, cela donnera peut-être l'idée à un spécialiste communautaire de lancer une communauté autour du chocolat !


author Publié par incwo Wed, 10 Jun 2009 08:46:00 GMT

Le lancement des interfaces de programmation (API) d'entreprise-facile est maintenant imminent, aussi nous souhaitions faire un focus sur la première application connectée à entreprise-facile via ses APIs : Verteego, créée par Jeremy Fain. 
  
Bonjour Jérémy, pourrais-tu présenter en quelques mots ton parcours et les raisons qui t'ont mené vers l'entreprenariat ?

En quelques mots ? Jeremy Fain, cofondateur et directeur de Verteego, une société éditrice de logiciels de développement durable née en décembre 2007. Mon parcours? Ecole HEC, complétée d'un mastère en informatique et télécommunications à Centrale Paris; beaucoup d'international et de stages, dans l'audit, le marketing du logiciel, et les startups. Puis la création d'entreprise: c'est quasi-génétique car personne dans ma famille n'a jamais été sur une feuille de paye. Maintenant, monter une boite n'est pas une fin en soi, c'est même un acte mineur à côté des années que l'on va passer à la développer avec ses associés, ses équipes, ses clients, et ses partenaires.

Quelles sont tes activités actuellement ? 

Je suis dédié à 200% à Verteego: gestion administrative et financière, motivation et coaching de l'équipe marketing et commerciale, développement de nouveaux marchés en France et à l'International, réflexions stratégiques et produits, ...
 
Tout ce que j'entreprends est forcément en orbite de la comptabilité carbone, et plus largement du développement durable - et donc sert les intérêts de Verteego. Alors oui effectivement, j'anime aussi une émission sur decideurs.tv consacrée au Green, mais ça sert directement des intérêts business: celle de me rendre, et donc de rendre ma société, visible auprès d'un certain écosystème friand de médias, de web, et de responsabilité environnementale et sociale.

Quel est le métier de Verteego ? Que sera Verteego dans 5 ans selon toi ?

Le métier de Verteego est d'offrir aux entreprises et collectivités des outils de mesure de leur performance développement durable. Par exemple, Verteego Carbon est un logiciel de comptabilité carbone destiné aux entreprises qui souhaitent certes mesurer mais aussi suivre dans le temps l'impact CO2 de leurs activités. Nous croyons dûr comme fer que de la même façon que depuis des décennies, les entreprises émettent un rapport financier incluant un bilan comptable, ces dernières devront très vite y adjoindre un rapport carbone faisant état de leur bilan environnemental.

Quel est le "pitch" de Verteego pour un indépendant ou une TPE ?

La responsabilité sociétale ne concerne pas que les grands groupes, et les entrepreneurs le savent bien: ils font très souvent bien plus pour la Planète et le bien-être de leurs salariés que de grosses sociétés qui ont elles les moyens de communiquer.
 
Chez Verteego, on s'est donné une mission: celle de démocratiser des outils simples et efficaces de développement durable. Les entrepreneurs peuvent, sur http://www.verteego.com, créer gratuitement leur rapport de développement durable (5 thèmes au choix gratuitement; EUR 29,99/mois pour les 58 thèmes), et sur http://www.verteegocarbon.com, accéder à une solution très simple et pour un coût modique (EUR 500 / site / an) d'évaluation et de suivi de leurs émissions de CO2 selon la méthodologie bilan carbone de l'ADEME.
 
L'idée est que les indépendants et les TPE puissent montrer à leurs clients (souvent des sociétés plus grosses qui elles n'auront pas forcément mis en place une telle démarche!) et consommateurs qu'ils n'ont pas attendu la réglementation pour mesurer et réduire leur impact environnemental.
 
Sur Verteego Carbon, on fait -20% la première année à la communauté d'entreprise-facile jusqu'au 31 août, donc l'abonnement annuel coûte 400 EUR H.T. la première année au lieu de 500 EUR H.T. sur simple mention d'entreprise-facile. Profitez-en!

Quelle était l'idée de départ, a-t-elle évolué dans le temps ?

L'idée a énormément évolué dans le temps effectivement. Au départ, nous voulions réaliser un "Environmental Profiling Software" pour les sociétés industrielles. Puis on s'est élargi au Développement Durable de manière générale, car la Planète, on cherche bien à la mettre au service de l'Homme pour l'éternité, non? Enfin, on a voulu proposer des logiciels aux PME-PMI car on s'est rendu compte de leur déficit de compétitivité en matière de développement durable vis-à-vis des grands groupes, notamment dans les dossiers de réponses aux appels d'offres. 
 
Puis la crise est arrivée, et l'on a réalisé que la moitié des appels entrants émanaient de grands comptes et de collectivités. On a donc repris la planche à dessin et conçu de nouvelles applications destinées quant à elles exclusivement à ces mêmes grands comptes et collectivités, tout en conservant notre offre PME-PMI. Aujourd'hui, nous disposons d'une plateforme logicielle complète permettant aux organisations de gérer l'ensemble de leur responsabilité sociétale: depuis les émissions de gaz à effets de serre jusqu'aux achats durables (la sélection des fournisseurs entre autres sur des critères sociaux et environnementaux) en passant par des indicateurs de développement durable conformes aux standards internationaux notamment de la Global Reporting Initiative - dont Verteego est partenaire. Enfin, on a également développé une activité de bureau d'études en environnement, pour accompagner les clients dans la réalisation de l'éco-étiquetage de leurs produits: par exemple, vous saurez bientôt que votre kilo de pommes, qui vous coûte 2,31 EUR, pèse également X grammes de CO2 à la Planète.
 
Comment gérer les évolutions de son idée initiale ? (Du point de vue personnel, de l'équipe, etc.)

Du point de vue personnel, il faut avoir le courage de changer rapidement de cap et être en éveil permanent sur les déviations par rapport à la route initiale, pour filer un peu la métaphore du cap du navigateur.  
 
Du point de vue de l'équipe, ça n'a pas posé beaucoup de problème car tout le monde souhaite que la société marche, et marche bien. Donc quand c'est la meilleure chose à faire, l'équipe se met rapidement en ordre de marche pour proposer de nouveaux produits, le faire savoir, tout en conservant le même niveau d'exigence en matière d'innovation et de qualité.

Est-ce que chaque action de la journée est orientée vers la rentabilité ou bien une partie de tes équipes travaille sur des sujets moins orientés rentabilité immédiate ?

J'aurais tendance à dire qu'on a une stratégie qui représente notre vision de long terme. Au quotidien, nous sommes tous un peu la tête dans le guidon, pressurisés par les contraintes de livraison aux clients, la maintenance, le développement de nouvelles fonctionnalités, les réponses aux demandes.
 
Donc effectivement, disons que 90% de nos forces sont consacrées à des projets de court terme (horizon 3 mois) quand bien même dans tout ce que nous faisons nous nous appliquons à nous-mêmes ce que nous préconisons, à savoir de travailler coûte que coûte dans le respect de nos valeurs environnementales et sociales. 

Tout le monde se demande comment trouver des clients : comment trouves-tu les tiens ? Comment les conserves-tu ?

Nous trouvons environ un tiers de nos clients par réseau, en faisant des rencontres; un autre tiers sur Internet, en faisant de la pub sur Google ou via nos blogs; et enfin un dernier tiers qui nous est recommandé par nos clients existants. Nous les conservons en disant ce qu'on fait, et en faisant ce qu'on dit. Et aussi en établissant une véritable relation avec eux: nos clients savent qu'avec Verteego, ils auront toujours un interlocuteur expert pour leur répondre. Et ça, ça n'a pas de prix. 

Est-ce qu'il est nécessaire selon toi pour entreprendre avec succès de se transformer en "comptable" et de suivre son argent de très près ?

La trésorerie, c'est le nerf de la guerre. Un euro pas dépensé vaut autant qu'un euro gagné. Donc oui, les entrepreneurs à succès sont nécessairement très pragmatiques, ce qui ne veut pas dire pingres: certaines dépenses sont à voir comme des investissements, des systèmes de management environnemental par exemple :)

Que referais-tu différemment ? 

Plein, plein de choses. Mais en voici 3 qui me viennent facilement à l'esprit: 
  • J'aurais travaillé quelques mois de plus, tout en sachant sciemment que je partais monter ma boite, dans l'entreprise où j'étais pour bénéficier des ASSEDIC;
  • Je démarrerais avec un premier client plutôt qu'avec plein d'idées que je pensais géniales tout seul (car c'est le marché qui décide, in fine);
  • Je serais peut-être moins transparent sur les ambitions de la société; car en communiquant notre succès, on a suscité des vocations. Je pratiquerais donc une politique de confidentialité plus drastique et sélective.

Tu es un Gérant Vert : est-ce que tout le monde peut l'être ? Penses-tu que les questions écologiques représentent une opportunité universelle de faire évoluer son métier de manière positive ?

La question n'est à mon sens pas de savoir si l'on peut l'être. Penser à l'écologie au quotidien est un devoir moral. Antoine de Saint-Exupéry a un jour écrit "nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants". L'entreprise est, comme le citoyen ou l'Etat, un acteur économique et social qui doit prendre ses responsabilités. Maintenant, on a la chance de découvrir qu'on peut aligner complètement son souci environnemental avec ses intérêts économiques donc les premiers à s'engouffrer dans la brèche disposeront d'un véritable boulevard de croissance devant eux.
 
Mettre le développement durable au coeur de ses valeurs d'entreprise, ça facilite le cost killing, ça ouvre de nouveaux marchés, ça motive les salariés, ça satisfait les clients, ça rassure les partenaires, et ça prépare à l'économie de demain où les matières premières énergétiques coûteront des montants faramineux en raison de leur rareté. L'écologie, c'est un pari gagnant à tous les coups. Maintenant, il faut discerner le bon grain de l'ivraie car beaucoup y voient principalement, à tort, une opportunité de communiquer pour surfer sur la vague. Heureusement que personne n'est dupe!


Peux-tu nous donner trois conseils au format Twitter (moins de 160 caractères) à une personne située en province, sans contact dans l'entreprenariat, qui souhaite ouvrir un commerce

  • Que cette personne ne fasse aucun complexe d'infériorité: on n'apprend pas à faire du commerce en école de commerce! La véritable école est celle de la vie des affaires et du commerce. Il paraît d'ailleurs que ce sont des années de chien et qu'un an d'expérience dans la création d'entreprise en vaut 7 à travailler pour d'autres...
  • Que cette personne soit très patiente: quant je regarde notre business plan initial, je réalise qu'on met grosso modo 3 fois plus de temps que prévu à réaliser nos objectifs. Il ne faut pas s'attendre à sortir la tête de l'eau avant 3 années au moins.
  • Qu'il n'y a pas besoin d'être à Paris ou d'avoir des "contacts dans l'entrepreneuriat" pour faire preuve de culot pour trouver ses premiers clients, et de force de persuasion et d'esprit de discernement pour trouver ses futurs associés. L'équipe, c'est clé !
Au fait, Twitter, c'est 140 caractères ;)


author Publié par incwo2 Tue, 03 Feb 2009 09:00:00 GMT

Julien Mechin est le fondateur de cre'ads, une plateforme collaborative de créations graphiques et publicitaires. Vainqueur de l'édition 2008 du concours d'idées d'entreprise, il en est cette année le parrain : l'occasion de faire, avec lui, le point sur son parcours et sur le concours.

1/ Comment vous est venue l'envie d'entreprendre et de créer cre'ads ? Mon envie d'entreprendre est née de plusieurs expériences dans de grandes structures rigides et bureaucratiques. Je souhaitais voler de mes propres ailes et mettre en oeuvre mes propres idées. J'ai donc choisi d'intégrer une formation d'entrepreneurs (le MS Innover Entreprendre de l'ESCP EAP), ce qui m'a permis de mettre au point Cre'ads.

2/ En quelques mots, pouvez-vous nous présenter votre activité et les particularités de votre concept ? Quel entrepreneur n'a jamais eu de difficultés pour trouver un nom de société original et efficace ? Pourquoi ne pas organiser un brainstorming géant sur internet ? Cre'ads est la première agence de communication participative. Notre mission est de centraliser la créativité des internautes pour la mettre au service des entreprises. Nous organisons tous types de concours, pour la création de nom, slogan, logo, design, et bientôt vidéo;

3/ Comment le concours d'idées du salon des entrepreneurs, vous a permis de vous lancer ? En quoi un concours est-il pour un créateur une belle opportunité à saisir ? Quels conseils donneriez-vous pour bien préparer et réussir un concours ? Lors de l'édition 2008 du salon des entrepreneurs, notre concept s'est distingué parmi plus de 300 projets. Devenir "lauréat du salon des entrepreneurs" a été pour nous une vraie carte de visite pour trouver nos premiers clients. Je conseille à chaque entrepreneur de participer à un maximum de concours car cela permet d'affiner son business plan, et en cas de victoire, la visibilité est immédiate. Par ailleurs, je souhaite rassurer les entrepreneurs qui ont peur que leurs idées soient "volées". Sachez qu'une idée seule ne vaut rien, et seule son execution et sa mise en oeuvre vous permettront d'en tirer profit. Participer à un concours de ce type représente une vraie opportunité de discuter de son idée, et de la faire murir.

4/ Cette année, vous êtes parrains de l'événement : pouvez-vous nous présenter ce concours ? A qui est-il destiné ? Comment s'inscrire ? Pour encourager les entrepreneurs, nous avons décidé de donner suite au concours que nous avons remporté en 2008, en co-organisant avec le Salon des entrepreneurs, l'édition 2009 du concours d'idées de création d'entreprise. Ce concours s'adresse à tous les porteurs de projet qui peuvent s'inscrire directement sur le site du concours : www.creads.org/concours-entrepreneurs/ ou bien venir participer sur le stand 256 du salon, qui se tiendra les 4 et 5 février 2009 au Palais des Congrès de Paris. Le lauréat recevra un chèque de 1000 €, ainsi qu'un naming et un logo pour sa société.

5/ En tant qu'entrepreneur, quelles difficultés avez-vous rencontré lors du développement de votre projet ? Quels moyens avez-vous déployé pour les résoudre ? Quelles recommandations donneriez-vous pour les éviter ? Fonder et lancer une société est un projet de vie qui demande un investissement sans limite en temps. Dans ces conditions, il est difficile de conserver une vie personnelle équilibrée. Il est important de se fixer des règles de vie pour rester performant à long terme. Par ailleurs, l'entourage de l'entrepreneur doit absolument être averti et sensibilisé à cette situation.

6/ Quels conseils donneriez-vous à un créateur d'entreprise qui souhaite démarrer une activité ? S'entourer des bonnes compétences, réflechir à deux fois au business plan et foncer !


author Publié par incwo2 Thu, 20 Nov 2008 09:15:00 GMT

Danièle Gombert et Guy Rutily sont les fondateurs de Ever Solutions. Découvrez leur activité et leur vision de l'évolution de l'informatique dans les entreprises.

1/ Comment vous est venue l'envie d'entreprendre et de créer votre société?

Après presque 30 ans passés comme salariés dans des grands groupes informatiques, nous avons fait le constat, comme beaucoup de personnes dans le même cas, que beaucoup d’énergie et d’argent étaient gaspillés sans impact significatif sur l’efficacité du service rendu et surtout sur l’amélioration du métier. Nous avons alors eu l’envie de créer des services pragmatiques utiles aux entreprises, particulièrement aux petites structures afin de les aider à diminuer sensiblement leurs coûts informatiques.

2/ En quelques mots quel est le concept de votre activité ?

Transformer le PC traditionnel en un simple navigateur afin d’éliminer les coûts d’entretien, les coûts de licence ainsi que les soucis liés aux virus, aux changements de versions des logiciels,….. Notre concept, basé sur le « tout en ligne », se décline sous plusieurs formes à partir d’un socle logiciel commun : bornes Internet, Net Computer, clés bootables pour la sécurité des enfants sur le Web, ….

3/ Avec Net Computer vous révolutionnez l'usage de l'ordinateur et d'Internet pour les entreprises. Le marché est-il prêt pour ce changement ?

Nous sommes persuadés que dans très peu de temps le PC classique va évoluer vers des solutions légères telles que le Net Computer. Mais il faut pour cela que les entreprises adoptent une informatique en ligne. L’évolution est en marche. Tous les grands acteurs du marché, même Microsoft, se positionnent et se font concurrence. Mais il est évident que, malgré une progression certaine des solutions SAAS et ASP en général, la majorité des entreprises éprouve encore des réticences à utiliser une bureautique hébergée, même si une grosse entreprise comme Valeo a franchi le pas avec Google Apps et même si elles sont de plus en plus nombreuses à utiliser des Webmails.

5/ Quelles difficultés rencontrez-vous dans le développement de votre projet ?

J’imagine que vous parlez du Net Computer car pour les autres activités nous sommes sur un marché plus « classique ». Comme vous le faites observer dans votre question précédente, le Net Computer est en avance sur son temps. C’est une réalité. Mais la pénétration du marché est totalement liée à celle des services en ligne : plus vite ceux-ci gagneront du terrain, plus vite le Net Computer se développera.

6/ Aujourd'hui que recherchez-vous pour vous développer ?

Pour ce qui concerne le Net Computer, nous recherchons un ou des partenaires dont les services en ligne permettent d’adresser une entreprise complète. Nous sommes persuadés qu’il existe dès aujourd’hui des métiers qui ne nécessitent pas de logiciel propriétaire installé sur le PC. Je pense à des entreprises de service. Si nous pouvions proposer « le poste de travail de l’agent immobilier » ou « le poste de travail du plombier », nous permettrions à ces entreprises de consacrer 100% de leur temps à leur métier plutôt qu’à s’épuiser à faire fonctionner leur ordinateur ou à dépendre de la disponibilité de leurs proches pour le faire. Le temps d’un salarié, d’un dirigeant ou d’un tiers a toujours un coût.

Pour les bornes, nous travaillons avec des partenaires qui souhaitent déployer nos solutions directement ou indirectement. Ce sont aussi bien des organisateurs de salons, des vendeurs de bornes « physiques », des prestataires spécialisés dans l’affichage d’écrans dans les vitrines ou les espaces publics que des chaînes d’hôtels qui souhaitent des solutions d’accueil ou d’affichage pour leur clientèle.

Enfin, pour nos clés, nous fournissons le moyen physique de connecter les enfants sur une liste blanche de sites et nous travaillons avec des acteurs du marché qui ont suffisamment la confiance de parents pour que ces derniers utilisent, presque les yeux fermés, les listes de sites qu’ils ont préparées à l’intention de leurs enfants. Il peut s’agir d’éditeurs de contenus pour enfants, de fournisseurs proches du monde de l’Education, de groupes de presse pour enfants, …


author Publié par incwo2 Thu, 23 Oct 2008 16:17:00 GMT

Guy Wiriath est le fondateur de 2hchrono.fr. Il nous parle de son activité, de ses projets et propose quelques conseils pour bien démarrer dans le e-commerce.

1/ Comment vous est venue l'envie d'entreprendre et de créer 2hchrono.fr ?

Une envie, une intuition et une preuve : l'envie de créer une entreprise internet était là, l'intuition que la livraison rapide était un facteur différenciant et la preuve est venue de Fia net : dans son étude du 1 semestre 2008, il ressort que les clients sont au moins aussi sensibles aux délais de livraison qu'aux risques de paiement !

2/ En quelques mots, pouvez-vous nous présenter votre activité et les particularités de votre concept ?

2hchrono est un site de Ecommerce qui livre en 2H les commandes de ses clients.

Tout le monde sait ce qu'il va faire dans les 2H, alors si vous avez besoin d'un mini conf call à 100€, d'un bon vin pour remercier un client, d'un détecteur de radar avant de partir ce soir, vous l'aurez sur 2Hchrono au même prix qu'ailleurs, sans perdre de temps : nous ne facturons pas la livraison par coursier en 2 heures qui est disponible à Paris et dans quelques communes limitrophes. Nous nous appuyons sur les services d'une plateforme : dejala.fr

3/ Aujourd'hui 2Hchrono.fr est un service localisé en région parisienne : quels sont vos projets de développement ?

Nous allons rapidement étendre la zone de livraison parisienne et développer ente 6 et 10 villes en province en 2009, bienvenue à vos lecteurs !

4/ Quelles sont, selon vous, les clés de la réussite quand on se lance dans le e-commerce ?

Réfléchir beaucoup de choses en amont afin de ne plus être en train de construire quand il s'agit de vendre… par exemple, nous avons très longuement analysé les offres en présence en matière de plateforme logicielle Ecommerce avant de choisir Prestashop qui en plus est gratuit.

Nous avons aussi simulé des campagnes en mots clés, ce qui nous a permis dés le lancement en septembre d'avoir un véritable chiffre d'affaires.

5/ Quelles difficultés avez-vous rencontré lors du développement de votre projet ?

Trouver les cibles : la livraison en 2H c'est formidable et ça plait à tout le monde, certains seulement achètent… le cadeau, l'urgence, le B2B, le désir immédiat, autant de positionnement possibles pour la boutique instantanée !

6/Quels moyens avez-vous déployé pour les résoudre ?

Tests de discours, tests de campagnes, tests de produits. Avoir des parti-pris, être à l'écoute des utilisateurs, rappeler les clients un par un.

7/ Quelles recommandations donneriez-vous pour les éviter ?

Il n' y a pas d'erreurs à éviter, la seule erreur à éviter c'est de reproduire une erreur dont on a déjà la connaissance. Une erreur est donc acceptable si elle est inconnue et nouvelle. Sinon c'est de l'entêtement…

8/ Quels conseils donneriez-vous à un créateur d'entreprise qui souhaite démarrer une activité ?

Se préparer un maximum pour ne plus douter après !

Si accompagner le développement de cette activité en province et partager l'aventure de 2hchrono.fr vous intéresse, n'hésitez pas à contacter Guy Wiriath via le formulaire sur son site.


author Publié par incwo2 Tue, 29 Jul 2008 09:25:00 GMT

Dan Cuquemy est fondateur-associé de la société CROSSING ARTS. Découvrez son parcours de créateur et son projet.

1/ Comment vous est venue l'envie d'entreprendre et de créer votre société ?

Comme beaucoup de choses dans la vie, ce fut une affaire de rencontre, la bonne personne au bon moment.

En septembre 2006, alors que je songeais à quitter mon entreprise pour retrouver un poste de directeur informatique ailleurs, un de mes cousins, Eric, est venu me voir pour me parler de ses projets qu’il avait dans le domaine artistique : musique, vidéo, création de concepts pour la TV. J’ai tout de suite adhéré et dans un premier temps je l’ai aidé en lui réalisant son site web. Petit à petit, l’idée de m’investir plus encore a grandi.

Alors quand 7 mois plus tard j’ai eu l’opportunité de partir de mon entreprise dans de bonnes conditions, ce n’était plus pour rechercher un poste de directeur informatique mais bien pour créer une société avec mon cousin.

2/ En quelques mots, quel est le concept de votre entreprise ?

Nous avons créé notre entreprise, CROSSING ARTS, en avril 2008, soit un an après que j’ai quitté mon ancien poste. CROSSING ARTS a pour vocation d’aider ses clients à développer leur Image sur tout support média : Vidéo, création sonore, création web, impression numérique, communication par l’objet, mise en place d’événements...

Avec un axe fort de développement qui est celui du Rich Media : intégration et synchronisation de la vidéo, du texte, de l’audio et des images au sein d’une même page web pour des domaines comme le marketing, la communication ou encore la formation.

3/ Vous lancez-vous seul ou avec des associés ou partenaires ? Pourquoi ce choix ?

Nous sommes 2 associés spécialisés l’un dans la vidéo et l’autre dans l’audio. Nous travaillons également avec quelques partenaires, notamment des spécialistes de la communication, du marketing on line et de l’impression numérique.

Ce choix est dicté par la volonté de simplifier les démarches pour nos clients en leur offrant un guichet unique pour les aider à développer leur Image.

4/ Quelles difficultés, joies, freins avez-vous rencontrés dans le cadre du développement de votre projet ? Comment les avez-vous résolus ?

Les principales difficultés sont liées à la complexité du parcours de création d’entreprise. Plus on en apprend sur le sujet et moins on le comprend !

Il nous a fallut pas mal de RDV chez l’expert comptable et le juriste pour assimiler le vocabulaire du créateur et parvenir à remplir correctement le fameux formulaire M0. D’autant que tous les gens de notre entourage avaient un avis sur le meilleur statut ou le type de gérance à adopter, preuves à l’appui !

Au final, vous vous forgez votre propre opinion grâce aux explications des experts et la joie d’être enfin votre propre patron vous fait oublier tout le reste.

5/ Quels conseils donneriez-vous à un créateur qui souhaite lancer son activité ?

De la lancer tout simplement ! Si on attend que toutes les conditions soient réunies alors on entreprend malheureusement jamais.

Bien sûr, il faut que les objectifs soient concrets, réalistes et acceptables avec une date d’échéance connue.

Ensuite il y a effectivement une part de risque mais si l’on sait s’entourer, notamment d’un bon expert comptable, elle peut être limitée. Ce qui permet de se consacrer complètement à son cœur de métier et de s’épanouir.


author Publié par incwo2 Fri, 04 Jul 2008 09:24:00 GMT

Stéphane Dugon est le fondateur de www.global-council.com, un réseau d’experts au service de la gestion globale de l’entreprise dont l'originalité réside sur la sélection de ses membres selon des critères de comportement éthique. Il nous présente son activité.

1/ Pouvez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots ?

Après avoir été diplômé de l'Institut Supérieur de Gestion à Paris, j'ai intégré un cabinet d'expertise comptable et de commissariat aux comptes fondé par quatre associés issus des "bigs".

Après quelques années d'expériences, j'ai créé mon propre cabinet qui compte aujourd'hui dix collaborateurs pour environ 250 dossiers traités dans de nombreux domaines d'activité et sous forme de mission de tenue, de révision, de conseil ou de commissariat aux comptes. J'ai associé un manager depuis près de deux ans.

2/ Comment vous est venue l'envie de créer Global Council ?

Au cours de ma vie professionnelle, il m'est arrivé de rentrer en conflit soit avec des clients soit avec certains des consultants auxquels ces clients faisaient appel. Il m'est apparu rapidement que ces conflits n'étaient pas liés à des problèmes techniques mais plus à des problèmes de différence de comportement de chacun. Il m'a donc semblé important de créer ce réseau qui va répondre aux besoins de clients et qui va permettre aux consultants de mieux travailler entre eux.

3/ Vous avez créé votre société et cotoyé de nombreux entrepreneurs, a quels besoins des entrepreneurs répond Global Council ?

Lorsqu'ils font appel à un consultant externe, les entrepreneurs regardent en priorité la qualification du consultant et le prix de la prestation. La pérennité de la relation n'est cependant possible que si les valeurs sont partagées. GLOBAL COUNCIL n'intervient pas sur les tarifications car notre objectif est avant tout de mettre en avant la recherche d'excellence de ses membres. GLOBAL COUNCIL est un réseau d'experts destiné à des clients eux-mêmes en recherche d'excellence.

4/ Une entreprise qui démarre peut-elle/doit-elle avoir les mêmes exigences d'excellences qu'une entreprise bien installée dans son métier depuis plusieurs années ?

L'excellence fait partie des valeurs fondamentales de l'entreprise qui réussi. Etant en relation avec de nombreux chefs d'entreprises, je constate chaque jour que la réussite de l'entreprise n'est pas uniquement liée à son projet ou à son activité mais surtout à la personnalité de son dirigeant qui sait influer ses valeurs à toute son équipe.

5/ Pouvez-vous nous présenter Global Council ?

GLOBAL COUNCIL regroupe des consultants représentants près de quarante métiers autour de valeurs communes que nous avons qualifiées d'éthique. Nous nous sommes rapprochés de personnalités dans ce domaine qui se sont constituées en comité d'éthique indépendant et qui ont rédigé une charte.

L'originalité de ce réseau est basée sur le fait que ce sont les clients des consultants qui vont les évaluer et crédibiliser ainsi l'ensemble de la démarche. Fort de ces valeurs, le réseau pourra communiquer et les retombées favoriseront directement ses membres.

Résolument axé vers le monde des affaires mais respectueux de la société civile, nous considérons que l'apport de GLOBAL COUNCIL est novateur pour l'ensemble des acteurs. D'une part pour les clients des membres car ils auront la certitude de travailler avec des consultants éthiques et d'autre part pour les membres eux-mêmes car ils auront la possibilité de communiquer sur ces valeurs auprès des tiers. D'ores et déjà, nous avons constaté des mises en relation entre les premiers membres fondateurs.

A ce stade, et avant la mise en ligne du site fonctionnel, nous recherchons les 100 premiers membres fondateurs. Le site internet a été ouvert le 9 juin 2008 et nous avons déjà recueilli 31 adhésions. Nous pensons qu'à ce rythme, nous pourrons organiser le congrès fondateur dès le 4ème trimestre 2008.

Je tiens à préciser que GLOBAL COUNCIL a une vocation européenne.

6/ Comment rejoindre GLOBAL COUNCIL ?

Après son inscription en ligne sur www.global-council.com , le membre passera un entretien avec le comité d'éthique afin de valider son adhésion.

Son inscription ne sera définitive qu'après avis favorable du comité. Une cotisation sera demandée à chaque membre afin de permettre au réseau de se développer en intégrant de nouveaux membres et en lançant des opérations de communication.

7/ Est-ce qu'un entrepreneur peut déjà trouver un consultant sur www.global-council.com ?

Le site fonctionnel ne sera mis en ligne qu'à compter du congrès fondateur. Toutefois, les entrepreneurs peuvent déjà consulter la liste des premiers membres fondateurs sur le site.


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