author Publié par incwo Wed, 16 Mar 2011 21:57:00 GMT

Bonjour M. Saingré, vous dirigez l'incubateur d'Advancia depuis plus de sept ans. Pouvez-vous nous présenter ses spécificités ?

Il y a sept ans j'ai créé cet incubateur à Advancia pour offrir aux entrepreneurs un lieu où ils pourraient se donner les moyens de réussir leur pari. C'est un centre d'entrainement. L'entrepreneur y travaille son projet avec un entrepreneur, créateur de son entreprise. Des experts l'aident à intégrer les compétences indispensables pour convaincre ses clients, financer son projet et développer son leadership.

L'accompagnement se fait en groupe et individuellement. Chaque année une promotion accueille pendant six mois, trente entrepreneurs de toute origine, âge, secteur d'activité et à tous les stades de maturité du projet d'entreprise.

Dans le monde des incubateurs nous nous distinguons en ce que nous faisons d'abord le choix de l'entrepreneur.

Comment définiriez-vous le métier d'accompagnement des entrepreneurs ?

A l'incubateur nous croyons en l'amitié, en l'exigence et au profit. Accompagner un projet c'est avoir le courage de dire ce que l'on croit, de fixer un niveau d'exigence pour le travail et la performance fournis par l'entrepreneur et l'inciter à tirer profit de toutes les critiques, particulièrement des plus virulentes. Accompagner c'est enfin être capable de dire et de faire à la place si c'est nécessaire. 

En sept ans, avez-vous constaté une évolution importante dans l'environnement de la création d'entreprise en France ?

En sept, tout ou presque a changé en matière de création d'entreprise, particulièrement dans le monde de l'accompagnement des créateurs.

Les jeunes autrefois indifférents sont motivés par la création d'entreprise dans laquelle ils voient un moyen d'expression et de construire une carrière professionnelle. L'offre d'accompagnement a explosé. Elle s'oriente insensiblement vers une offre d'apprentissage par l'expérience. Elle répond en cela au besoin d'apprendre différemment et à la spécificité de la démarche de création qui est un parcours d'apprentissage.

Les incubateurs aussi font flores dans les écoles et sur tous les territoires. Là aussi les choses changent. L'exemple d'internet les pousse à mettre en question l'utilité des sacro-saint business-plans et études de marché au profit de l’expérimentation, du PowerPoint et du storytelling.

En matière soutien à l’innovation, les objectifs assignés aux organismes qui accompagnent n’ont pas changé : Le mot d’ordre reste de valoriser l’innovation technologique (sortie des laboratoires de recherche) par tous les moyens. Lorsque la valorisation de l’innovation passe par le biais de la création d’entreprise, les incubateurs ont pour objectifs de mettre en lien l’équipe entrepreneuriale réunie autour de l’innovation technologique avec l’environnement économique : dans ce cas, les fonds d’investissements, les experts qui traduisent les propositions en débouchés commerciaux ou en valeur financière, les organismes publics, en France Oseo, les agences, instituts de recherche, les agences administrative, les fonds de prêts….

Ce qui a changé ce sont les modalités de valorisation. L’impact de la génération Internet et des pratiques de la Silicon Valley induisent des comportements nouveaux et de nouvelles manières de valoriser l’innovation. Sur Internet on ne valorise plus l’innovation de la même manière que dans les technologies traditionnelles.

La légitimité se décrit en « Killer application » et doit se raconter, comme on me l’a dit en une phrase : « je suis le AAA du XXX ». Sur ce marché ou le premier en notoriété prend tout, la légitimité se construit en deux phases : montrer qu’on intéresse (un prototype qui touche un public) ; être capable d’attirer une gloire de l’internet, un Angel : un type qui a la confiance des investisseurs et qui est réputé capable de brasser de l’argent d’en faire !

De nouveaux acteurs surfant sur cette vague font leur apparition. Ils reproduisent des modèles d’incubateurs de la vallée Ycombinator, TechStars… et attirent des entrepreneurs en promettant une expérience qui optimisera leur chance de lever des fonds et des Angels…

L’accompagnement dans ce cadre est collectif là ou il était individuel. Le focus porte sur la capacité à « pitcher » son modèle en 10 minutes sous les feux de la critique des entreprenautes et des acteurs de la toile. Le business-plan est moins important que l’application et si les modèles économiques font rêver, c’est la technologie, les algorithmes de développement qui gouvernent.

Il faut être capable résoudre techniquement des équations commerciales…

Avez vous également constaté une évolution des entrepreneurs qui rejoignent votre incubateur ? De leur préparation, motivation, envie, compétence ?

Il semble que cette nouvelle vague, bulle apporte avec elle le même rêve de fortune que l’on peut discuter. Elle apporte en même temps des effets vertueux comme : l’intérêt croissant pour l’entrepreneur qui faisait rêver et qui maintenant rassure parce qu’il affiche en plein jour son besoin de soutien. L’implication formelle des chefs d’entreprise dans les problématiques de soutien des entrepreneurs. Ils sont restés longtemps absents et centrés sur leurs soucis (rémunération, reconnaissance…) depuis moins de dix ans ils sont présents et les ainés soutiennent maintenant activement et durablement leurs pairs (Cf. l’institut de mentorat créé 2005 par un chef d’entreprise) et des initiatives de plus en plus nombreuses autour de l’argent et de la réassurance et de la mise en réseau. Elle présente enfin la démarche entrepreneuriale comme vertueuse et riche d’opportunité même si l’entreprise ne voit pas le jour ou pas longtemps.

Quant aux entrepreneurs, ils éprouvent les mêmes difficultés que par le passé. Ils restent freinés par l'anxiété et l'isolement. Les jeunes sont davantage dans l'action mais peinent à prendre du recul. Les plus agés ont du recul et peinent à tenter des actions. Les deux partagent toujours la même difficulté à affirmer le parti pris qui leur permettra de se déterminer pour décider et agir. Cependant ils sont moins réticents. Ils apparaissent plus précis et plus engagés, plus ouvert à l'entrée de partenaires financier, moins écrasés par la figure de l'entrepreneur "ce héros" bref, toujours avec autant de talents et toujours aussi sympas. 

Voir le site de l'incubateur d'Advancia.


author Publié par incwo Fri, 11 Mar 2011 19:19:00 GMT

Nous interviewons aujourd'hui Alain Garnier, sérial entrepreneur et actuellement CEO de Jamespot. 

Bonjour Alain, vous avez une riche expérience d'entrepreneur, pouvez-vous nous en présenter les principales étapes ?

Bonjour Guillaume, c'est vrai qu'après une quinzaine d'année dans le numérique et avoir lancé trois boites...c'est une expérience riche à défaut d'être un riche entrepreneur :-) Ce qui m'anime depuis toujours c'est la création, le début, de l'idée à l'action, la mise sur le marché, puis de voir ses services utilisés. Et ce avec des associés, car j'ai toujours eu la chance d'avoir des associés passionnants avec moi...même si parfois d'est dur et difficile.

Ma première boite (ARISEM) a été lancée en 1996, revendu en 2003 (à Thales), ma deuxième (Evalimage) en 2003 revendu en 2007 à TheCrmCompany et Jamespot, lancée en 2005 dont je suis CEO, spécialisée dans les réseaux sociaux d'entreprise qui en est au cœur de son envol. 

Quel fut votre moment le plus difficile et comment avez vous réagi ?

Sur chaque boite on a des VRAIS coups durs.

Pour ARISEM, c'est par exemple le jour, lendemain d'un 11 septembre funeste, quand tous les fonds qui étaient prêts à financer la boite pour un second tour de table nous ont laché. Suivis de près par nos investisseurs. On s'est retrouvé en moins de quinze jour de l'euphorie à l'enfer. A devoir faire un plan social lourd. A gérer dans l'urgence et sans cash. J'ai réagi en cherchant des repreneurs, en montant des plans alternatifs. Une période dure sur le plan des nerfs. J'en suis sorti quand un investisseur privé nous a racheté, comme groggy. Mais comme je le disais à l'époque, quand on revient de la "mort", plus rien ne vous fait peur...

Ou encore sur Jamespot, quand notre stratégie de croissance sur le Net a été stoppée net par Google qui nous a désindexé du jour au lendemain, et ou on a perdu 80% de notre trafic et de nos revenus... Si cela avait été ma première boite j'aurai peut être lâché l'affaire. Mais je savais qu'il fallait tenir bon, et accepter d'être sorti du jeu quelque temps pour mieux y revenir. 6 mois plus tard, le trafic est revenu. Mais 6 mois c'es l' éternité dans une Startup!

Vous avez géré des croissances fortes, quels enseignement en avez-vous retiré ?

Pour ARISEM on est passé en effet de 2 à 20, premier pallier en autosuffisance, puis de 20 à 100 par levée de fond.

Ce que j'ai retenu, c'est que le facteur humain est plus que clé. D'abord aux niveaux des associés. Et qu'il faut sans cesse remettre en question l'organisation, les objectifs de chacun. Et qu'à mesure que la taille augmente, il faut davantage aller vers une exécution sans faille et une vision très claire de la stratégie pour déployer au quotidien. Cela peut paraître comme une évidence, mais à 200km/h il faut tenir le volant de manière très ferme... là ou à 20km/h, on peut tourner vite sans dommages. Facile à dire, mais difficile à faire comme le disait ma grand-mère.

L'autre enseignement, c'est que plus la boite grandit, plus la partie finance et maitrise des budgets est cruciale. Car on ne peut pas "éponger" un écart des ventes avec la trésorerie courante ou encore les salaires des fondateurs. Donc, plus on est gros, plus il faut être prévisible. Ce qui reboucle sur mon premier point d'exécution.

A propos de croissance forte, c'est le cas actuellement pour Jamespot, votre dernière aventure ?

On a doublé de chiffre d'affaire entre 2009 et 2010. Avec de belles références grands comptes,mais aussi de nombreuses PME qui s'équipent. Donc oui, c'est une phase d'accélération importante. Mais depuis le début on est profitable, pour maitriser cette croissance. 

Quel sens donnez-vous à l'explosion des réseaux sociaux d'entreprise ?

Ma vision est que les usages du Web grand publics rentrent dans l'entreprise. Et que le levier qu'on trouve sur Facebook pour soi, est déclinable dans les entreprises. Une PME a par exemple tout intérêt regrouper son écosystème (partenaires, clients, experts, journalistes, prospects...) au sein d'un réseau social privatif pour y établir une relation permanente et sans effort. C'est une nouvelle manière de faire du CRM (relation client), on appelle ca le SocialCRM. Une PME qui met en place ce type de solutions gagne tout simplement ne visibilité auprès de sa communauté mais aussi des appels entrants de prospects qu'on avait pas contacté depuis longtemps.

Et comme vous m'en donnez l'occasion, le mieux est de se lancer et de l'essayer ! C'est gratuit et c'est ici : http://www.jamespot.pro/fr/demarrer


author Publié par incwo2 Fri, 11 Mar 2011 10:47:00 GMT

Pouvez-vous nous présenter Pourseformer, en quelques mots ?

Pourseformer est un site d’information sur la formation, l’emploi et la carrière destiné aux salariés, demandeurs d’emplois et aux professionnels. Le site comprend une base de données recensant l’intégralité de l’offre de formations en France (stages courts, diplômes…). A travers ses différents articles, on peut connaitre ses droits en matière de formation et bénéficier de conseils clefs en matière de formation, d’évolution professionnelle, de carrière et d’emploi…


Comment sait-on qu'on est prêt au changement de projet professionnel ? Quelles sont les bonnes questions à se poser ?

Envie d’évoluer, de progresser, de changer de voie… après quelques années dans un même poste, une même entreprise… on peut avoir le sentiment de faire du surplace. Avant de se lancer, mieux vaut bien peser le pour et le contre. Reste à savoir ensuite si l’on a envie de faire le grand saut ou de progresser « dans la continuité », au sein de son entreprise par exemple. Si l’on doute, mieux vaut ne pas se précipiter pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. La première étape consiste à définir son projet professionnel et faire le point sur ses motivations. On peut commencer par lister ce que l’on ne veut plus faire et pourquoi on ne veut plus le faire. Exemple : un commercial peut ne plus supporter d’être toute la semaine à l’hôtel mais avoir envie de continuer à exercer une fonction commerciale. Après avoir fait le point sur vos attentes et vos motivations, il vous faut alors recenser les métiers ou les postes vers lesquels vous aimeriez aller. Si vous n’avez pas d’idée précise en tête, un bilan de compétences peut vous aider à y voir plus clair. Grâce à des tests et à des entretiens avec un conseiller, il vous permettre de définir un projet professionnel.

Les règles d’or : il faut être capable de se remettre en cause, écouter les critiques, avoir envie d’apprendre : en résumé : faire preuve de souplesse.

Pour savoir si vous êtes prêts, faites le test

Quelles sont vos prochains événements pour bien se former ? Où se dérouleront-ils ?

Le Salon de la Formation et de l’Evolution professionnelle se tiendra pour Lyon les 18 et 19 mars Palais du Commerce dans le 2e arrondissement. Celui de Paris se déroulera  les 25 et 26 mars à Paris expo Porte de Versailles Pavillon  Ces rendez-vous sont incontournables pour tous ceux qui désirent évoluer professionnellement, se réorienter, compléter ses connaissances ou acquérir de nouvelles compétences.

Comment obtenir un badge  pour vos prochains salons ?

Vous pouvez imprimer votre invitation gratuite en suivant les liens ci-dessous.

 
Quelles informations ou quels services les porteurs de projets ou les salariés souhaitant créer leurs entreprises pourront-ils retrouver sur vos salons ?

Sur le Salon de la Formation et de l’Evolution professionnelle de Lyon : Parmi les exposants, des centres de bilans de compétences, des cabinets de coaching, des organismes de financements pourront renseigner les visiteurs porteurs de projet. Concernant la création d’entreprise, la CCI de Lyon est la plus à même de renseigner les futurs créateurs d’entreprise.

Sur Salon de la Formation et de l’Evolution professionnelle de Paris : Parmi les exposants, des centres de bilans de compétences, des cabinets de coaching, des organismes de financements pourront renseigner les visiteurs porteurs de projet et la création d’entreprise ; mais aussi les départements de formation continue des universités et écoles. Concernant la création d’entreprise, la journée du samedi sur l’Espace cadres est consacrée à la création d’entreprise.


Y-a-t-il des animations ou conférences dédiées aux futurs créateurs d’entreprises sur ses événements ?

Sur le Salon de l’Evolution professionnelle de Paris, ceux qui veulent créer leur entreprise pourront assister à la conférence : «  Création d’entreprise, auto-entreprenariat : quels avantages, quelles limites ? » Le vendredi 25 mars à 16h00 avec Noël Collin, conseiller ADIL ; Isabelle Arbelot, boutique de gestion PaRIF ; Alain Tonnelier, conseiller en formation continue CIBC de l’Académie de Créteil ; Armel Guillet, directeur du développement et de la communication en Fongecif en Ile de France.


Un salarié peut-il utiliser le DIF ou le CIF, pour se former à la création d'entreprise et travailler sur son propre projet ? Que doit-il faire ?

Ces deux droits à la formation répondent à des logiques différentes.

Avec le DIF, chaque salarié bénéficie d’un crédit annuel de 20 heures de formation (ou plus dans certaines branches professionnelles) cumulables sur 6 ans au titre du droit individuel à la formation. (Il faut justifier d’au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise.)

Cependant, pour en bénéficier l’accord de l’employeur est indispensable.

C’est la principale différence avec le CIF (congé individuel de formation) qui se fait à l’initiative du salarié. L’employeur ne peut le refuser : le salarié lui demande une autorisation d’absence qu’il peut simplement décaler dans le temps. La demande de financement se fait directement à l’organisme financeur (Opacif ou Fongecif) qui accepte ou non votre projet.

Si vous souhaitez suivre un stage de votre choix mais que votre employeur ne l’entend pas de cette oreille, le CIF peut être la solution.

Autre différence notoire entre les deux dispositifs : alors que dans le cadre du DIF, la durée de formation est au maximum de 120 heures, le CIF permet de se former pendant un an à temps plein ou mille deux cents heures à temps partiel.

C’est le dispositif idéal pour suivre une formation longue de son choix, à son initiative, principalement pendant le temps de travail. En outre, il permet de retrouver son poste (ou un équivalent) à son issue. Un avantage loin d’être négligeable, à l’heure où le marché de l’emploi reste incertain.

A noter tout de même : grâce à une loi récente, il est désormais possible d’utiliser son DIF après son départ de l’entreprise.

Il est possible d’utiliser l’un ou l’autre de ces droits pour se former à la création d’entreprise avec une précaution : veut-on en parler à son employeur ?, en sachant que c’est ce dernier qui décide du financement dans le cadre du DIF et donne une autorisation d’absence dans le cadre du CIF. A noter, une récente loi permet de demander un CIF hors temps de travail : ce qui permet de se former incognito. Seule condition : la durée minimale de la formation doit être de 120 heures

Autre critère à prendre en compte : la durée de la formation. Un stage court permet d’avoir des repères, de pointer les étapes de la création à respecter (étude de marché, réalisation d’un business plan…), d’acquérir des savoir-faire spécifiques… alors que les formations longues représentent davantage un accompagnement sur le long terme essentiel lorsque l’on veut structurer son projet. Un conseil : dans le cadre du CIF, renseignez-vous bien afin de savoir si l’organisme financeur finance le cursus que vous avez choisi.

Retrouvez toutes les informations sur Pourseformer


author Publié par incwo2 Fri, 11 Feb 2011 09:21:00 GMT

En 2010, David Rossillon participait à l'édition 2010 du concours de la création d'entreprise. Il nous explique comment ce concours a été un tremplin pour son activité.

Bonjour, David. Tout d'abord, pouvez-vous nous présenter votre activité en quelques mots ?

Je suis fondateur de la société Libre Art Bitre, spécialisée dans la création de mobilier ou d'objets de décoration sur mesure, réalisés à partir de matériaux recyclés.
Une nouvelle forme de conception adaptée à notre époque et qui s’intègre dans le cadre du développement durable.
Je propose des études gratuites et personnalisées, pour les particuliers ou les professionnels.

Vous avez participé, l'an dernier, à la deuxième édition du Concours National de la Création d'Entreprise, organisé par Créatests : pourquoi avoir fait la démarche de participer à un concours ?

Comme j’aime les chalenges, je voulais mettre à l’épreuve mon concept, et c'est par l’intermédiaire du site de Gautier Girard que j’ai pris connaissance de ce concours, qui m'a semblait une bonne opportunité pour tester mon projet.

Que recherchiez-vous ?

Ce concours était l’occasion de voir si ma démarche artistique était compatible avec le développement d’une activité professionnelle.

Que perceviez-vous comme intérêt, a priori ?

L’intérêt de ce concours était d’avoir un regard professionnel sur l’ensemble de l’activité.

Je me suis chargé, seul, de mettre en place le concept, de créer l’identité visuelle de Libre-Art-Bitre, le logo, les documents liés à la communication, le site internet, les photos, j’ai réalisé mes propres études pour le développement de l’entreprise, j'ai analysé les aspects financiers et la viabilité du projet, les cibles clients et les objectifs que je me fixais dans un avenir proche.

Aussi, je voulais être jugé autrement que sur le plan artistique et obtenir une reconnaissance professionnelle par rapport à l’ensemble de mon projet.

Vous avez terminé 2nd de ce concours : Qu'est-ce que cette participation et ce résultat vous ont apporté ? Qu'est-ce qui a séduit le jury dans votre projet ?

Le dossier à présenter aux membres du jury est très complet.  Je pense avoir convaincu en ayant proposé un projet homogène dans son ensemble, sûrement incomplet, mais suffisamment cohérent pour qu’il soit retenu.
Ce classement fut un soulagement, par rapport à la viabilité de mon concept. Il m'a apporté une motivation accrue et m'a permis de bénéficier de lots utiles à la poursuite de mon activité.


Quels conseils donneriez-vous à un créateur ou entrepreneur pour réussir sa participation à un concours ?
Avant tout,

je pense qu’il faut croire en ce que l’on fait, le présenter du mieux possible y mettre toute sa conviction et, quelque soit le résultat, persévérer dans son entreprise.

Merci David pour ce témoignage.

 

Comment s'inscrire au concours ?

Si vous souhaitez participer à la 3e édition du Concours National de la Création d'Entreprise organisé par Créatests, vous avez jusqu'au 5 avril pour déposer votre dossier.

Pour télécharger le dossier de candidature : cliquez-ici 

Ce concours est ouvert à toute personne venant de créer son entreprise ou ayant pour projet de création dans les 12 mois à venir.  

entreprise-facile est partenaire de la 3e édition du Concours National de la Création d'entreprise.

 


author Publié par incwo2 Wed, 02 Feb 2011 09:46:00 GMT

Vous organisez la 3e édition du Concours National de la Création d'Entreprise : pouvez vous nous présenter cette édition en quelques mots ?

Le Concours National de la Création d'Entreprise, organisé par Creatests, s’adresse aux créateurs d’entreprises qui viennent de créer ou qui ont pour projet de créer leur entreprise. Le but de ce concours est de mettre en lumière 3 projets, qui seront désignés par un jury de professionnels, et de les aider à se concrétiser.

Pourquoi est-ce intéressant de participer à un concours, de manière générale, lorsqu'on crée une entreprise ?

Au-delà des lots attribués aux lauréats qui représentent des aides souvent précieuses, un concours comme celui-ci est avant tout l’occasion pour tous les candidats de regarder leur projet autrement et de se poser des questions qu’ils ne s’étaient peut-être encore jamais posées jusqu’ici. Après avoir participé à un concours, on doit détenir une meilleure connaissance de son propre projet et, de ce fait, tenir un meilleur discours de présentation face à d’éventuels financeurs par exemple. Au final, tout le monde est donc gagnant. C’est une belle expérience, remplir un dossier de candidature demande une réelle implication et parfois même de l’imagination.

Puis si on remporte un concours, c’est une belle publicité assurée pour son projet. Dans le cadre du 3ème Concours National de la Création d’Entreprise, les résultats seront diffusés sur Internet via de nombreux sites, e-mails et Newsletters et une remise officielle des prix aura lieu en présence de journalistes.

Chaque concours a ses spécificités, et il ne faut pas hésiter à multiplier les candidatures pour se poser toujours davantage de questions sur son projet et augmenter sa visibilité et ses chances de réussite. Nous sommes bien évidemment conscients que le temps est précieux pour tout entrepreneur, et c’est pour cette raison que nous faisons en sorte que le dossier de candidature soit à la fois complet pour pouvoir aborder tous les principaux points et évaluer justement chaque projet, et court afin de permettre à chaque participant de ne pas y consacrer trop de temps.

 
Qui peut participer à ce concours ? Y  a t-il des thématiques spécifiques ?

Ce concours est ouvert à toute personne venant de créer son entreprise dans les 12 mois précédant la date de participation au concours, ou ayant pour projet de créer son entreprise dans les 12 mois à venir.

Le jury désignera les 3 meilleurs projets sur l’ensemble des dossiers reçus. Il n’y a pas de thématique spécifique pour cette 3ème édition mais c’est une idée que nous avons en tête pour les prochaines, en fonction du nombre de participations cette année. Car plus nous recevrons de dossiers, plus il nous faudra naturellement en récompenser.

Quels seront les critères de sélection du Jury ?

L’idée de création est bien sûr le 1er critère de sélection. Celle-ci doit être à la fois originale et réalisable. Elle doit intéresser un marché et être financièrement pérenne à court ou moyen terme. Le jury va également apprécier la concordance entre le projet et les compétences de son porteur, ainsi que les démarches qui vont permettre d’aboutir à la création. Chaque partie du dossier a son importance et sera évaluée à l’aide d’une grille de notation.

Il est important de souligner qu’il ne s’agit pas d’un concours à l’innovation. Tous les créateurs sont invités à y participer.

Que remportera le lauréat ?

Chaque lauréat se verra attribuer un ensemble de lots destinés à l’accompagner tout au long de la phase de création puis dans la gestion de son entreprise. Nous avons en fait cherché à constituer des boîtes à outils pour chaque gagnant. Le projet vainqueur remportera ainsi un chèque de 1000 euros, une étude de marché d’une valeur de 1000 euros, un accompagnement au financement de son entreprise, la création d'un dossier et d’un communiqué de presse et leur diffusion, des logiciels de gestion et de bureautique, un site Internet, un logo, des supports print… La valeur totale des lots qui seront remis aux 3 lauréats s’élève à plus de 14 000 euros.

Comment valoriser la présentation de son projet  lorsqu'on participe à un concours ?

Il faut savoir prendre du recul par rapport à son projet, rester objectif. Ne pas mettre en avant ses seuls atouts et points forts tout en évitant d’évoquer ses faiblesses. Il faut justement ne pas hésiter à aborder les limites, et y apporter d’éventuelles solutions. Cela ne fera que mettre en avant le caractère objectif du dossier, qui est souvent apprécié par le jury dans un concours. Puis, il ne faut pas oublier qu’un jury est forcément composé de professionnels et que leur rôle va justement être de déceler les points faibles. Il est donc inutile de les occulter du dossier.

Ensuite, il faut montrer, à travers le dossier, une réelle implication dans son projet d’une part et dans le concours d’autre part. On peut retranscrite sa motivation de participer à un concours simplement en complétant entièrement le dossier, sans négliger certaines questions. Car il faut savoir que chaque question a son importance, auquel cas elle ne serait pas posée.

Enfin, il faut fournir au jury un maximum d’éléments, appuyés de données chiffrées notamment, et être clair et cohérent dans ses explications pour lui permettre d’apprécier au mieux le projet.


Que sont devenus les projets récompensés lors des précédentes éditions ?

Nous cherchons effectivement à rester en relation avec les lauréats depuis le concours précédent. Le lauréat de 2010, Monsieur Olivier Pochard, vient ainsi d’ouvrir sa librairie « Les jardins d’Olivier » à Paris. Il nous a également laissé un témoignage sur sa participation au concours, visible sur le site Internet du concours et sur la Page Facebook.

Comment s'inscrire ? et jusqu'à quand ?

Pour s’inscrire, il suffit simplement de télécharger le dossier de candidature en cliquant ici, de le remplir et de nous le renvoyer par mail ou par courrier.

La date limite de dépôt des dossiers est fixée au mardi 5 avril 2011.

Quand et où se tiendra la remise des prix ?

Les résultats du concours seront communiqués à tous les participants par e-mail le vendredi 29 avril 2011, et seront visibles sur plusieurs sites Internet dont celui de Creatests. La remise officielle des prix se tiendra le jeudi 19 mai à Paris. Ce sera alors l’opportunité pour les trois lauréats de faire parler d’eux, et de rencontrer des journalistes et les partenaires du concours.


author Publié par incwo2 Thu, 06 Jan 2011 09:38:00 GMT

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Keltravo ?

« Keltravo est né en 2007 avec pour objectif de devenir un acteur phare de l’intermédiation entre particuliers désireux de faire réaliser des travaux et des professionnels du BTP, artisans à la recherche de nouveaux clients. Trois ans plus tard, Keltravo est non seulement un acteur phare de l’intermédiation mais surtout l’un des leaders dans ce domaine de plus en plus concurrentiel du BTP. La société n’explique pas son succès uniquement en fonction du concept. Cette réussite rapide est aussi due à l’organisation en interne : une grande force commerciale, une politique de recrutement dynamique, des pôles actifs et complémentaires (finances, marketing, communication, technique) et un esprit d’équipe solide. Mais, ce n’est pas tout. Keltravo a su s’adapter à ses deux publics que sont les particuliers et les artisans en développant des portails d’informations apportant des conseils précieux aux particuliers qui peuvent faire des demandes de devis depuis ces sites et en permettant aux artisans de se faire connaître ou encore d’acheter du matériel de qualité. Parmi ces portails, Déco-travaux.com, un portail d’informations évoquant les grands thèmes de travaux du BTP et Kelplanete.com, un portail d’informations dédié aux énergies renouvelables.
Depuis mai 2010, nous sommes filiales de Pages Jaunes Groupe, une formidable opportunité pour donner une plus grande dimension à l’ensemble de nos projets dans le secteur de l’intermédiation et de l’information mais aussi pour asseoir davantage notre expertise et notre position de leader. »

Comment vos services accompagnent-ils les professionnels du BTP dans le développement de leurs activités ?

« La force de Keltravo est d’être à la fois un guide pour les particuliers mais aussi pour les artisans. Forte d’un réseau de plus de 80 000 artisans répartis sur 97% du territoire français, notre société se devait d’accompagner les professionnels du BTP depuis leur inscription à nos services jusqu’à la réalisation des chantiers dont ils peuvent bénéficier. Et c’est là que les équipes de Keltravo sont essentielles puisque le service commercial prend en charge leurs demandes de contrat, leur souhait de formules selon leurs besoins et surtout les contacte pour des chantiers suite à un dépôt de devis effectué par un particulier proche de sa région d’activités. Le service CRM est aussi présent pour répondre à toutes leurs interrogations concernant leur abonnement, leurs modalités de paiement, etc.
Soucieux de rendre leurs activités toujours plus simplifiées en termes d’organisation et de gain de temps, ce qui est précieux pour un artisan du BTP, Keltravo développe également un ensemble d’outils destinés à simplifier leurs démarches, à se faire connaître ou encore à gérer leur communication pour être plus visibles, notamment sur le web. Les professionnels du BTP sont donc pris en charge à toutes les étapes de leurs activités. »
 
Quelle sont les différentes formules que vous proposez ? Combien ça coûte ?

 « Keltravo propose deux formules, une formule sous forme d’alerte qui permet à l’artisan de recevoir des devis selon la demande de projets souhaité et la formule sous forme de flux qui va lui permettre de recevoir les demandes de devis en temps réel. Le paiement se fait de façon systématique et exclusivement à la consommation réelle constatée. »
 
Parlez-nous aussi de KELBTP : de quoi s'agit-il ?

« Kelbtp rejoint la lignée des portails d’informations mis à la disposition des particuliers et professionnels du BTP pour faciliter leurs démarches et leur quotidien. Kelbtp.com est un site dédié aux matériaux de chantiers et une interface permettant aux artisans et fabricants du BTP d’être mis plus facilement en relation. Les uns recherchent des fabricants de qualité pour investir dans des matériaux adaptés à leurs activités et les fabricants cherchent à toujours mieux faire connaître leurs produits, spécialités et innovations technologiques. Quoi de mieux que de développer un site internet permettant les deux à la fois et permettant à ces deux acteurs clés du BTP de se mettre en contact. Kelbtp.com est un portail professionnel qui met en avant l’univers du BTP à travers l’actualité des produits et des fabricants. Mais, pas seulement. Le site a sa newsletter hebdomadaire envoyée à son réseau de professionnels. Cet outil de communication met en valeur deux produits de fabricants, développe l’actualité forte du BTP, intègre des interviews de professionnels du marketing et de la communication qui évoquent l’actualité de leur marché et les nouveaux produits ou encore les dates de salons utiles pour les artisans. Site de mise en relation entre artisans et fabricants, Kelbtp.com est aussi un communicant donnant une information pratique aux professionnels du BTP. »
 
Internet, le mobile : comment ces supports s'intègrent-ils dans le quotidien des artisans et des entreprises du BTP ?

« La création et le développement de sites d’intermédiation à l’image de Keltravo montrent que les professionnels du BTP, au même titre que les cadres de grandes entreprises, ont besoin d’informations et de consulter leur mails à tout moment de la journée et Internet répond à ces besoins. Les services de Keltravo leur permettent, entre autres, de recevoir les demandes de devis, d’en envoyer et d’obtenir des chantiers proches de leur région selon leurs préférences. TPE comme PME se servent de plus en plus de l’intermédiation pour dynamiser leurs activités. La crise économique mondiale étant aussi passée par là, les carnets de commandes se sont amincis et les chantiers ont diminué. Faire appel à un expert du BTP comme Keltravo, c’est une chance pour les artisans de contourner la crise qui a fait des dégâts dans le secteur du bâtiment en 2010. La technologie étant partie intégrante de beaucoup de métiers, l’artisanat n’y échappe pas et le mobile est ainsi devenu un outil de travail et de communication à part entière. Les artisans sont des professionnels pressés, ayant peu de temps pour souffler. Avoir en direct les demandes de devis de particuliers, connaître l’actualité de leur secteur juste en le lisant depuis leur mobile est à la fois pratique et indispensable. Le mobile est très présent et permet une grande liberté de communication pour tout professionnel désireux de mieux faire connaître ses spécialités au grand public. Un tel outil est bien entendu une belle opportunité que Keltravo va intégrer dans ses projets à venir. »
 
Quels conseils donneriez-vous à un artisan qui souhaite démarrer ou reprendre une activité ?

« Débuter une activité dans le BTP ou reprendre une activité en cours ne sont pas des projets de tout repos chaque jour. La crise économique n’a pas aidé les entrepreneurs et acteurs du BTP mais elle n’a épargné quasiment personne. La tendance pour 2011 devrait être au bénéfice du secteur du bâtiment avec une croissance attendue ou en tout cas espérée. La période peut donc être propice à la création ou à la reprise d’activités. Si l’artisan possède déjà son réseau de clientèle et qu’il en vit bien, le mieux est encore de le fidéliser pour ne pas le perdre. S’il a besoin d’un réseau, il peut bien sûr rejoindre les services de Keltravo qui lui assureront des devis et des chantiers chaque mois et ainsi, des clients réguliers qui souhaiteront, si tout se passe bien depuis la validation du devis jusqu’à la réception des travaux, faire à nouveau appel à ses services pour d’autres travaux. A ce titre, j’ai un exemple concret à donner : un artisan du BTP vivant en région parisienne est parti s’installer sur Bordeaux. Bien entendu, il ne pouvait plus utiliser son réseau de clients vivant autour de Paris. Keltravo l’a ainsi fait connaître auprès des particuliers de son nouveau département au fur et à mesure et il a reconnu que l’intermédiation avait relancé son activité. En tant qu’experts de la mise en relation entre particuliers et professionnels et très impliqués dans l’univers du BTP, les services de Keltravo sont vraiment bénéfiques pour tout artisan. »
 
Où s'inscrire pour recevoir des projets ou connaître les tarifs de matériaux de chantier ?

« L’inscription aux services de Keltravo peut se faire directement depuis le site de keltravo, http://pro.keltravo.com/. L’inscription est gratuite et l’artisan choisit la formule selon ses besoins (le nombre de projets qu’il souhaite recevoir par mois par exemple). L’opération se fait en quelques clics et est le point de départ pour de nouveaux chantiers. Depuis ce site, l’artisan peut aussi laisser ses coordonnées et être rappelé par le service commercial dans les meilleurs délais. Il faut savoir aussi qu’aucune commission n’est prise, qu’il n’y a pas de durée minimale d’engagement, qu’il n’y a aucun minimum requis ou encore aucun frais de sortie. L’inscription à Keltravo est la fois simple, rapide et souple. Au-delà, les artisans peuvent prendre connaissance des différents tarifs des matériaux dont ils ont besoin au quotidien en allant sur le site de Kelbtp, http://www.kelbtp.com/, qui met à jour l’actualité produits des fabricants et la newsletter est un moyen efficace de rester au fait de l’actualité du BTP au sens large. »


author Publié par incwo2 Wed, 05 Jan 2011 07:27:00 GMT

Pouvez-vous nous présenter l'incubateur de l'EFREI en quelques mots ?
 
L'incubateur de l'EFREI (Ecole d'ingénieur de Villejuif), répond à une tradition entrepreneuriale ancienne dans l'Ecole. Cette dernière a toujours soutenu ses étudiants ou anciens étudiants porteurs de projets de création d'entreprises. De manière récente cependant, l'EFREI s'est donnée encore plus de moyens avec la mise en place :

  • D'un référent entrepreneuriat,  
  • De locaux aménagés, équipés et entièrement dédiés à l'incubation, conjointement avec différentes autres Grandes Ecoles de Commerce et d'Ingénieurs, du réseau des Incubateurs de l'Enseignement Supérieur    
  • Sous l'impulsion des Anciens EFREI et avec la participation de l'Ecole, d'un fonds d'investissement en Capital risque, Cèdre Participations, à même de prendre des participations en capital dans des Start ups prometteuses.
  • De journées de dynamisation de l'entrepreneuriat au sein de l'Ecole (avec le "printemps des entrepreneurs" par exemple).

L'Ecole s'implique aussi énormément en matière d'appui aux étudiants créateurs d'entreprises (Participations aux journées Plug And Start Campus par exemple).
 
L'Ecole est appuyée dans son effort par certaines collectivités (Agglomération du Val de Bièvre, Agence de Développement du Val de Marne...)
 
On en peut pas imaginer aujourd'hui une Grande Ecole (de Commerce ou d'Ingénieur) sans dynamique entrepreneuriale et sans appui aux projets Etudiants. C'est aussi un moyen de valoriser la recherche développée au sein de l'Ecole en la tranformant en projet concret.

Quels sont les avantages et opportunités offertes par un incubateur pour accompagner le développement d'un projet ?
 
Chaque incubateur est spécifique. On s'est aperçu cependant que les projets soutenus par une structure avaient statistiquement beaucoup plus de chance de réussir que des projets non accompagnés. Or la phase de démarrage est critique. L'incubateur est d'abord un lieu d'accueil où sont fournies des prestations de bureaux, d'Internet, de téléphone... . C'est aussi un lieu d'échange entre les incubés sur leurs difficultés et les réponses possibles (on assiste ainsi à des systèmes très performants d'aide entre les incubés ), c'est un lieu ou les incubés sont encadrés (par le responsable de l'incubateur, lui même chef d'entreprise donc à même de répondre de manière précise aux difficultés) et où ils bénéficient d'un réseau d'appuis (conseils, financement...) mis en place par l'incubateur. Des sessions de formations communes avec d'autres incubateurs membres du même réseau sont aussi possibles. Une mutualisation des actions et des échanges transverses sont ainsi réalisés.

Y'a t-il un profil idéal pour intégrer un incubateur ?
 
Etre un entrepreneur ! Vouloir investir du temps et de l'énergie dans une idée un concept... Certains projets arrivent à l'état d'idée...d'autres sont déjà plus construits (une entreprise peut être déjà créée par exemple). C'est à chaque  fois une aventure spécifique. C'est pourquoi le comité d'admission en charge de l'incubation est composé d'experts ayant des connaissances différentes et complémentaires...

Sous votre impulsion, d'autres incubateurs vous ont rejoint pour lancer un réseau d'incubateurs de l'enseignement supérieur, l'IES! : de quoi s'agit-il ? quels sont les objectifs de l'IES! ?
 
IES! est un réseau qui regroupe des Grandes Ecoles de Commerce et d'Ingénieurs investies sérieusement dans l'incubation.

L'EFREI ainsi qu'Audencia Nantes (et d'autres Grandes Ecoles) ont été à l'origine de le création de cette association. Nous sommes partis du principe qu'il n'existait en France aucune structure de ce type. L'idée est de "structurer" le métier de responsable d'incubateur, de créer un véritable guide de bonnes pratiques, un référentiel de compétences. En effet l'incubation est une chose très sérieuse, et il est important que les responsables d'incubateurs aient une pratique entrepreneuriale concrète (Chefs d'entreprises, anciens dirigeants, membres de Conseils d'Administration...) pour accompagner de manière efficace les projets. Ceci n'exclue pas non plus une réflexion plus théorique mais ancrée dans des pratiques... IES! va ainsi produire une contribution au NBIA (National Business Incubation Association) à San Jose, lors de sa 25eme conférence, qui aura lieu en avril 2011. Le réseau n'est pas que National, les bonnes pratiques s'échangent aussi au niveau mondial.
 
Qui sont les autres membre de l'IES! ?
 
Outre l'EFREI et Audencia Nantes, HEC, l'Ecole Polytechnique, Telecom Sud Paris, Telecom Bretagne, l'ESIEE, Advancia, Telecom Paritech...
 
L'entrepreneuriat étudiant est-il dynamique en France ?
 
Oui, mais trop souvent considéré comme un gadget par certaines Ecoles... Qui préfèrent parfois décourager les bonnes volontés et les orienter vers des fonctions salariées au sein de groupes prestigieux... parfois porteurs d'image pour l'Ecole...

L'incubation procède d'un tout autre état d'esprit. L'Ecole qui la met en place va en tirer des bénéfices, mais sur le long terme : nos incubés sont d'abord de petites structures avant de devenir grandes... Nous constatons de belles réussites parmi nos anciens incubés... La jeunesse étudiante est entreprenante. Il suffit de l'encourager, de l'accompagner. Dans une atmosphère morose de sortie de crise, il faut voir à travers ces projets qui émergent une véritable chance pour notre Pays.

Pour moi la création d'entreprise est une forme de "voie royale" au sein d'une Grande Ecole. Même si ce n'est pas l'unique voie du succès. C'est un parti pris, je le concède. Actuellement il existe des structures d'accompagnement des projets étudiants (ou non) à travers des incubateurs scientifiques par exemple, ou des structures d'appui ou d'aide très différents (Petit Poucet, Moov Jee, Talents des Cités...) des concours (comme le concours National d'aide à la création d'entreprises innovantes organisé conjointement par OSEO et le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche)...

Pour conclure sur ce sujet : oui la jeunesse est entreprenante, non elle n'est pas assez encouragée et appuyée.

Comment postuler pour être incubé ?

 
Au sein de l'EFREI nous avons un comité en charge de l'incubation qui comme je l'ai dit, statue sur l'intérêt du projet, et aussi en fonction des places disponibles au sein de l'incubateur. Il est clair que sont favorisés les projets issus de l'Ecole ou des Anciens, ou ceux des Ecoles partenaires (Audencia Nantes). Il n'est pas exclu d'admettre des projets externes présentant des caractéristiques particulières (en matière d'innovation de R et D)... Chaque incubateur a ses propres critères...
 
Vous êtes auteur et co-auteur de nombreux ouvrages sur la création et la reprise d'entreprise, quelles seraient vos principales recommandations à un porteur de projet ?

Je suis confronté à de nombreux projets "technologiques" très intéressants et prometteurs. Je le répète souvent aux futurs incubés : "avant de m'expliquer comment cela marche, dites moi à quoi cela sert".

Donc avoir une idée claire de l'utilité du projet, de ses clients potentiels (convaincre un premier client est fondamental), des concurrents possibles (il y en a TOUJOURS, présents et futurs), des "barrières à l'entrée"... de la rentabilité à 3 à 5 ans du projet...et des besoins de financement. Ces derniers sont souvent minimisés, or, de l'argent il y en a ! Des investisseurs recherchant des projets il y en a !! Ils sont cependant souvent confrontés à "de bons dossiers" plutôt qu'à de "bons projets"... Une approche trop théorique du projet est souvent un écueil.
 
Et à un entrepreneur qui démarre son activité ?

Fixez vous des objectifs, mobilisez des moyens, soyez optimistes... Sachez ou vous allez, et sachez mobiliser les hommes. L'entrepreneur est celui "qui a la tête dans les étoiles et les pieds dans la glaise". Il ne doit pas hésiter à se faire accompagner (des mouvements tels que le Centre des Jeunes Dirigeants d'Entreprises sont précieux par exemple), et aider... surtout quant il doute. Le doute fait partie de l'entreprise !


author Publié par incwo Fri, 31 Dec 2010 11:32:00 GMT

Willy BraunNous interviewons aujourd'huii Willy Braun, fondateur du blog Brocooli.com, et organisateur du premier Startup Week-end à Toulouse.

Bonjour Willy, vous éditez Brocooli.com, un blog sur les startups, l'accompagnement, et bien plus, pouvez-vous nous le présenter ? Qu'est-ce qui vous donne envie de vous exprimer ?

J'ai lancé Brocooli.com il n'y a pas si longtemps puisque le blog fêtera bientôt ses 4 mois. Au début, je voulais en faire une plate-forme multi-auteurs assez généraliste, et développer avec mon frère, Brice, l'aspect entrepreneuriat/innovation.

Au final, les contributions extérieures sont encore rares et le blog tend à se concentrer assez naturellement sur nos sujets de prédilection. Nous sélectionnons les meilleurs vidéos que nous rencontrons sur le web (talks et interviews principalement), résumons nos lectures et nous  exposons notre vision d'un domaine, d'un secteur ou d'une évolution.

Pour couvrir un maximum de thématiques, nous avons segmenté le blog en 4 parties.

  • La première partie s'attache au concept de l'entreprise ; elle abrite la majorité des contenus. Il n'y a pas vraiment de règles éditoriales, nous abordons surtout les transformations de l'entreprise, les business models innovants et les spécificités web. On essaie d'intégrer autant que possible des notions académiques et des théories qui nous séduisent, avec si possible les textes originaux ou les vidéos de présentation.
  • Une seconde partie traite plus généralement de l'Homme et était initialement baptisée "coaching". Elle regroupe des articles sur la communication, l'alimentation, le sommeil et la psychologie.
  • La troisième partie est plus globale, elle est baptisée "penser le monde", les sujets abordés ont une portée plus large comme l'éducation, la créativité. On y retrouve également des comptes rendus de conférences ou d'événements que nous couvrons pour le blog. Nous essayons de privilégier l'innovation et les transformations dans ce qui nous entoure.
  • Enfin, la quatrième partie permet d'intégrer des ressources brutes, souvent des extraits de livres ou des textes classiques, en économie ou en littérature, glanés pour la plupart sur wikisource.

Pour résumer, Brocooli, est une sorte de blog d’expression et de curation. Nous rédigeons des billets, sélectionnons, synthétisons et critiquons des contenus (lectures, vidéos).  
 
Vous organisez également les Startup Week-ends Toulouse, la dernière édition a eu lieu il y a exactement un mois, qu'est-ce que les participants retirent de cette expérience ?

Je suis effectivement à l'initiative du premier Startup Weekend à Toulouse qui a eu lieu fin novembre. Le principe d'un Startup Weekend est de rassembler une centaine de personnes d'horizons différents (marketing, finance,informatique, droit, graphisme, etc.) pour monter un projet en un week-end. Tout au long du week-end, les participants sont coachés par des experts et des entrepreneurs aguerris et présentent le dimanche après-midi leurs avancées (une sorte de "business plan de combat") à un jury d'entrepreneurs et d'investisseurs.

Le but est vraiment de créer une expérience d'entrepreneuriat en accéléré pour échanger au maximum avec des gens expérimentés et sortir du champ théorique. La devise du mouvement est d'ailleurs "No Talk, All Action".

Les participants retirent principalement 4 bénéfices :

  • un avant-goût de l'entrepreneuriat, une expérience (laconique) de création et d'innovation avec du travail en équipe, une réflexion pour accoucher d'un modèle économique viable et si possible disruptif, la création d'une maquette de produit (application ou produit physique) et d'un site web (avec parfois un début de confrontation au marché avec des tests adwords),
  • de nombreuses rencontres, associés potentiels, investisseurs, entrepreneurs, experts...
  • une visibilité (le long du week-end étaient présents des blogueurs et une équipe de journalistes),
  • des feedbacks très sérieux pour les porteurs de projets et une expérience de pitch (avec le premier pitch le vendredi soir pour présenter en une minute son idée, puis une présentation de vingt minutes devant le jury).

Je ne saurais trop vous inviter à tenter l'aventure.

L'entreprenariat vous intéresse visiblement : pensez-vous entreprendre ? Où en serez-vous dans cinq ans ?

L'entrepreneuriat me passionne, je crois même qu'il s'impose à moi. Chaque nouvelle découverte me conforte dans cette voie où toute chose est à bâtir. Je crois que pour entreprendre, il ne faut pas forcément penser "outside the box", mais au sein d'un ensemble de contraintes qui font sens, l'essentiel étant de bouger les murs, voire de les agrandir.

Il me paraît complexe de me projeter dans 5 ans, je crois que je m'y refuse en partie car je trouve une beauté dans l'imprévu (s'il est des choses prévisibles). En tous cas, j'espère réaliser un maximum, apprendre beaucoup, quitte à "échouer" parfois, rencontrer de nouvelles personnes qui sauront me faire avancer. Je prête un grand pouvoir aux rencontres.

Surtout, dans 5 ans, je souhaite faire quelque chose qui me captive, et j’espère avoir une répercussion positive sur ce qui m'entoure.
 
Vos références sont souvent américaines : peut-on entreprendre en France ? Aujourd'hui plus qu'hier ? Moins que demain grâce aux technologies ?

Je crois que mes références sont très souvent américaines principalement pour trois raisons.

La première provient de la culture de l'entrepreneuriat, beaucoup plus développée aux Etats-Unis qu'en France, avec de nombreux investisseurs, entrepreneurs qui écrivent sur leur expérience et leur vision de l'entreprise. En France, les livres sur l'entreprise -hors traductions- me paraissent plus rares et proviennent en grande partie (du moins ceux que j'ai eu l'opportunité de lire) du monde académique (avec notamment de très bons manuels).

La seconde concerne plutôt le contenu vidéo, et relève de la qualité des pitchs des anglo-saxons. Je ne saurais pas expliquer rigoureusement la cause de cet écart, mais il suffit de tomber sur un TED Talk (vous me rétorquerez certainement que les orateurs ne sont pas pris au hasard...) pour saisir l'impressionnant talent des américains (et plus généralement des anglo-saxons) à transmettre de l'énergie et subjuguer un auditoire, moi en premier.

Il est d'ailleurs intéressant de noter que les français, lorsqu'ils sont invités à présenter en Californie, font pâle figure, d'un strict point de vue du "show", alors qu'ils sont pourtant eux-même exceptionnels (je pense notamment au talk d'Esther Duflo). Enfin, c'est je pense une sensibilité très personnelle au pragmatisme d'outre atlantique et leur envie affichée de changer le monde. Ils ont une ambition et une énergie grisantes.

En ce qui concerne les opportunités d'entreprenariat en France et les différences avec les Etats-Unis, je suis loin d'être un expert mais je me souviens de l'intervention de Jonathan Benassaya, co-fondateur de Deezer, à la Founder Conference. Il expliquait les avantages que nous avions ici, à savoir la présence de quelques super angels, la rapidité pour créer administrativement une entreprise, les nombreuses aides existantes (remboursement CIR, aides OSEO, JEI, etc.). Pour la création stricto sensu et les premiers financements la France ne paraît donc pas vraiment en-dessous, avec beaucoup d'aides du public (j'aime dire que le premier financeur des entrepreneurs en France est le pôle-emploi).

Je crois qu'en réalité en France, outre les pesanteurs culturelles autour de l'argent, le manque d'exits et un marché intérieur assez restreint en B2C (cela dépend naturellement du secteur, je parle surtout des startups), c'est principalement l'écosystème qui reste à consolider. Loïc le Meur est d'ailleurs récemment intervenu à ce sujet, au TechCrunch Remix. Il évoquait l'émulation exceptionnelle dans la Silicon Valley : à chaque instant, quelle que soit l'activité, il baigne dans un bain entrepreneurial et technologique. Il s'est appuyé sur l'incroyable florilège de réunions et meetings sur le sujet dans la Valley. Il existe même un rassemblement pour parler de ses échecs et échanger sur les leçons que l'on en a retirées !

Mais il me semble que l'écosystème entrepreneurial et de startups va vraiment dans la bonne direction en France, je rencontre et découvre chaque jour de nouvelles initiatives (l'ouverture de nouvelles Cantines, le camping, startupers.fr, etc.), les événements s'accélèrent (pour prendre l'exemple de Startup Weekend, les événements fleurissent dans chaque grande ville, 3 ont été réalisées à Paris, 1 à Toulouse et 1 à Marseille et sont prévus très prochainement des Startup Weekends à Nantes, à Lyon, à Nice, à Lille, un 4ème à Paris, un 2nd à Toulouse, on parle déjà de Bordeaux...). Le recrutement récent de nouveaux contributeurs sur Techcrunch France me parait également fort de sens et représentatif.

J'invite d'ailleurs toutes les personnes intéressées par les startups à creuser les réseaux et événements existants.

Enfin, concernant les technologies, je crois qu'il n'est plus à prouver toutes les opportunités procurées par l'émergence des technologies de la communication et de l'information. Nous pouvons raisonner de manière beaucoup plus libre, adopter un état d'esprit beaucoup plus proche de celui d'un architecte ou d'un designer pour imaginer des modèles économiques et ne se préoccuper  de la réalité industrielle que dans un second temps.

Les technologies rassemblent également des acteurs de différents pays sur un même marché, plus directement et rapidement, avec certes un surcroit de concurrence mais également des opportunités de partenariats importantes.

Les technologies nous offrent une chance exceptionnelle : déséquilibrer le statu quo, réinventer les manières de produire, d'échanger et de communiquer, faire ce qui nous passionne, entreprendre.

Je serai ravi d'échanger sur les points développés, vous pouvez me contacter sur twitter (@willybraun), par mail (bonjour [a] willybraun.com) ou directement sur Brocooli.com. J'espère que vous y trouverez des outils qui vous seront utiles.


author Publié par incwo2 Wed, 29 Dec 2010 17:11:00 GMT

Pouvez-vous nous présenter en quelques mots Widoobiz ?
Widoobiz c'est la radio des TPE-PME.
Que vous soyez entrepreneurs, cadres ou dirigeants d'entreprise, Widoobiz vous livre de précieux conseils et opportunités afin de vous accompagner dans la création et dans le développement de votre activité.

Comment vous est venue l'idée de créer une web radio pour le TPE -PME ?
Aucune radio ne s'adressait entièrement aux entrepreneurs de TPE-PME.
La radio sur le net, c'est un média qui permet aux auditeurs de Widoobiz de nous écouter tout en continuant à travailler, contrairement à la presse ou la télé qui nécessitent plus de concentration.
Sans oublier que Widoobiz est mobile via ses applications iPhone, Android et un site mobile qui vous permet de nous écouter lors de vos déplacements.

La création de cette web radio a-t-elle été facile ? Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Comme pour de nombreux projets ambitieux, la création de Widoobiz n'a pas été simple.
La première difficulté à été de proposer un large choix de contenus professionnels et sérieux aux entrepreneurs. Il nous a fallu beaucoup de temps et d'énergie avant d'être satisfaits du résultat.

De l'idée au lancement combien de temps s'est-il écoulé ? Qu'est-ce qui vous a pris le plus de temps ? Qu'est ce qui a été le plus compliqué et le plus simple pour vous ?
L'idée est née en Mars 2009 pour aboutir au lancement officiel le 15 octobre 2010.
La mission la plus chronophage a consisté à rassembler une cinquantaine de professionnels (chroniqueurs, animateurs et journalistes) autour de notre projet.
Le plus simple à été de conserver notre passion pour ce que l'on fait, à savoir, mettre en avant des entrepreneurs et leurs projets.

Avez-vous eu des moments de doute ou démotivation ? Comment les avez-vous surmonté ?
Nous avons la chance d'être 4 co fondateurs. Nous nous complétons et pouvons nous épauler en cas de période de doutes. D’ailleurs, une remise en question récurrente est salutaire pour une définition réaliste de notre stratégie de développement.

Vous étiez dans l'incubateur Advancia : quels ont été les avantages de cette incubation pour le développement de votre projet et la création de votre entreprise ?
L'incubateur d'Advancia nous a permis de gagner des années de travail. Concrètement, c’est un réseau d'experts qui savent pointer du doigt des manquements dans votre stratégie ou votre business modèle. C’est aussi un microcosme d’entrepreneurs avec qui partager ses expériences, ses réseaux, etc.

Vous êtes une équipe de 4 personnes : comment s'organise l'activité entre vous ? A t-il été facile de trouver ses marques ?
Grace à nos années d'alternance, nous avons tous les quatre acquis des compétences dans différents domaines. Alexandra dans le marketing et la communication, Mustafa dans le web et la technique, Thomas dans les relations médias et Julien dans la gestion. Nous nous sommes donc répartis les tâches en fonction de ce que nous savions faire et avons su prendre nos marques au sein de Widoobiz.

Après 2 mois de lancement, quels sont vos premiers résultats ?

Aujourd'hui, Widoobiz c'est 15 journalistes et conférenciers qui animent autant d'émissions et 33 chroniqueurs professionnels du monde de l’entreprise qui réalisent nos chroniques d'experts. Nous avons mis en place de nombreux partenariats aussi bien en termes de contenu, de visibilité que de sourcing d'entrepreneurs.  

En deux mois, Widoobiz a rassemblé plus de 30 000 auditeurs allant de celles ou ceux qui se posent la question d'entreprendre aux dirigeants d’entreprises déjà établis à la recherche de nouvelles opportunités de développement.

Envisagez-vous de réaliser des émissions en direct ?
Nous réaliserons prochainement nos premières émissions en direct. Nous souhaitons faire interagir nos auditeurs avec les journalistes et chroniqueurs afin d’animer la communauté d’entrepreneurs qui nous suivent, et de répondre en direct à leurs interrogations.

Les entrepreneurs sont partout en France, pensez-vous à réaliser des décrochages régionaux ?
Widoobiz est diffusée sur Internet. C'est donc par essence une radio internationale s'adressant à la francophonie. Nos avons d’ailleurs enregistré notre première émission Francophone entre la France, le Québec et le Burkina-Faso. D’ailleurs, depuis le lancement nous avons été écoutés dans plus de 50 pays.
Côté national, nous tenons à faire remonter de l’information des régions. 90% des salons sur lesquels nous avons réalisé des enregistrements étaient situés en Province.
J’en profite pour annoncer à vos lecteurs entrepreneurs qu’ils peuvent postuler sur redaction(at)widoobiz.com et ajouter notre compte Skype « Widoobiz » pour participer à distance à l’une de nos émissions.

Comme toute entreprise, votre objectif est de gagner de l'argent : quelle est votre modèle économique ?
Nous sommes sur un marché jeune, sur lequel les entreprises testent encore leurs business modèles. De notre coté, nous offrons des espaces publicitaires en affichage et en audio et lancerons prochainement des offres destinées à nos auditeurs.

Avec le recul, si vous recommenciez votre création d'entreprise, que feriez-vous différemment ?
Si nous avions su où nous en serions aujourd’hui, nous aurions gagné du temps en contactant dès le premier jour l’ensemble des professionnels qui allaient nous faire confiance par la suite. Et pour être plus sérieux, nous n’avons jusqu’ici pas commis d‘erreurs majeures, notamment grâce aux conseils de notre réseau.

Quels conseils donneriez-vous à un créateur pour bien démarrer ?
Comment ne pas conseiller d’écouter assidument Widoobiz ?!
A part ça, un des conseils qu’on entend le plus souvent de la part des entrepreneurs interviewés consiste à savoir bien s’entourer avant, pendant et après la création de son entreprise.


author Publié par incwo2 Tue, 21 Dec 2010 13:09:00 GMT

Guillaume Thomas est le fondateur d'Aladom, portail des services à la personne. En février 2008, il nous faisait découvrir son entreprise. Aujourd'hui, il nous raconte ce qu'il s'est passé en presque 3 ans, et nous présente ses dernières nouveautés.

1/ En quelques mots, pouvez-vous présenter Aladom ?

Le site aladom.fr permet depuis 2007 de trouver rapidement une baby sitter, une aide ménagère, un jardinier, un bricoleur...
Le site permet de faire des recherches, d'afficher la liste des intervenants proposant un service sur une carte, de les contacter directement et de les évaluer par la suite.
Nous sommes devenu le premier portail des services à la personne en terme d'offres et de demandes.
Du côté de l'offre, nous référençons 30000 particuliers et 4500 entreprises qui proposent tous types de services à domicile.
Du côté de la demande, chaque jour, nous recevons 15000 visiteurs.
Chaque jour, 500 mises en relation se font grâce à aladom.


2/ Depuis 2008, que s'est-il passé pour d'Aladom ?

  • Début 2008, nous avons créé la société après un an d'existence pour le site qui se focalisait sur la Bretagne. Quand on se lance sur internet, il n'est pas nécessaire de commencer par créer son entreprise (et payer tous les frais qui vont avec). On a besoin de créer son entreprise quand on doit envoyer les premières factures.
  • En juin 2008 : nous avons lancé une nouvelle version qui élargissait notre service à toute la France.
  • En juin 2009, nous avons reçu un prêt d'honneur de la part de Rennes Intiatives, puis réalisé une levée de fonds auprès de particuliers (dont 1/3 en loi TEPA) pour accélérer notre développement.
  • Début 2010 : nous avons lancé nos offres PREMIUM pour les professionnels.
  • En juillet 2010, nous avons mis en ligne de nombreuses fonctionnalité : des offres d'emploi, un Forum, des actualités, annuaire des organismes.
  • En décembre 2010, nous avons ajouté à aladom un annuaire des maisons de retraites


3/ Qu'est-ce qui était le plus facile et le plus dur pendant ces années ?

Le plus facile était de prendre plaisir dans ce que nous faisions, ce qui est plus facile quand les choses marchent bien. J'ai créé aladom car j'avais envie d'entreprendre mais aussi car je ne trouvais pas en province le job idéal.
Le plus dur est de garder le cap et de s'accrocher sur la durée quand les choses ne vont pas aussi vite qu'on aimerait.
Une autre difficulté est de trouver les bonnes personnes avec qui travailler. Un bon recrutement est vital pour une start-up et une erreur de casting peut mettre en péril la société. C'est très difficile de trouver aujourd'hui des personnes qui acceptent de s'investir dans un projet qui démarre.


4/ Comment Aladom aide les entreprise de services à la personne dans le développement de leurs activités ?

Aladom est très bien placé dans les résultats des moteurs de recherche et les entreprises inscrites sur aladom en profitent.
Nous leur permettons d'être visible sur internet grâce à notre site et de trouver des clients.
De plus, nous proposons des informations utiles sur le secteur des services à la personne.


5/ Comment s'inscrire sur Aladom ? Combien ça coûte ?

L'inscription de base à aladom est gratuite, et il suffit d'aller sur notre site et de déposer une annonce. Ceci nous permet d'avoir une offre importante, répartie sur tout le territoire.
Pour se faire REMARQUER et être mis en avant, nous proposons aux prestataires de services de souscrire à des formules PREMIUM. Le prix démarre à 5,90 € HT par mois et varie en fonction du nombre d'annonces à mettre en avant et de la couverture géographique.


6/ Grande nouveauté lancée en cette fin d'année : l'application iPhone d'Aladom. Pouvez- vous nous en parler ?

J'ai eu l'idée de créer aladom après avoir passé des heures à chercher des baby sitters (j'ai 4 enfants). Nous nous sommes dit que l'iPhone était parfaitement adapté pour donner accès aux services disponibles sur notre site et nous avons choisi de lancer notre application.
Celle-ci est en ligne gratuitement depuis deux semaines et permet de trouver à proximité de l'endroit où l'on se trouve une personne proposant un service particulier, de la localiser sur une carte et de la contacter par mail ou par téléphone.


7/ Quels conseils donneriez-vous à un créateur ou entrepreneur, pour réussir dans les métiers des services à la personne.

Je donnerai avant tout un conseil au gouvernement : si vous voulez vraiment que les services à la personne se développent il ne faut pas dire d'un côté "les services à la personne sont un secteur d'avenir" et de l'autre côté remettre en cause chaque année et changer les règles (réductions fiscales menacées, exonérations de charges supprimées...).

Pour ceux qui veulent se lancer dans le métier des services à la personne, le conseil que je donnerai est "orientez-vous vers ce secteur si vous avez vraiment une vocation pour ça". Il ne faut pas espérer faire fortune facilement (les marges sont très faibles, le bon personnel est très dur à trouver...) et ils faut aimer les relations humaines. Mais on peut avoir de la satisfaction à aider les autres.

Le second conseil est bien sur d'utiliser aladom pour se faire connaître !

Pour retrouver tous les services d'Aladom : cliquez-ici


author Publié par incwo Mon, 29 Nov 2010 21:54:00 GMT

Ancien journaliste, entrepreneur de l’Internet et des médias, Christophe Agnus lance, avec SolutionTPE, une offre entièrement tournée vers les petites entreprises. Pour des raisons presque philosophiques. Entretien.


Bonjour Christophe, avant SolutionTPE, vous avez créé plusieurs entreprises, pouvez-vous nous en parler ?

La première, Transfert, je l’ai créée en 1998 en quittant L’Express, où j’étais reporter, car je trouvais que les médias ne comprenaient pas l’importance de ce qu’il se passait avec le développement du numérique, l’arrivée d’Internet, etc… C’était la première rédaction bi-média en France, avec un magazine papier et un quotidien en ligne, mais aussi une agence travaillant pour plus de 100 médias et une activité d’organisation de colloques professionnels. Je l’ai revendue en 2001. Puis j’ai créé Nautilus Médias, à la fois éditrice du magazine Nautilus et société de conseil en développement plurimédias. J’ai aussi pris des parts dans Orientation.fr, un site d’orientation scolaire.

Enfin, j’ai créé Elteg en 2009. J’ai démissionné d’un grand groupe où j’étais directeur délégué pour créer cette société. Je crois que j’ai besoin de cette énergie, de cette liberté, et de cette rapidité que l’on trouve dans la petite entreprise. Les rapports avec l’équipe sont plus directs, plus simples, moins hiérarchisés. Il n’y a pas de « politique » qui vient perturber les décisions, et on voit très vite l’impact de ce que l’on fait. C’est valorisant intellectuellement.

Vous lancez SolutionTPE.fr qui propose son site pro à 7,50 euros par mois. Pourquoi un prix si bas ?

Parce que, responsable aussi d’une petite entreprise, je trouvais les autres offres trop chères… et trop compliquées. Avec Rémi Poulet, mon associé, qui a été le directeur technique du portail Wanadoo, on a réfléchi en pensant à l’utilisateur final : que veut-il ? Un produit simple, graphiquement sympa, efficace, et le moins cher possible. Or, la plupart du temps, on lui impose (et il paie)  des fonctionnalités dont il aura besoin dans un ou deux ans, et encore, s’il en a besoin un jour !

L’offre de « base » est à 7,50 euros par mois. On a quoi, pour ce prix ?

Un site complet, pour donc 90 euros HT par an. Autant de pages que l’on veut, un système de gestion de newsletter, une galerie photo, un livre d’or, un formulaire de contact… Tout le nécessaire. Et le site lui-même se crée en suivant un « pas à pas » : il faut une dizaine de minutes pour qu’il soit fait, le client choisissant dans un catalogue de plus de 100 design prêts à l’emploi, qu’il pourra ensuite personnaliser (photos, couleurs) à sa guise. A lui, ensuite, à son rythme, de mettre le contenu.

Proposez-vous du e-commerce ?

C’est une option, à 2 euros HT de plus par mois, 24 euros HT par an. C’est une « micro-boutique » qui permet de gérer des besoins simples en e-commerce : mettre des produits en vente, les présenter, gérer un panier d’achat, gérer le paiement en ligne… Pourquoi payer 25 euros HT par mois pour une solution dont vous n’utiliserez pas 80% des fonctionnalités ? Nous proposons l’essentiel, au prix le plus bas possible.

Et le paiement est intégré ?

Oui, il y a un système intégré de paiement qui permet d’éviter à nos clients le coûteux contrat de Vente à Distance avec une banque. Mais c’est un système sécurisé, géré par le Crédit Agricole. Du sûr. Encore une fois, le choix était de rendre le site Internet accessible, et le plus simple possible. Intégré le système de paiement était indispensable car installer un VAD reste compliqué et cher, et en plus les banques n’acceptent pas forcément de donner des contrats de ce type à tout le monde ! Avec SolutionTPE, le problème est réglé : tout est intégré, et au prix le plus bas.

Vous disiez que lancer SolutionTPE.fr était presque une décision philosophique ?

Oui, car nous croyons que plus il y aura d’entreprises présentes sur le Net, plus le Net sera utile à tout le monde. Il fallait donc enlever les freins techniques et économiques de la création d’un site professionnel. Nous ne sommes pas non plus des philanthropes. Nous nous incluons dans la liste de ceux qui bénéficieront du développement des réseaux. Prenez Google : ils lancent plein de produits gratuits très utiles au quotidien pour les particuliers comme les professionnels, car ils savent que plus les gens utiliseront le Net, plus il y aura, mécaniquement, de visiteurs de Google. Nous ne pouvons pas, comme Google, faire des offres gratuites, mais nous essayons de les faire le moins cher possible. Pour les mettre à portée de tous. Et c’est très sympa d’aller sur les sites des clients, de voir ce qu’ils font. On a l’impression aussi de leur rendre service.

Comment voyez vous Solutiontpe dans 2 ans ?

Je ne la vois pas comme une « grosse société » car Rémi et moi espérons lui conserver une taille humaine. L’important est de développer une relation stable et de confiance avec un nombre important de clients, toujours en low cost. L’idée, c’est de les écouter, de grandir avec eux en améliorant l’offre au fur et à mesure pour leur proposer toujours plus de services dont ils ont vraiment besoin. A commencer par le Mobile, notre prochaine étape. Mais notre philosophie va rester la même : le moins cher possible, avec dans l’offre de base tout ce dont tout le monde a besoin, et en option ce qui n’intéresse qu’une minorité. De plus, avec des partenariats avec des entreprises faisant des offres très complémentaires à la nôtre, nous espérons pouvoir offrir, à terme, un service vraiment complet pour aider les entrepreneurs à se développer grâce aux nouvelles technologies.


author Publié par incwo Sun, 31 Oct 2010 18:27:00 GMT

Il y a un an nous avons interviewé Jérémy Fain, cofondateur de Verteego. Nous avons demandé à Jérémy de nous présenter le chemin parcouru ces 12 derniers mois. 

Bonjour Jérémy, un an après, que devient Verteego ?

La société, depuis la dernière interview sur le blog Facile, s'est franchement développée.
Elle s'est aussi recentrée, pour mieux répondre aux besoins de ses clients, sur le développement et la commercialisation de solutions applicatives de gestion de la performance environnementale, par opposition au développement durable au sens large qui inclut aussi l'économique, le social et le sociétal.

Notre offre se décompose maintenant en 2 volets principaux, outre MyVerteego.com qui permet aux PME de générer en ligne leur rapport de développement durable gratuitement:

  • Verteego Carbon est un progiciel complet de gestion des émissions de gaz à effet de serre. Verteego Carbon permet aux organisations publiques et privées de tenir leur comptabilité carbone, ainsi que d'évaluer et piloter le poids carbone de leurs produits ou projets.
  • REACH Garden, que nous venons de lancer sur le marché...


Peux-tu justement nous en dire plus sur ce dernier produit, REACH Garden ?

Bien sûr. REACH Garden est plateforme de traçabilité des substances REACH extrêmement préoccupantes dans la chaîne d'approvisionnement, à destination des acteurs de l'industrie manufacturière et de la distribution. REACH Garden permet de maximiser le taux de réponse des fournisseurs, augmente la réactivité de la production d'informations, facilite l'audit des données, et soulage les équipes d'un fastidieux travail de collecte et consolidation de données. La grille tarifaire de REACH Garden rend accessible le service à la fois aux PME-PME et aux grands groupes.

Un mot sur l'utilisation des réseaux sociaux par Verteego ?

Chez Verteego, nous pensons effectivement que les réseaux sociaux permettent de créer du lien avec notre communauté, notre écosystème d'utilisateurs et de partenaires.
Nous utilisons régulièrement les blogs - en français et en anglais, pour faire passer des messages institutionnels. Twitter - en français et en anglais toujours, sert aux actualités, aux "news". Et Ning est la plateforme qui nous sert de forum utilisateurs. Nous avons fait le choix de ne pas faire usage à ce stade Facebook, qui ne nous semble pas bien approprié à du commerce avec les entreprises. Pour répondre à la question, oui nous recommandons l'usage des réseaux sociaux comme un investissement dans le futur car l'entreprise ne vit finalement que par sa communauté. En ce qui nous concerne, les réseaux sociaux nous ont également permis de réduire significativement nos coûts de recrutement.


author Publié par incwo2 Tue, 27 Jul 2010 07:53:00 GMT

Bonjour Sam, pourrais-tu nous présenter Krooga en quelques mots ?

Bonjour Delphine, Krooga est une agence e-marketing basé à Lyon et Paris spécialisée dans la génération de trafic, l'acquisition de nouveaux clients et la baisse du coût d'acquisition - tout cela exclusivement en ligne ! Nous travaillons sur plusieurs axes, le référencement (payant et gratuit), la mise en place de campagnes e-mailing, les médias sociaux, l'affiliation, mais aussi l'achat d'espace ou la mise en place de campagnes innovantes comme des campagnes de remarketing (reciblage publicitaire) par exemple.

 

Pourquoi avoir choisi une approche globale avec un interlocuteur unique pour la gestion de l'ensemble des actions e-marketing d'une TPE/PME ? 

Pour développer une boutique en ligne, il faut procéder en 3 étapes, générer du trafic sur son site, transformer ces visiteurs en clients et fidéliser ses clients. Pour cette raison nous travaillons par exemple en génération de trafic sur des campagnes de liens sponsorisés, en transformation sur du reciblage publicitaire et sur de la fidélisation avec l'intégration d’une stratégie emailing. 

 

Qui sont les partenaires de Krooga dans cette démarche ? 

Nous avons noué plusieurs partenariats stratégiques avec différents types de structures. Spécialisés en marketing en ligne, nous travaillons conjointement avec des agences de communication et marketing traditionnel - ceci afin de proposer à nos clients la conception de sites internet, des relations presse... Pour pouvoir toujours mieux répondre aux attentes de nos clients, nous nous sommes constitué un pool de consultants et de freelances avec lesquels nous travaillons sur des problématiques métiers spécifiques. Krooga est une agence certifiée Google, cela signifie que tous nos collaborateurs sont formés tout au long de l'année par Google dans l'optique d'être performants sur ces outils, qui dans ce milieu évoluent mensuellement...

 

Aujourd'hui, quels sont les facteurs clés pour réussir à promouvoir ses produits ou services, et à vendre sur le web ?

Avoir un site c'est bien, c'est fondamental, mais sans visiteurs c'est totalement inutile. Beaucoup d'entreprises font l'erreur d'investir dans la création de leurs sites internet sans penser à la stratégie pour générer des visiteurs. Hélas, le temps où les visiteurs se connectent tous seuls est révolu. Pour promouvoir ses produits et vendre sur internet il faut travailler sur la génération de trafic, mais surtout tester plusieurs canaux et garder ceux qui transforment le plus en termes de ROI (Retour sur Investissement).

 

Parmi les actions de webmarketing, quelles sont celles qui ont le plus d'impact en ce moment ou quelles sont les tendances pour optimiser ses performances commerciales en ligne ?

Aujourd'hui la publicité se veut ultra ciblée et ultra personnalisée, c'est en tout cas ce type de campagnes qui transforme le plus. Concrètement cela ce traduit par des campagnes emailing contenant des éléments de personnalisation (Civilité, Prénom, Nom, Produit acheté...) ou encore des campagnes de liens sponsorisés 'long tail' permettant de cibler des mots clés très précis. Une autre approche, cette fois dans le comportemental, est le retargeting. Cette technique consiste à toucher des anciens visiteurs de son site internet lors de leurs parcours sur internet. 

 

Quels sont les indicateurs indispensables pour un bon suivi des performances web, et pourquoi ?

Lancer des campagnes c'est bien, suivre la transformation de ses campagnes c'est mieux. Pour cette raison la mise en place d'un outil de tracking pour suivre ses KPIs est plus que nécessaire. Google Analytics permet par exemple de suivre gratuitement le visitorat de son site, l’origine des visiteurs mais aussi les conversions; cela permet notamment d'identifier et d'isoler les campagnes les moins performantes en terme de retour sur investissement.

 

Pour un entrepreneur ou auto-entrepreneur qui lance un site e-commerce, quels seraient tes conseils pour l'aider à bien démarrer sa promotion ? Quelles premières actions lui suggérerais-tu, avec un budget limité ?

Commencer par étapes et phasing est la méthode la plus simple pour valider son idée ou son site e-commerce en étant auto-entrepreneur. Aujourd'hui il est relativement simple par exemple de lancer une boutique en ligne clé en main en mode SaaS (hébergé chez un prestataire et facturé mensuellement). Parallèlement, des campagnes payantes Facebook et Google peuvent être lancées pour un prix relativement dérisoire pour tester le concept et son marché. Dans un second temps et une fois le modèle validé vous pourrez vous réorienter vers des plateformes de crowdsourcing pour faire évoluer votre site. Le crowdsourcing permet en effet de mettre en concurrence des professionnels à l'échelle mondiale. Creads.org et Codeur.com sont les sites les plus connus en France, à l'échelle mondiale 99 Designs est la plateforme la plus importante. Pour les entrepreneurs chevronnés ou PME souhaitant se lancer en ligne, faire appel à des prestataires spécialisés peut se révéler un réel atout - des sociétés comme Digilinx.fr sont spécialisées dans la mise en relations spécialisées internet de ce type. 

 

En plus de votre activité d’agence, qu’avez-vous dans les cartons ?

Effectivement, en plus de notre activité d’agence nous utilisons nos compétences pour concevoir des sites 2.0. Nous travaillons actuellement sur un site intitulé BeSmart.fr, un guide des nouvelles technologies et des nouveaux médias pour TPE et PME ! Plus d’informations dans les prochaines semaines… :-)

 

Pour retrouver Krooga : 

Site internet : http://www.krooga.com

Page fan Facebookhttp://www.facebook.com/agenceemarketing

Page Twitter : http://www.twitter.com/krooga

Contact : Sam GONZALES, sgonzales@krooga.com // 0811 262 933


author Publié par incwo2 Wed, 23 Jun 2010 16:05:00 GMT

Bonjour, vous êtes depuis 2009, le président de la Fédération de Auto-Entrepreneurs : comment est née cette Fédération ?

La Fédération des Auto-Entrepreneurs est née de la rencontre de deux phénomènes : la volonté de plusieurs auto-entrepreneurs d’agir ensemble pour mettre en commun les bonnes pratiques, et l’émergence de besoins nouveaux créés par ce régime. C’est ainsi que la structure est née, par des entrepreneurs, pour des entrepreneurs.

 

Pourquoi avez-vous souhaité créer et vous engager au sein de cette Fédération, autour du sujet de l'auto-entrepreneuriat ?

Je sentais dès les premiers mois que cette idée novatrice allait conquérir les Français : pas de soucis donc pour son succès. Mais il fallait faire attention aux besoins et aux attentes de tous ces créateurs d’activité, entrepreneurs bien particuliers puisque souvent appelés à se lancer par simplicité, par envie d’exercer une passion, par besoin de revenu complémentaire. Les accompagner de façon réactive, en utilisant les nouvelles technologies et les réseaux semblait à l’époque un défi intéressant : il est relevé !

 

Quelle est la vocation de la Fédération des Auto-Entrepreneurs ?

  • Rassembler, défendre et fédérer les auto-entrepreneurs de France
  • Apporter une information fiable et labélisée, une formation individuelle ou collective, des services d’accompagnement et de coaching, des conférences, des recommandations de produits aux membres
  • Apporter une légitimité et une reconnaissance nationales aux auto-entrepreneurs en activant des leviers de communication adaptés et à la hauteur des enjeux, des débats, des polémiques.
  • Sensibiliser à l’entrepreneuriat notamment un public de jeunes, d’étudiants, de femmes, de seniors, de personnes issues de quartiers sensibles, de personnes handicapées pour que chacun puisse passer de l’idée à la mise en œuvre d’un projet.

 

Quels sont les projets concrets que vous souhaitez mettre en place et/ou les thèmes de travail  pour 2010 ?

  • Informer : on a tous besoin d’informations, croisées, recroisées, confirmées par des professionnels. Il importe de se renseigner AVANT de passer à l’action, en préparant son projet, en s’informant tant sur le contenu (finances, étude de marché, tendance du secteur, plan de communication) que sur le contenant (statut juridique, démarches administratives) : nous allons compléter encore notre base de fiches pratiques et de conseils.
  • Protéger : les arnaques sont courantes sur le marché. Paiement de l’inscription, paiement de conseils faux, inscriptions sur des annuaires, adhésions à des organismes hors la loi : nous continuons à veiller et à défendre les auto-entrepreneurs.
  • Animer le réseau : la solitude du créateur est son pire ennemi ! Seul, on peut faire beaucoup, même énormément ! Mais la gestion du temps doit aussi compter et la recherche de partenaires, de fournisseurs, de contacts et de prospects se fait plus vite et plus efficacement en réseau : nous développons encore 20 clubs départementaux de plus d’ici la fin de l’année 2010.
  • Proposer un service plus complet : c’est à la fois l’aide pour s’équiper (rappelons que l’on ne déduit pas les charges) et l’aide pour trouver des missions. Ces services sont rassemblés dans la centrale d’achats et nous allons y apporter des améliorations.

 

Comment la Fédération accompagne t-elle les auto-entrepreneurs au quotidien ? Quels services offre t-elle ?

Ils ont été mentionnés : il s’agit d’apporter des éléments de référence, fiables et contrôlés, pour fournir au créateur, novice ou averti, de l’information de qualité, de la formation agréée et qualifiante, des outils de gestion (comptables en particuliers), des missions dans un cadre légal précis (de vraies missions de prestations proposées par des entreprises), des outils d’équipement (nos partenaires nous y aident en référençant les meilleurs produits, adaptés en terme de fonctionnalité et de prix).

 

La Fédération c'est une dimension nationale, mais aussi locale : comment est-elle présente à proximité des auto-entrepreneurs ?

Les Clubs départementaux d’auto-entrepreneurs sont nos représentants locaux : ils sont garants d’une relation de proximité et d’une bonne connaissance des problématiques de terrain. Ils ont pour objectif de mener un travail de fond, plus personnalisé avec les créateurs, qui s’inscrit dans la durée. Nous fournissons les outils techniques et administratifs, l’aide à la communication et déclinons localement les partenariats nationaux avec les grandes institutions.

 

Comment devenir membre de la  Fédération de Auto-Entrepreneurs ?

On y entre par adhésion annuelle, qui permet de suivre de manière régulière les réunions et conférences organisées, de rencontrer de nombreux autres créateurs ou chefs d’entreprise, de tisser un réseau local professionnel. Cette adhésion, conjointe à celle de la Fédération, permet aussi d’assister aux événements nationaux, ou régionaux, de type conférences, colloques, formations et salons.

 

Où vous retrouver ?

Sur notre site : http://www.federation-auto-entrepreneur.fr

Tous nos prochains événements sont en ligne sur la rubrique Agenda.

 

Pour conclure, La Fédération de Auto-Entrepreneurs devient partenaire de l'application gestion-auto-entrepreneur.com, pouvez vous en dire un mot ?

Le partenariat que nous tissons avec gestion-auto-entrepreneur.com est un partenariat qui entre dans cette logique d’accompagnement. Le créateur, quel qu’il soit, doit se doter d’outils de gestion pertinents. Une application en mode SAAS (à distance) peut dans de nombreux cas se révéler utile (accessibilité améliorée). C’est surtout le meilleur moyen d’optimiser son temps (qu’il est dur de trouver du temps quand on entreprend !) et le sérieux de sa gestion (une déclaration trimestrielle, ça va plus vite à réaliser quand chaque facture est déjà comptabilisée comme encaissée et que la somme est mise à jour automatiquement).

Pour être de bons professionnels, soyons AUSSI des professionnels de la gestion !

 


author Publié par delph Thu, 20 May 2010 07:49:00 GMT

 

1/ Bonjour Sacha Doliner, présentez nous en quelques mots l'activité d'Axialys ? 

Le groupe Axialys est un opérateur télécom. Présents dans 32 pays, nous sommes depuis 15 ans le spécialiste des solutions télécoms aux entreprises. La société connaît une croissance soutenue depuis sa création et a réalisé un chiffre d’affaires de 12,5 millions d’euros en 2009. Nous avons lancé il y a presque deux ans Axiatel.com, portail de vente en ligne de solutions télécoms.

Nos clients sont aussi bien des grands comptes comme Pixmania.com, Seloger ou l’Armée de Terre que des TPE/PME.

 

 2/ Que proposez-vous spécifiquement pour les petites entreprises ?

Nous proposons plusieurs solutions télécoms spécifiquement adaptées aux petites entreprises.

Elles sont principalement regroupées sur notre site de vente en ligne Axiatel.com. On y retrouve un service d’accueil téléphonique pour gérer les appels entrants, une solution d’envoi et de réception de fax par internet et enfin un service de conférence téléphonique.

D’autres solutions devraient voir le jour très vite. Pour vous donner une petite exclue, le prochain service sera de la web conférence et devrait être disponible très prochainement.

 

3/ Pourquoi l'accueil téléphonique est-il important pour les TPE ?

L’accueil téléphonique est le point d’entrée de l’entreprise. Il est crucial que celui-ci soit efficace et professionnel.

Le Standard Vocal Virtuel d’Axiatel.com permet de traiter de manière automatique les appels entrants. C'est-à-dire, qu’il redirige instantanément chaque appel reçu vers le poste concerné. Ainsi 100% des appels entrants sont traités, ce qui garanti une meilleure efficacité pour l’entreprise.

 

4/ Quels sont les avantages d'une solution de standard vocal pour une TPE ?

Le Standard Vocal Virtuel d’Axiatel.com ne nécessite aucune installation et est disponible à partir de 14,90€/mois. L’abonnement inclut un numéro dédié de type 01, 02… à choisir selon sa zone géographique, le service de standard en mode de configuration simple ou avancée, des minutes de redirection et un accès illimité à l’interface client sécurisée.

L’inscription se fait en quelques clics sur le site www.axiatel.com. Ce service répond particulièrement aux besoins des petites structures, toujours soucieuses de réduire leurs coûts pour se concentrer davantage sur leur activité principale.

Hormis cet aspect financier, je tiens surtout à mettre l’accent sur le panel de fonctionnalités proposées : notamment des statistiques d’appels en temps réels, une multitude de messages pré-enregistrés en libre service et la possibilité de consulter ses messages reçus depuis n’importe quel support (fixe, mobile ou internet). Ainsi, même en déplacement, on garde un contact permanent avec son  entreprise.

Pour finir, cette solution est idéale pour les petites structures amenées à connaître une croissance rapide. En effet le numéro attribué suit l’entreprise durant toute son existence : pas besoin de changer d'opérateur, d'investir dans du matériel téléphonique ou de changer de numéro lors de déménagements.

 

5/ A quel profil d'entreprise s'adressent vos solutions ?

Nos solutions s’adressent à tout type de structures mais plus particulièrement aux TPE/PME toujours en quête de solutions à forte valeur ajoutée. Il est difficile de dresser un profil type de nos clients. Ils sont aussi bien gérants de boutique, professions libérales ou indépendants.


Older posts: 1 ... 4 5 6 7 8 9