author Publié par incwo2 Tue, 20 Nov 2007 09:49:00 GMT

Fondateur de www.statutsonline.com, Gérard Robeau nous raconte son parcours de plus de 30 ans d'entreprenariat, les changements majeurs qu'il a connu en tant que créateur, et se prête au jeu du "si j'étais... secrétaire d'état aux petites et moyennes entreprises ..."

1/ Vous avez un parcours de créateur riche, avec plusieurs entreprises à votre actif : Comment devient-on un serial entrepreneur ? Qu'est-ce qui, tout au long de ces années vous a motivé pour créer des entreprises et vous a fait avancer ?

J'ai créé ma première entreprise à 20 ans et au cours des dernières 36 années, j'ai créé un certain nombre de sociétés. Chacune correspondait à un besoin ou une continuité de la première.

Par exemple:

  • La première est une société de commercialisation immobilière (1) ,
  • Ensuite une agence d'administration de biens et de syndic de copropriétés (2) pour gérer les biens vendus par la 1,
  • Puis une d'entretien et de nettoyage d'immeubles (3) dont le donneur d'ordre est le 2,
  • Puis une société de promotion immobilière (4) pour alimenter la 1,
  • Puis une société de construction (5) pour construire ce que la 4 a besoin.......

Toutes les entreprises que j'ai créé m'ont fait avancer et m'ont apporté une nouvelle motivation par la curiosité des spécificités liées à chaque métier. Mais pour moi, la véritable réussite est qu'après avoir fait naître, puis développé une entreprise, c'est de la céder à un nouvel entrepreneur, et que ce nouvel entrepreneur vous accueille avec un grand sourire chaque fois que vous le rencontrez.

2/ Concrètement, qu'est-ce que pour vous l'entreprenariat ?

Avoir une envie permanente d'apprendre, de construire et une prise de risque calculée (tant financière qu'humaine)

3/ Que doit attendre un porteur de projet de la création d'entreprise ?

Question saugrenue ! En effet, on n'attend rien de la création d'entreprise. On crée une entreprise parce qu'on a un projet. Si un porteur de projet s'imagine qu'il suffit de créer une entreprise et que se nommer patron va lui permettre de réussir, alors il vaut mieux qu'il ne crée pas.

4/ Qu'est ce que vous feriez de différent dans un prochain projet de création d'entreprise ?

Vu mon grand âge, il serait intelligent de prendre enfin des vacances, histoire de voir ce qui peut se faire ailleurs afin d'apporter des idées nouvelles aux jeunes entrepreneurs.

5/ Depuis l'arrivée d'Internet, qu'est ce qui a changé pour les créateurs et entrepreneurs ? Comment voyez-vous l'avenir de la création d'entreprise ?

Je dirais "qu'est ce qui a changé depuis l'arrivée de l'informatique". En 1981, je rachetais une société qui était la version française primaire de CENTURY 21. J'avais l'idée de regrouper toutes les annonces de vente de France sur un ordinateur central et que chaque agence immobilière du réseau puisse proposer à tout acheteur potentiel, quel que soit l'endroit ou il résidait, d'effectuer une visite virtuelle et de disposer de tous les renseignements sur un bien situé dans un autre lieu.

Malheureusement, même avec un ordinateur aussi gros que deux armoires, un disque dur de 10 mo et 32 k de mémoire, mon idée était trop en avance sur son temps. L'avènement d'internet et la puissance du micro-ordinateur combinés le permettent aujourd'hui.

Je vois l'avenir radieux pour la création d'entreprise. La simplification des formalités grâce à www.statutsonline.com permet aux entrepreneurs de ne plus perdre de temps dans la paperasserie. Avec leur bureau virtuel www.entreprise-facile.fr disponible de n'importe quel endroit, la comptabilité en ligne avec www.comptanoo.com et toutes les déclarations sociales www.net-entreprises.fr et fiscales avec www.impots.gouv.fr et http://tva.dgi.minefi.gouv.fr/ pour la TVA, les gains de productivité sont énormes pour ceux qui prennent la peine de s'y pencher.

Toutes les activités ont leur marché, mais celui qui s'imagine qu'il suffit de se dire chef d'entreprise pour réussir est voué à l'échec.

6/ Vous avez écrit : "Si je devais quitter mes fonctions actuelles, ce serait pour remplacer Le Secrétaire d'Etat à la petite et moyenne entreprise". Si c'était le cas, que proposeriez-vous ? Que feriez-vous dans les 6 prochains mois ?

Bien entendu, en premier lieu, je mettrais en place au niveau des CFE et des greffes l'outil qui permet une véritable et totale dématérialisation des formalités. Puis, je mettrais en place tous les moyens de simplification qui existent, mais sont bloqués par le corporatisme de certains intervenants. J'étudierais les meilleures idées proposées par les citoyens sans trop attendre (le blog de Monsieur Novelli est une bonne chose si les idées avancées ont une suite rapide). Je ferais également un point précis sur tous les réseaux d'aide à la création qui bouffent des fonds publics pour un résultat plus que médiocre. Je réviserais le mot "obligation" de la nomination d'un commissaire aux comptes dans une SAS par "permission" jusqu'à un certain montant de CA, d'un certain nombre de salariés et d'un certain nombre d'actionnaires. Cela permettrait de démarrer une activité avec une structure capitalistique et financière correcte pour les TPE et PME. Pour finir, je mettrais en place un système permettant aux TPE d'accéder, aux heures de grande écoute télévisuelle, à la même communication que seul un grand groupe peut s'offrir, avec un paiement différé si cette TPE devient une PME et ensuite un grand groupe ou une gratuité pour celles qui n'ont pas décollé.

7/ Pour conclure, quels conseils donneriez-vous à un porteur de projet qui souhaite lancer son activité ?

1°) Le choix juridique de démarrage est très important ainsi que la position sociale du dirigeant afin d'éviter d'avoir des charges à payer avant même d'avoir encaissé le moindre centime.

2°) Avez-vous déjà un contrat ? car il faut pouvoir démarrer immédiatement. On ne crée pas sans avoir le ou les clients.

3°) Avez-vous suffisamment de trésorerie pour faire face aux premiers mois d'activité et au délai du premier encaissement

Pour terminer, faites du bon boulot, car la radio tam-tam est la meilleure de vos publicités.


author Publié par incwo2 Tue, 13 Nov 2007 16:48:00 GMT

Nicolas Basso est le co-fondateur de Metycea, une jeune pousse française de l’internet dont la vocation est d’assurer la création et l’édition de sites internet. Après plusieurs collaborations sur des créations d'entreprises, il se lance à son tour et nous raconte son parcours, de l'envie de créer à la réalisation du projet.

1/ Comment vous est venue l'envie d'entreprendre ? A partir de quand, ou quel événement vous a encouragé à franchir le cap ?

Lorsque j’ai pu avoir l’opportunité d’échanger avec d’autres entrepreneurs, j’ai toujours été curieux de connaître l’origine de leur propre envie d’entreprendre. Et comme une majorité d’entre eux, j’estime que mon attrait pour la création d’entreprises est inné. Pour autant, dire que l’entrepreneuriat est inné ne revient pas nécessairement à affirmer que l’on a toute sa vie été un entrepreneur. Généralement, le temps et les expériences ont révélé ce trait de caractère et tous les entrepreneurs se reconnaissent ensuite dans l’idée qu’ils ont depuis longtemps été animés par cet état d’esprit.

Pour ma part, l’entrepreneuriat est en effet venu progressivement durant ma scolarité à l’instar d’un éveil progressif. Evidemment, j’ai des souvenirs très sélectifs de mon enfance ou de mon adolescence qui pouvaient laisser présager une telle orientation mais je considère le point de départ lors de mon cursus en Ecole Supérieure de Commerce. Si je devais spécifiquement choisir un moment clé, je définirai comme origine mon implication dans la constitution d’une EURL en 2002. Depuis cette première expérience forte, je n’ai eu de cesse d’avancer vers le cap de l’entrepreneuriat. Je l’ai aujourd’hui franchi en début d’année 2007 en me focalisant sur la création de la société Metycea – agence de création et d’édition de sites internet.

2/ Entrer dans une démarche de création : est-ce que ça change la vie, le quotidien, les préoccupations, la vision de l'entreprise, le regard ou le comportement de son entourage... ? comment ? pourquoi ?

Tout à fait ! A mon goût, l’entrepreneuriat entraîne nécessairement une confusion des sphères personnelles et professionnelles. Mon quotidien personnel est aussi celui de la création d’entreprise. Du matin au soir et tous les jours sans distinction. Je n’exprime pas de difficultés à finir mes journées durant les nuits ou à finaliser un document le dimanche… Je ne nie pas que cela soit parfois délicat mais je ne regrette rien car chaque journée a ce nouveau goût de liberté et apporte en plus son lot de plaisir.

Avec un tel investissement, la vision de l’entreprise se modifie en conséquence. On a le sentiment de passer de l’autre côté du rideau avec les responsabilités qui sont celles d’un entrepreneur. J’ai personnellement beaucoup de sympathie pour les chefs d’entreprise, qui, on l’oublie trop souvent, sont aussi d’anciens salariés. Gérer une entreprise vous permet d’avoir un regard transverse et aide aussi à mieux comprendre ce qu’ont pu vivre vos anciens employeurs. La vision de l’entreprise devient donc peu à peu plus globale.

Enfin, le regard des autres, même s’il peut changer, dépend beaucoup de la façon dont vous communiquez avec eux. J’ai beaucoup échangé sur ces sujets avec ma famille et mes proches qui m’ont vu murir au fur et à mesure. Leur soutien m’a parfois été essentiel, surtout dans la phase d’amorçage.

3/ Vous êtes actuellement en plein développement d'un projet : quels sont vos doutes et vos problématiques ? Quelles sont vos sources d'enthousiasme et de satisfaction ? Y a t-il plus de contraintes que vous ne l'imaginiez ? Comment les surmontez-vous ?

En schématisant un peu, je distingue 3 phases lors du parcours entrepreneurial dans lesquelles tout créateur d’entreprise rencontre son lot d’incertitudes et de plaisir.

  • De l’idée au projet : les principales questions résident dans la validité de l’idée et l’adéquation homme/projet. En parallèle, c’est sans doute la phase la plus libre où les seules obligations sont celles que le porteur s’impose.
  • Du projet à la création : il devient alors nécessaire de définir précisément les moyens à engager, à rencontrer et séduire les premiers « partenaires ». C’est aussi l'époque des « premières victoires ».
  • De la création au développement est une phase de renaissance. L’entreprise créée est fragile. L’entrepreneur doit désormais consacrer toute son énergie à son développement. Les premières obligations surviennent du fait des relations avec les clients et les fournisseurs.

La création de Metycea m’a fait traverser chacune de ces phases et je m’efforce aujourd’hui de développer notre société. Dans cette aventure, mes principaux doutes ont été d’un point de vue humain au moment de notre association (Metycea compte 3 associés) et financier (de par l’incapacité à assumer le montant de charges de départ). La résolution de ces difficiles équations ont été nos principales sources de joies avec aussi la signature de notre premier contrat client.

4/ Votre premier blog s’intitulait "entrepreneur philosophe". Avec le recul et l'expérience sur votre projet de création, peut-on l'être vraiment ?

Votre question me fait fortement penser à celle que l’on pose parfois aux philosophes. Peut-on vraiment être sage ? Je pense que de la même façon, il s’agit d’une notion absolue non d’un état défini. De fait, il s’agit de tendre vers un entrepreneuriat philosophe ce qui à mon goût signifie de ne jamais oublier la place prépondérante que l’homme occupe dans l’entreprise.

Je me souviens avoir ouvert ce blog pour confier mon sentiment sur un entrepreneuriat trop souvent dénaturé : business plan, marketing, ressources humaines…etc sont autant d’outils à la création d’entreprise. Cependant, au cœur de la création, il demeure un homme (ou une femme) désireux de créer de la valeur. C’est cela que je souhaitais mettre en avant. Le blog Entrepreneur Philosophe m’a permis de m’exprimer sur des sujets simples de la création d’entreprise : la liberté d’entreprendre, le courage d’entreprendre, le bonheur d’entreprendre…Autant de thèmes que j’ai rattachés à ma propre expérience au sein de Metycea. J’ai d’ailleurs poursuivi ces « confidences » en regroupant tous les billets du blog Entrepreneur Philosophe sous celui de Metycea.

5/ Quels conseils donneriez-vous à un porteur de projet qui souhaite créer son entreprise ?

Persévérer et agir. Le principal défaut des porteurs de projets reste de trop douter, trop « brainstormer » et ce au détriment de l’action. Le doute est une composante naturelle de l’approche entrepreneuriale. Autant faut-il savoir mettre un terme à son projet si celui-ci ne semble pas suffisamment mature, autant faut-il surtout savoir d’abord trancher et agir.

Entrepreneur qui s'investit, Nicolas Basso est co-fondateur de deux clubs business, le CERAM Business Club réunissant d’anciens étudiants entrepreneurs et le Club Business 83 pour les professionnels du Var. Retrouvez Nicolas Basso sur le Blog : blog.metycea.com.


author Publié par incwo2 Mon, 22 Oct 2007 10:09:00 GMT

Stéphane Trollet est gérant d'une entreprise familiale, créée il y a plus de 100 ans, et spécialisée dans le courtage en assurance. Découvrez que reprendre une activité existante n'est pas forcément plus simple que de créer. Stéphane Trollet nous fait partager les étapes de sa vie d'entrepreneur et donne quelques conseils pour bien assuré son entreprise.

1) Vous êtes dirigeant d'une cabinet de courtage en assurance créé il y a plus de 100 ans par un de vos aïeuls. Comment accède t-on à une telle longévité qui laisse rêveur de nombreux créateurs ? Y a t-il des secrets pour réussir et durer ?

Je ne pense pas qu’il y ait un gène de l’assurance dans ma famille, mais simplement une volonté et un plaisir de perpétuer un métier qui a largement influencé l’histoire familiale. Etant jeune, je suis "tombé dans la marmite de l’assurance", et suivais souvent mon père chez des clients ; j’ai rapidement su que ce métier me plaisait. J’ai donc tout naturellement orienté mes études et mes investissements dans cette direction et adapté ce métier aux nouvelles technologies.

Seul pour réussir et durer : De nos jours, la grande majorité des chefs d’entreprise interrogés souhaitent, avant leur retraite, revendre leur entreprise avec un maximum de bénéfices. Ce n’est pas mon cas. J’espère que mon fils ou ma fille pourront reprendre la suite.

Autre impératif : s’adapter, évoluer, anticiper rapidement la concurrence. Rester motivé.

2) En tant qu'entrepreneur, quelles sont les étapes que vous avez dû franchir ? Eprouvez-vous, encore, parfois des doutes ? Quelles questions vous posez-vous ?

Les étapes à franchir sont nombreuses pour reprendre une entreprise familiale. Les relations "père-fils" sont extrêmement difficiles à gérer. Le regard des anciens clients et fournisseurs : vous devez doublement faire vos preuves avant de ne plus être considéré comme un "fils à papa".

L’investissement financier est lourd : racheter l’ensemble des parts de la société m’a valu la vente de mon appartement et des emprunts importants. Pas de droit à l’erreur possible.

Tout entrepreneur doit avoir des doutes pour garder sa motivation et rester compétitif face à la concurrence. Cette remise en question permanente est salutaire tant qu’elle n’est pas paralysante. Je me pose principalement des questions sur la stratégie d’évolution de mon entreprise, et sur son positionnement face à la concurrence.

3) Quelle est l'importance d'être bien assurer pour une entreprise ? Quels sont les risques les plus fréquemment courus par les entreprises ? Quelles conséquences majeures pour les entreprises qui sont mal assurées ? Comment être sûr que son entreprise est bien protégée ? Quelles précautions prendre en matière d'assurance ? Quelles sont les questions à se poser quand on veut s'assurer ?

Pour toute création, les entrepreneurs se doivent de souscrire quelques assurances indispensables à la pérennité de l’entreprise. En effet, l'exercice d’une activité comporte des risques (incendie, dégâts des eaux, vol, responsabilité civile, accident, décès du chef d’entreprise)

Trois types de contrat d’assurance permettent de protéger l’entreprise, et d’assurer la continuité de l’activité professionnelle en toutes circonstances.

a-les assurances multirisques professionnelles proposent d’assurer les biens et les outils de production afin de permettre de reprendre l’activité après un sinistre. Elles permettent également de compenser les pertes liées au ralentissement ou la cessation d’activité durant la remise en état des outils de production. Ainsi par exemple, à la suite d’un incendie, l’entreprise doit ralentir ou stopper son activité pour remettre ses outils de production en état : une assurance multirisque professionnelle interviendra pour indemniser l’outil de production (bâtiment, ordinateur) mais aussi la perte d’exploitation (baisse de la marge brute consécutive au sinistre).

b-Les assurances responsabilité civile exploitation et professionnelles permettent de faire face à la responsabilité de l’entreprise dans le cadre de son activité : mauvais conseil, produit défectueux, accident corporel, atteinte à l’environnement … Certaines clauses garantissent le remboursement des frais et des pertes si vous êtes contraint de retirer des produits du marché.

c-La réussite dépend aussi et souvent de l’engagement des équipes. Il est donc indispensable de protéger l’investissement humain et de prendre les garanties nécessaires en cas d’invalidité, de décès, retraite d’un collaborateur essentiel. C’est pourquoi les assurances prévoyance, santé, retraite, chômage du dirigeant sont indispensables et participent à la réussite d’une entreprise.

Le courtier d’assurances est le lien entre les compagnies d’assurances et l’entrepreneur. Son expertise lui permet de conseiller et d’adapter les garanties d’assurance à chaque cas particulier.

Et vous, êtes vous bien assuré ? Si vous souhaitez faire une demande d'assurance professionnelle, rendez-vous sur votre Bureau Virtuel, ouvrez votre compte, et dans la fonction "direction" complétez le formulaire.


author Publié par incwo2 Mon, 15 Oct 2007 09:53:00 GMT

Barbara Ouvrard est Freelance en Relations Presse. En 2004, elle décidait de créer son entreprise et de se lancer en solo. Elle nous raconte, pourquoi ? comment ? Et nous fait partager son expérience de créatrice. Vous pouvez suivre l'aventure entrepreneuriale de Barbara Ouvrard, et retrouver ses joies d'entreprendre et ses coups de gueule sur son blog.

Comment êtes-vous devenue créatrice d'entreprise ? Quand j'ai quitté ma Normandie natale pour tenter ma chance à la « capitale », j'ai enchaîné CDD sur CDD. Pas très motivante la situation ! Même à un poste d'attachée de presse très spécialisée. Et puis, un jour j'ai croisé Philippe Bloch, co-fondateur de Columbus Café et auteur de « Bienheureux les fêlés ». (Je médiatisais une de ses conférences). Celui-ci a tout de suite détecté mon potentiel entrepreneurial. Il m'a convaincue que je pouvais m'éclater dans mon job… mais à mon compte ! Depuis, c'est mon mentor, mon confident du business…

Vous dites que, très vite, vous avez voulu créer votre entreprise : comment le sait-on ? Question d'ambition et un fort esprit professionnel indépendant. Toute petite, je me suis conditionnée à tout faire pour rester libre et avoir la chance de faire ce que j'aime.

Comment l'exprime t-on ? Haut et fort même si ça gêne les autres. Les frileux.

Quand avez-vous su que vous étiez prête ? Quand j'ai rencontré Philippe Bloch et quand mon conjoint m'a dit « vas-y. Fonce !! C'est le moment ! »

A quel moment vous êtes-vous lancée ? J'ai choisi le symbolisme du 02 janvier 2004 pour commencer une autre vie professionnelle

Quelles ont été vos difficultés lors de la création ? Se faire entendre des institutions peu sensibles aux très jeunes entrepreneurs fauchés (j'avais à peine 27 ans). En plus créatifs : le comble !!!!

Quelles questions vous posiez-vous ? Je ne me posais pas de questions pour ne pas m'effrayer ou douter. J'ai foncé tête baissée dans mon projet. J'y croyais. Je n'avais rien à perdre et tant de choses à gagner.

Comment avez-vous contourné ou répondu à ces difficultés ? J'ai beaucoup de chance d'être très entourée, épaulée. Je réfléchis mon projet depuis l'année du BAC. Et puis, ma formation de journaliste m'a permis de me renseigner partout, de croiser les infos et de synthétiser les documents glanés. Je décortiquais tout pour comprendre à fond les mécanismes.

Et aujourd'hui, rencontrez-vous encore des contraintes, des doutes, des angoisses ? Pas de contraintes et pas de doutes. Je passe outre. Des angoisses ? De vieux traumatismes dus à des anciens clients très indélicats. Ca va passer avec le temps.

Quelles sont les idées reçus les plus répandues sur la création d'entreprise qu'il faut, selon vous, tout de suite corriger ? Beaucoup de stress, beaucoup de risques, beaucoup de batailles, beaucoup d'argent très vite. Tous les arguments de ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent.

Selon vous, l'entrepreneuriat, en France, a t-il un sexe ? Je ne pense pas. C'est un autre chromosome qui est en compte : le gêne de l'entrepreneuriat.

Y'a t-il des manières d'entreprendre au féminin et au masculin ? Au travers de votre expérience, de vos relations professionnelles, qu'avez vous pu faire comme constat ? Qu'est-ce qu'être entrepreneur finalement ? Les femmes sont persévérantes, têtues et sincères dans leur projet. Ca part des tripes. Pas de constat. Mais de l'observation. Il y a des motivations cachées et extrêmement sensibles derrière le projet d'entreprendre d'une femme. Un entrepreneur est avant tout convaincu par son projet, le défend bec et ongles. Il a une grosse capacité pour prendre du recul et accepter le changement.

Quels conseils donneriez-vous à un créateur qui souhaite lancer son activité ? Lire mon blog et réagir : http://blogs.lentreprise.com/solo/


author Publié par incwo2 Mon, 08 Oct 2007 06:37:00 GMT

Pamela Strawgate est la fondatrice de PS Coaching. Américaine, vivant en France, elle accompagne des entrepreneurs et créateurs, principalement des femmes, dans leur développement personnel et professionnel. Nous lui avons demandé de comparer les cultures entreprenariales qu'elle connait et de nous livrer quelques conseils pour se lancer et réussir.

1/ Qui sont les gens qui font appel à vos services de LIFE coaching ?

Mes clients sont essentiellement des femmes entre 35 et 75 ans qui cherchent à donner un sens à leur vie actuelle. Elles se posent de grandes questions une fois confrontées à une situation qui ne leur convient plus. Les situations sont variées. Il peut s’agir d’un travail qu’elle n’aime plus, la perte d’un travail ou d’un être cher, le vide des enfants partis de la maison, une relation qui ne fonctionne plus, l'intégration dans une nouvelle ville ou un nouveau pays… Elles souhaitent un soutien extérieur pour faire face à une transition qui s’avère aujourd’hui inévitable.

Comme je suis bilingue et que je travaille beaucoup par téléphone ou skype, elles parlent anglais ou français. Elles vivent donc dans des pays anglophones comme les Etats Unis, l’Australie ou les pays francophones comme la France et Monaco. Mais j’ai aussi des clientes de nationalité Hollandaise et Allemande qui parle anglais.

2/ Que manque t-il le plus souvent aux personnes que vous accompagnez pour réussir ? Quels sont leurs principaux besoins, leurs principales craintes ?

Les choses qui manquent le plus souvent à mes clients sont la clarté et le courage. Ce sont en général des personnes extraordinaires, très courageuses en temps normal. Mais face à une situation qui les perturbe et qui perdure depuis un certain temps avant qu’elles passent à l’action (faire appel à un coach entre autres choses), elles ont parfois perdu confiance en elles et n’arrivent plus à savoir exactement ce qu’elles veulent. Elles ont besoin d’être écoutées, rassurées, guidées, et de nouveau responsabilisées dans leur choix et dans leurs actions.

3/ Quelles sont les différences marquantes entre la culture entreprenariale française et américaine ?

Les anglophones sont plus facilement dans l’action et l’optimisme. Les français sont beaucoup dans la réflexion qui retarde ou même empêche l’action. De manière générale, les français passent d’abord par la case « non, ce n’est pas possible » avant de trouver, éventuellement, des solutions. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Les anglophones sont dans l’esprit « tout est possible quand on veut ». Pourquoi faire compliqué quand cela peut être si simple ?

4/ Que pensez-vous des entrepreneurs français et de la culture entreprenariale, en générale, en France ?

Je suis fréquemment impressionnée par les français qui ont le courage et la persévérance de monter leur affaire en France et réussir. Malgré les changements depuis quelques années dans les conditions qui sont sensées faciliter la création d’entreprise et toutes les incentives à cela, c’est toujours un parcours de combattant, très lourd à gérer et souvent très coûteux. Je suis aussi impressionnée par leur créativité à détourner certaines dispositions à leur avantage, comme l’association 1901 qui couvre un très large éventail d’activités !

5/ Quels conseils donneriez vous à un entrepreneur entrepreneurs qui souhaite lancer son activité, mais est encore hésitant ?

Parler à son entourage de son idée pour la valider. Chercher des contacts si besoin dans son propre réseau ou des réseaux professionnels. Chercher des informations fiables auprès des professionnels (compta, avocat, associations, etc). Profiter des dispositifs et concours disponibles pour des créateurs comme l’ACCRE ou l’ADIE. Entrer en contact avec des incubateurs comme Paris Pionnières et pépinières locaux. Et si vous êtes sûr de votre idée, foncez ! N’écoutez pas les gens qui disent non, sauf si c’est une très grande majorité ET qu’ils justifient leurs doutes. Ne laissez pas le pessimisme et la peur des autres vous infecter. Comme je dis souvent à mes clientes : créez votre chance, reconnaissez la et surtout, saisissez-la. Vous pouvez accepter ce qui vous arrive ou vous pouvez créer ce que vous voulez. C’est votre choix !


author Publié par incwo2 Fri, 05 Oct 2007 06:54:00 GMT

Stéphane Distinguin est le fondateur de bureauxapartager.com et de plusieurs jeunes entreprises innovantes (faberNovel, Digitick, Chugulu, AF83, etc.). Passionné par les nouvelles technologies et leurs usages, il est très impliqué dans les réseaux de l'innovation et de l'entreprenariat. Président de Silicon Sentier, une association qui s’investit dans de nombreux projets collectifs de la vie numérique (Mobile Mondays, BarCamp, Cap Digital), il nous fait partager son regard sur l'entreprenariat.

1/ C'est quoi, pour vous, être entrepreneur ? Quelles qualités faut-il pour mener à bien un projet entrepreneurial ?

Etre entrepreneur c’est avoir des convictions et surtout aller jusqu’au bout de ses convictions, jusqu’à l’action. C’est également savoir jouer avec le temps.

2/ Quelles sont les barrières, quels sont les pièges qu'il faut savoir contourner pour entreprendre, et plus particulièrement peut-être dans le cadre de la création d'une entreprise innovante ?

Le temps est le premier piège qu’il faut savoir contourner : l’entrepreneur doit absolument s’en faire un ami, surtout dans le cadre des entreprises innovantes, où les idées puis les réalisations doivent avoir lieu suffisamment tôt pour être exploitables.

Une des clés de la réussite est le recrutement. Il faut très bien choisir les personnes qui nous entourent, qu’elles soient capables et déterminées.

3/ Comment les réseaux et communautés soutiennent /accompagnent/aident les créateurs et entrepreneurs ? En quoi est-ce important de s'intégrer dans un réseau quand on se lance et tout au long de sa vie d'entrepreneur ?

Les réseaux et les communautés permettent d'exister au-delà de sa propre structure. C'est un exercice prenant, mais obligatoire. On ne crée pas son entreprise seul, être bien entouré est déterminant. Cela permet également de rencontrer des partenaires, des clients, des fournisseurs… Enfin il est important de s’intégrer dans un réseau tout au long de sa vie d’entrepreneur afin de pouvoir redonner au réseau ce qu’on en attend et accompagner les jeunes entrepreneurs.

4/ Quels sont les impacts/les conséquences des nouvelles technologies et de l'innovation sur la création d'entreprise ?

Les nouvelles technologies ont différents impacts sur la création d’entreprise. Il peut s’agir de conséquences simples : la mise à disposition d'un nouveau service comme bureauxapartager.com. Mais il peut aussi s’agir de conséquences concrètes sur le business : une entreprise comme Digitick n’aurait pas pu voir le jour sans les nouvelles technologies de la téléphonie mobile…

5/ Quels conseils donneriez-vous à une créateur d'entreprise qui souhaite se lancer ?

L’action commerciale doit être la première priorité… Suivie de très près par le recrutement. Avoir confiance et toujours avancer.

Si vous recherchez des bureaux ou un domiciliation pour votre entreprise, entreprise-facile et ses partenaires vous propose des solutions sur le Bureau Virtuel.

Vous êtes membres d'une club ou d'une association d'entrepreneurs, faites partager votre expérience à d'autres entrepreneurs et créateurs ! Que vous apporte votre réseau ? Est-ce compliqué d'intégrer un réseau ? Parlez nous du votre réseau !


author Publié par incwo2 Tue, 02 Oct 2007 07:51:00 GMT

Jérôme Lesage est fondateur de Place de la formation, première société de courtage en formation professionnelle. Découvrez les raisons qui l'ont conduit à créer sa société et ses conseils pour entreprendre.

1/ Vous êtes fondateur de Place de la Formation, comment l'envie de créer votre entreprise est-elle apparue ? Pourquoi vous êtes-vous orienté sur une société de courtage en formations ? Comment l'idée vous est-elle venue ?

J'ai toujours voulu entreprendre, par culture, tout d'abord (je suis issu d'une famille d'entrepreneurs) mais aussi et surtout pour la liberté d'action, l'autonomie, la créativité et la responsabilité qui sont des valeurs ancrées en moi et que je n'ai cessé de développer au cours de mes diverses expériences professionnelles.

Je recherchais un marché de taille importante, avec des volumes de transaction importants et sur lequel ma société pourrait se positionner, en intermédiaire, et en apportant un service novateur : le marché de la Formation Professionnelle représente 24 milliards d'euros de dépenses annuelles et compte plus de 45 000 structures offrant des formations !

L'idée de "Courtier en formation professionnelle" est apparue naturellement : comment, pour un acheteur de formation, optimiser ses choix aux plans qualitatif et budgétaire au vu de cette offre pléthorique ? Comment lui permettre d'optimiser son temps et l'aider à rechercher et sélectionner l'offre optimale en fonction de ses attentes spécifiques parmi cette offre foisonnante ? Comment, par ailleurs, permettre aux structures de formation de diffuser plus largement leurs offres et, par là, d'obtenir de nouveaux débouchés ? J'ai imaginé (et vérifié depuis !) qu'il était possible d'optimiser les pratiques, de faire entrer l'achat et la vente de formations dans une ère nouvelle, tout en apportant de réels bénéfices, tant aux demandeurs qu'aux offreurs de formations : c'est la vocation de PLACE DE LA FORMATION.

2/ Plus d'un an après le lancement de votre société, dans quel état d'esprit êtes vous ? Quels sont vos difficultés et vos doutes ? Et par ailleurs, quelles sont vos sources de satisfaction ?

Ma première satisfaction est d'avoir pu valider, concrètement, le concept novateur de Place de la Formation et d'avoir créé un nouveau métier, attendu de tous sur le vaste marché de la formation professionnelle. Ce premier succès n'aurait pu voir le jour sans l'adhésion d'une équipe pluridisciplinaire de grande qualité, qui m'a accordé sa confiance, et à qui je rends hommage pour son implication, sa créativité et la solidité des liens humains et professionnels qui nous unissent.

Quant aux doutes ? Je ne leur laisse pas place (sauf s'ils sont constructifs) en tous cas pas à ce stade de développement. Les difficultés ? Celles liées à l'entreprise dans son ensemble : être toujours "au top"... sur tout !

3/ Comment avoir réuni autant de professionnels de la formation autour de vous ? Quelles qualités faut-il à un entrepreneur pour fédérer des partenaires et manager une telle relation sur le long terme ? Quelles sont selon vous les autres qualités que doit posséder un entrepreneur ?

Place de la Formation a été bâtie sur un puissant système d'informations, développé en interne pour répondre spécifiquement à nos attentes. Ce système nous permet de gérer nos activités de manière ultra rapide, sans pertes de productivité, et en capitalisant toutes nos actions. L'intérêt du concept, nos actions de communication, la fidélisation de nos clients ainsi que le bouche à oreille entre structures de formation (un marché sur lequel le "réseau" est omniprésent) nous ont permis de bénéficier d'un décollage rapide. Nous disposons, après un an d'activité, de la plus importante offre de formation qualifiée du marché (16 700 modules de formation sur plus de 2 000 métiers, au mois de septembre 2007).

Nos partenariats sont basés sur un véritable "win-win" : nous apportons un outils complet et clé en main, soit en marque blanche, soit directement sous notre nom et nous disposons d'une visibilité accrue en retour ; un cercle vertueux que nous alimentons constamment par de nouvelles innovations.

Un entrepreneur doit avant tout croire en ses idées et "garder le cap" en imposant son leadership mais surtout en mobilisant ses équipes autour de l'objectif à atteindre. L'organisation et la capacité à agir sont des atouts essentiels. Enfin, je crois beaucoup en l'équipe, sa nécessaire complémentarité, le partage des expériences, la responsabilisation des personnes (qui n'exclue pas le contrôle), l'écoute et la disponibilité du manager.

4/ Quels sont les principaux besoins de formation exprimés par les créateurs d'entreprises et les TPE ?

Notre Baromètre de la Formation Professionnelle (qui est réalisé sur l'ensemble des entreprises nationales, tous secteurs confondus) montre que cinq thèmes de formation représentent 60% des besoins des entreprises : l'anglais (18%) le management des hommes (13%) la bureautique (12%) l'informatique (9%) les techniques de vente (8%). On peut par ailleurs constater une progression importante des formations liées à l'employabilité des salariés (telles que le développement personnel, la gestion du stress, etc...) cette tendance étant amenée, d'après nos études, à se renforcer... Droit Individuel à la Formation (DIF) oblige !

5/ Quels conseils donneriez-vous à un créateur qui souhaite lancer son activité ?

Qu'il se lance ! Qu'il fasse confiance à son feeling et qu'il mesure bien les moyens nécessaires à l'atteinte des résultats escomptés. Surtout qu'il les mette en oeuvre, avec le bon tempo et avec exigence et rigueur. On pourrait reprendre le vieil adage "qui ne tente rien..." sachant (et c'est rassurant) que le retour à la situation de départ est toujours possible... Un point important, encore une fois, savoir s'entourer des bonnes personnes.

Place de la formation s'associe à entreprise-facile.com pour vous permettre d'accéder très prochainement à des formations adaptées aux créateurs et entrepreneurs, directement sur votre Bureau Virtuel.


author Publié par incwo2 Mon, 24 Sep 2007 08:27:00 GMT

Nicolas Chaunu est le fondateur d'Emob, plate-forme de formations vidéos en ligne pour aider à la maîtrise des logiciels. Partenaire d'entreprise-facile.com, il nous a accordé une interview pour nous faire partager son expérience de créateur d'entreprise et de jeune dirigeant.

1/ Comment vous est venue l'envie d'entreprendre ? Comment l'idée de développer Emob s'est elle concrétisée ?

J’ai très tôt eu l’envie d’entreprendre, et le souhait est devenu réalité quand j’ai découvert un concept au USA : celui du screencasting. Apprendre un logiciel par la vidéo était une idée géniale qui n’existait pas encore en France, alors j’ai décidé de combler ce manque.

2/ Quelles difficultés avez-vous rencontré pour développer votre projet ? Quels moyens avez vous dû mettre en oeuvre pour les résoudre ? Et à présent, quelles sont vos préoccupations quotidiennes ?

Il n’y a pas vraiment eu de difficultés à proprement parler, mais beaucoup d’interrogations au début : par quoi commencer, quel statut choisir, quelle équipe, comment écrire un premier business plan, comment bien s’entourer. Autant de questions (et bien plus encore) auxquelles il a fallut répondre. Pour cela, j’ai approché des incubateurs (Belle de Mai et Paca Est) des initiatives locales (ATIRE, Facile), TVT, la chambre de commerce, bref toutes les personnes et réseaux qui pourraient m’apporter cette expertise. Aujourd’hui, ce qui me préoccupe surtout c’est de se développer sereinement, et garder l’esprit du début.

3/ Vous avez développé votre projet avec des associés : en quoi cette association a été une richesse pour le développement d'Emob ? On nous pose souvent la question "faut-il s'associer pour créer ?" : quels conseils et recommandations donneriez vous à un créateur qui souhaite s'associer ?

Ce point a été crucial. Tout d’abord parce que partir seul n’est jamais très bon, et être trop nombreux multiplie le risque de tension ou d’accrochage sur la prise de décisions stratégiques. C’est pour cela qu’il faut bien choisir ses associés. Personnellement, je me suis tourné vers des personnes que je connaissais bien et qui présentaient l’avantage d’être complémentaires à bien des niveaux.

4/ Comment les formations vidéo peuvent accompagner les créateurs d'entreprise dans le développement de leur projet ?

Je commence à bien connaître la journée d’un entrepreneur, puisque je la vis au quotidien. Le chef d’entreprise et partout, son emploi du temps est rempli tout en étant flexible. C’est une personnes en mouvement permanent. Dans ce sens nos vidéos donnent l’avantage d’être visibles 24h sur 24 et 7j sur 7. C’est le chef d’entreprise qui décide du moment où il veut s’auto former, et maîtrise totalement son budget.

De plus ces vidéos sont vraiment pratiques dans la vie du chef d’entreprise. Ne nombreuses astuces sont données pour gagner en efficacité sous des logiciels comme Outlook, Word ou Excel, et on sait à quel point de facteur temps est précieux !

5 / Quels conseils donneriez-vous à un porteur de projet qui souhaite lancer son activité ?

De foncer, s'il est réellement passionné, et de ne pas être seul : tant dans sa propre entreprise qu’à l’extérieur.

Vous pourrez accéder très prochainement à l'ensemble des formations vidéos et bien plus, directement sur votre Bureau Virtuel.


author Publié par incwo2 Mon, 10 Sep 2007 14:26:00 GMT

Fondatrice de Ugal.com, spécialisé dans la conception clé en main de sites Internet, Mathilde Bohrmann à l'entreprenariat dans le sang. Elle nous fait partager sa passion et son expérience, et dispense quelques conseils précieux !

1/ Comment êtes-vous devenue créatrice d'entreprise ? Comment l'envie de créer vous est-elle venue ? Comment vos expériences passées vous ont-elles servies ?

Depuis toujours j'ai un tempérament d'entrepreneuse. Mes expériences précédentes ont d'ailleurs toujours été des expériences de création d'activité ou de lancement de projet : création de filiale à l'étranger, lancement de sites e-commerce, mise en place de système d'information, conception, développement et lancement de produits high tech.... A titre d'exemple je citerais la création de la filiale de LaCie en Allemagne en 1993 ou encore le lancement du site surcouf.com en tant que directrice des opérations en 2001.

L'envie d'entreprendre à mon compte a toujours été présente mais il s'agissait avant tout de trouver la bonne idée, le bon concept. Je suis quelqu'un de très pragmatique. En attendant de trouver le bon projet à développer dans le cadre d’une création d’entreprise, j'ai donc enrichi mon expérience en développant les idées des autres. Cela m'a permis d'acquérir de bonnes connaissances des besoins et du fonctionnement des PME ( pas beaucoup de temps et des budgets serrés) et surtout de comprendre que seule une bonne organisation permettait de mettre en place un service client efficace, ce qui est à nos yeux la clé de la réussite. Chez UGAL la satisfaction du client est au centre de nos préoccupations. Sur le plan Marketing cela se traduit par une offre simple et accessible. Au niveau commercial, nous avons mis en place des outils nous permettant de répondre à toutes les demandes en moins de 4 heures.

2/ Quels ont été et sont les freins, les doutes, les anecdotes particulières, les joies qui ont accompagné le lancement de votre projet ?

Comme je vous l'expliquais, je suis quelqu'un de pragmatique. Une fois qu'on a trouvé le bon projet, si on évalue au préalable les risques, qu'on se donne des objectifs, cela minimise la casse. Bien entendu, il y a forcément des imprévus mais avec l'expérience j'ai appris à les gérer. On s'est tout de même bien pris la tête avec le nom de la société. Le choix d'un nom est crucial de toutes façons. Le fait d'être un service Web rend ce choix encore plus difficile: la disponibilité du .com est primordiale. On a eu beaucoup de mal à trouver un nom sympa qui correspondait à notre solution. On a finalement décidé de l'appeler UGAL car c'est un nom de domaine que mon associé avait acheté. L'anecdote c'est qu'il avait choisi d'acheter ce nom car c'est celui de son premier chien, un magnifique cocker. Pour la petite histoire on a même trouvé une explication officielle pour la signification de UGAL:"U Got A Lot"

3/ Comment est venue l'idée de créer UGAL ?

Jean Moniatte et moi travaillons sur le web depuis 10 ans: Jean en tant que développeur et moi en tant que gestionnaire de projet. On a créé notre premier site personnel en 1998 et il est toujours très actif. On s'intéresse bien sûr aux outils mais surtout à l'ergonomie des sites. Si l'offre de service en ligne se développe beaucoup avec le fameux Web 2.0, on n'a trouvé aucune solution simple permettant à des professionnels de créer mais aussi de mettre à jour un site internet. Les primo accédants se focalisent sur le look et se font développer des solutions très soignées graphiquement mais complètement figées. Les outils d'administration (back office), quand ils sont disponibles, sont faits par des ingénieurs qui ont beaucoup de mal à se mettre à la place d'un utilisateur lambda pour qui l'informatique n'est pas un métier, une culture, mais une sorte de machine à écrire améliorée. Pour nous, il y avait une vraie niche à développer : les TPE, commerçants, artisans, créateurs d'entreprises, sociétés de service, professions libérales ont aujourd'hui tous besoin d'un site internet mais n'ont ni un gros budget, ni beaucoup de temps à consacrer à l'élaboration de leur site. Aucune offre aujourd'hui n'est à la fois simple, évolutive et accessible en terme de prix. C'est comme ça que nous avons décidé de créer UGAL.

4/ Aujourd'hui, pourquoi est-ce important, même pour une TPE, d'être présente sur Internet et d'avoir son site Internet ?

Etre présent sur internet, c'est moins cher que d'être dans les pages jaunes et c'est au moins aussi efficace. Quelle que soit l'activité, avoir un site internet c'est même indispensable. D'abord c'est une vitrine: vis-à-vis de vos différents interlocuteurs (clients, fournisseurs, prospects, investisseurs, partenaires), c'est le moyen de montrer qui vous êtes, quel est votre savoir-faire. Un site internet permet aussi de répondre aux questions basiques telles que les coordonnées de l'entreprise, un plan d'accès, les horaires d'ouverture etc etc. Très vite, une fois que le site vitrine est en ligne, les entreprises se rendent compte qu'un site peut aussi permettre de fidéliser leurs clients (grâce à la newsletter par exemple ou aux fils RSS). Enfin, un site internet permet de créer de nouvelles opportunités de business et pourquoi pas de vendre en ligne. Quand une plate-forme est optimisée pour le référencement naturel comme UGAL, le simple fait d'alimenter son site régulièrement en parlant de son métier, permet à terme d'attirer une clientèle ciblée. Le fait de choisir une solution évolutive est donc un critère clé. Malheureusement, les entreprises se rendent rarement compte de cet aspect lorsqu'elles créent leur site. Elles focalisent sur un look et des fonctionnalités à un instant T, sans sous-peser l'importance de pouvoir faire évoluer sa solution sans surcoût.

5/ Quels conseils donneriez-vous à un créateur qui souhaite lancer son activité ?

Ne pas oublier de vendre. Certes le produit, sa qualité, son packaging sont aussi importants. Mais si vous ne réfléchissez pas en amont aux aspects commerciaux et notamment aux moyens à mettre en place pour faire connaître et vendre votre produit ou votre service c'est la source de toutes les déceptions. On peut avoir le meilleur produit du monde, si on ne se donne pas les moyens de le faire connaître et de le distribuer, il ne se vendra pas tout seul. Un site web et une campagne de référencement peuvent être un bon vecteur de ventes.

Retrouvez Mathilde Bohrmann sur son Blog : humour, coups de gueule et bons conseils garantis !

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author Publié par incwo2 Mon, 30 Jul 2007 15:43:00 GMT

Virgile Rault est le fondateur de Train d'union, un réseau social destiné aux usagers du train, permettant de mettre en relation des personnes ayant réservé des billets sur le même train (TGV / TER / Corail / Eurostar / Thalys ...). Il nous parle de son parcours d'entrepreneur, de sa vision de l'entreprenariat et de ses constats 6 mois après le lancement de son site.

1/ Comment l'envie de créer votre entreprise vous est-elle venue ? A quel moment avez-vous su que vous étiez prêt à vous lancer ?

L’idée de créer une entreprise m’est venue il y a environ un an. J’étais alors en Allemagne où je réalisais un stage dans un fond d’investissement. J’étais alors du côté de ceux qui investissaient dans les entreprises. Déjà piqué par le virus d’internet, passer du côté des entrepreneurs était une façon de voir l’autre versant du « monde des affaires ». De plus l’idée de créer une start-up me trottait dans la tête depuis un certain temps.

Je pense que la création d’une entreprise est avant tout une affaire de concours de circonstances. Avoir un concept, aussi révolutionnaire soit-il, est loin de suffire pour se lancer. Il faut surtout avoir l’opportunité de le mettre en œuvre car on vous le répétera sans cesse : une idée ne vaut rien sans son exécution. C’est d’ailleurs ce qui permet d’opérer une sélection car vous pouvez être sûr de ne pas être seul sur une idée. J’ai reçu à ce titre quelques mails de personnes qui m’avaient avoué songer à la même idée que Train d’union mais sans prendre le temps de la développer.

Pour ma part, au moment de me lancer j’avais réuni suffisamment d’éléments qui ne laissaient pas de place au doute pour sauter le pas : j’avais un concept original, du temps, quelques moyens financiers, une équipe de compétences pour la réalisation du site, et également un nom. Paradoxalement ce dernier élément fût le déclic. Ce sont parfois des éléments qui aident à visualiser le mieux un projet encore couché sur le papier, qui vous pousse à aller plus loin.

Le principe du coût d’opportunité est plus que de mise. Il se peut qu’un tel concours de circonstance ne se représente pas. Si vous avez donc réussi (par le fruit du hasard ou pas) à réunir autant d’ingrédients pour vous lancer, il va falloir trouver quelque chose d’aussi attractif pour équilibrer votre balance. C’est donc là où vous mettez vos décisions en perspective. Choisir, c’est renoncer.

2/ On parle souvent de l'isolement des créateurs : ressentez-vous ce phénomène ? Comment vivez-vous cette situation ?

L’isolement des créateurs d’entreprise est sans doute l’une des plus grandes difficultés à surmonter. Dans la prise de décision, il est évident que l’absence d’un partenaire vous empêche de peser le pour et le contre de manière optimale. Et personne ne sera là pour corriger le tir lorsque vous vous laissez aller à prendre vos décisions trop hâtivement. Un associé est surtout très utile pour hiérarchiser au mieux vos tâches. Savoir s’entourer est donc une priorité pour faire réussir votre entreprise sur le long terme. Je dirais qu’il est plus censé de partir à plusieurs sur une idée moyenne, que seul sur une idée fantastique. L’important est surtout d’avoir un rythme de travail car vous évoluez sans structure. Il faut donc trouver des repères structurants, qu’il soient physiques (lieu de travail) ou temporels (emploi du temps).

3/ 6 mois après le lancement de votre site, dans quel état d'esprit êtes vous ? Quels sont vos difficultés et vos doutes ? Et par ailleurs, quelles sont vos sources de satisfaction ?

6 mois après le lancement de mon site, je suis beaucoup plus lucide. Je connais mieux mes objectifs qui étaient restés un peu dans le flou. Mon tableau de bord est désormais plus clair.

Des doutes persistent. Les sites internet en B to C sont aujourd’hui très nombreux. Pour valider leur business model, on doit souvent passer par une période probatoire où rien n’est acquis. Le plus souvent bâtis sur des modèles d’audience publicitaire, des millions de pages vues ou de visiteurs uniques sont souvent nécessaires à ces sites pour générer un cash flow intéressant. Il y a donc des doutes qui existent sur cette inflation de sites qui se créent tous les jours dans un marché de plus en plus fragmenté, et où finalement il est difficile de fidéliser le grand public des internautes. A chaque étape de développement, il faut fournir un effort encore plus important que le précédent. C’est un peu comme le Page Rank, passer d’un PR de 4 à 5 est beaucoup plus dur que de franchir un PR de 2 à 3.

Sur internet il est à mon avis aujourd’hui plus porteur d’avoir comme client des entreprises, que des particuliers, exception faite du e-commerce. Pour réussir il faut se concentrer sur les fondamentaux : avoir une équipe compétente, trouver des clients et obtenir des financements. Sur internet le client est roi, volatile, a l’embarras du choix et ne veut surtout pas payer. C’est donc à partir du second maillon que les choses se compliquent. Se positionner sur le marché du B to B est à mon avis très porteur, quitte ensuite à passer ensuite au B to C. Bluekiwi, Feedback 2.0 et Virtuoz sont à mon avis les start-ups internet qui illustrent le mieux en France cette stratégie qui plait bien aux investisseurs. Ils ont tout simplement su respecter à la lettre les fondamentaux cités plus haut.

Des erreurs de débutant, il y en a eu. Je suis parti à toute l’allure et j’ai eu quelques difficultés à hiérarchiser mes objectifs. Une période d’essoufflement est apparue et, à ce moment là, il est très facile de tout laisser filer. Mais on ne peut pas démissionner dans la création d’entreprise ! Il faut donc continuer et ne pas hésiter à changer de stratégie. Il n’y a pas de mal à être opportuniste.

Très content d’avoir ajouté la plus belle ligne de mon CV. Sans même dévoiler le concept de votre société, beaucoup de gens vous félicitent d’emblée pour votre courage lorsque vous leur dites que vous avez créé votre boite. C’est toujours gratifiant et on sait que beaucoup aimeraient être à votre place. On apprend également sur soi-même, c’est aussi de ce côté-là que je suis très satisfait.

4/ En 6 mois, que retenez-vous de la création d'entreprise de manière générale ? Avec le recul, qu'auriez-vous fait différemment sur votre projet ?

Ce que je retiens de la création d’entreprise après 6 mois est très instructif. C’est un apprentissage ou comme disent les américains, c’est un « learning process ». C’est comme apprendre une matière qui n’aurait jamais été enseignée. C’est le meilleur des assessement center ; c’est une mise en situation dans laquelle resurgissent le mieux vos forces et vos faiblesses. L’envie de faire ses preuves sur un terrain inconnu est sans doute la chose la plus stimulante qui soit. Ajouter à cela que c’est un formidable tremplin pour rencontrer des gens qui viennent d’horizons différents, ou pour changer de circuit à un moment de votre vie où vous tournez un peu en rond.

5/ Quels conseils ou recommandations donneriez-vous à un porteur de projets qui souhaite se lancer ?

« Jetez les à l’eau, ils apprendront à nager ». Si vous vous reconnaissez dans cette maxime, la création d’entreprise est sans doute faite pour vous, ou du moins dans l’état d’esprit. Le portrait type de l’entrepreneur est avant tout curieux, optimiste, visionnaire, n’ayant pas peur des journées sans lendemain, ayant le goût du risque, l’envie d’améliorer les choses, d’être tenace et enfin il doit s’attendre à des hauts et des bas dignes des montagnes russes. C’est une affaire de tempérament ! Concernant votre idée, n’hésitez pas à la torturer pour voir ce qu’elle a dans le ventre. Si elle en donne naissance à d’autres, vous êtes sur la bonne voie.

Enfin si vous pressentez qu’un jour ou l’autre vous tenterez l’aventure de l’entrepreneuriat, documentez-vous, renseignez-vous, lisez, aller à des conférences en simple curieux. Mais ne restez pas à vous dire que si je n’ai pas d’idée aujourd’hui, cela ne sert rien de s’activer. Pourquoi ?

  • C’est autant de temps gagné par rapport à la future aventure dans laquelle vous vous lancerez. N’oubliez pas que dans la création d’entreprise on apprend ce que l’on fait et on fait ce que l’on apprend. Donc plus vous en savez, plus vous passerez du temps à mieux faire.
  • Vous rencontrerez des gens, vous prendrez des conseils et découvrirez également des outils pour mieux vous lancer. Avec un peu de chance vous tomberez sur un créateur d’entreprise qui voit en vous l’associé idéal. C’est aussi une affaire de hasard !
  • Confrontez vous aux obstacles des autres vous permettra d’être mieux préparé et d’anticiper votre futur parcours du combattant. Commencez et posez vos questions par : comment ont ils fait pour en arriver là ? Par quoi sont ils passés ?

''Retrouver l'aventure de train d'union et de Virgile Rault sur son Blog.


author Publié par incwo2 Mon, 23 Jul 2007 08:34:00 GMT

David Baguet est le fondateur de la jeune société LogoFacile, spécialisée dans la création de logos, bannières et chartes graphiques lowcost, 100% online. Entrepreneur et salarié, il nous parle de cette particularité.

1/ Vous avez choisi d’entrer, pas à pas, dans la vie d’entrepreneur, en cumulant salariat et entrepreneuriat, dans un premier temps : pour quelles raisons vous êtes vous orienté sur ce choix ? En quoi cette situation est-elle avantageuse pour vous ? Quelles difficultés avez-vous rencontré lors de la création de votre entreprise ?

Cette situation n'est pas nécessairement plus avantageuse, je la qualifierais de plus confortable. L'un des premier obstacle à la création d'entreprise reste la prise de risque, il est nécessaire de savoir outrepasser ses doutes et incertitudes, le double statut créateur-salarié permet de les contourner et d'en limiter l'effet. Cette alternative est une solution idéale pour tous créateurs "latents". Selon moi, il existe deux types de savoir entrepreneurial ; Un savoir inné, qui amène le futur chef d'entreprise à se lancer dans l'aventure sans avoir été salarié, et un savoir acquis, développé au cours d'un parcours professionnel qui est le passage obligé pour le créateur "latent". Ce créateur est en devenir il a besoin de se rassurer par son expérience, son parcours, ses rencontres, de tester ; un tel statut peu l'aider. La possibilité d'étre salarié-créateur constitue, donc, une fantastique opportunité pour cette dernière catégorie d'entrepreneurs dont je fais partie. Cette situation nous offre l'immense avantage de pouvoir libérer son énergie créatrice en bénéficiant d'un "filet" de sécurité. Il est désormais possible d'oser, de tester un projet tout en se préservant un minimum la contre-partie étant de ne pas compter ses heures et ne pas hésiter à faire des doubles journées. Toutefois, toutes les activités ne sont pas compatibles avec cela, l'économie du net et celle des services me semble plus adaptées.

2/ Comment l’administration, la législation, facilitent-elles cette opportunité de lancer, de nos jours ? Quels statut d’entreprise avez-vous choisi et pourquoi ?

Une fois n'est pas coutume, il est important de saluer le dynamisme de l'administration Française en terme de création entreprise, en effet, le gouvernement a mis en place un certain nombre de mesures visant à la simplifier en permettant aux créateurs de ne pas se perdre dans des démarches administratives qui par le passé étaient souvent très lourdes. Désormais, grâce à Internet, vous pouvez créer votre entreprise de chez vous sans perdre de temps dans les différents organismes Sociaux, Fiscaux et Juridiques. Le Centre de Formalités des Entreprises est votre interlocuteur unique il se charge, via son site, de vous conseiller et vous représenter auprès des organismes concernés. S'agissant du statut de mon entreprise, j'ai opté pour le régime de la micro entreprise car il se veut relativement souple et s'adapte parfaitement à la création d'un site Internet. Ce régime est une solution idéale pour les activités nécessitant peu ou pas de fonds propres et peu d'immobilisations. Il requiert une comptabilité simplifiée et peut être fiscalement intéressant, il est en fait une première étape avant un passage vers une SARL ou une SAS.

3/ Comment s’organise le quotidien d’un entrepreneur - salarié : C’est quoi le planning type de votre journée ? Comment gérer les obligations et contraintes émanant des 2 statuts ? Quels choix délicat avez-vous eu à faire ? Comment gérez-vous les priorités ?

Le quotidien d'un entrepreneur-salarié est avant tout celui d'un passionné. Intense et riche. Dans mon cas j'ai 2 rendez-vous privilégiés avec mon activité de créateur, le matin jusqu'à 9 heures et le soir à partir de 20 heures . Le reste de la journée étant plus généralement réservée à mon activité de salarié toutefois, Internet et les solutions mobiles me permettent de gérer mon activité personnelle à distance, entre deux réunions ou deux rendez-vous. Le plus dur étant de s'imposer des règles et de les respecter comme, ne pas laisser son activité personnelle prendre le dessus sur son activité salarié, le jour où cela devient impossible il convient d'opter pour un statut unique. A ce jour, grâce à mon organisation, je n'ai pas eu de choix délicat à faire si ce n'est empiéter légèrement sur mon "temps familial". Cette charge conséquente de travail nécessite une bonne gestion de ses priorités ce qui est relativement aisé si tant est que vous ayez des équipes efficaces qui vous permettent de prendre le recul nécessaire à la bonne prise de décision.

4/ En cette période estivale, je ne peux m’empêcher de poser la question : c’est quoi le programme d’un entrepreneur, cet été ?

Mon programme cet été ? Des vacances, imaginez je n'ai plus qu'une activité à gérer la mienne. Plus sérieusement je vais en profiter pour accorder un peu plus de temps à ma famille et mes amis, faire du sport et me détendre mais je sais que mon ordinateur ne sera pas très loin.

5/Quels conseils donneriez vous à un porteur de projet, encore en activité salariée, qui souhaite se lancer ?

Quels conseils puis-je donner? Si vous êtes en couple, n'hésitez pas à échanger longuement sur les implications qu'engendre, sur votre quotidien, un statut de salarié-créateur. Une fois que votre décision est prise, Osez-Foncez-Créez ainsi vous n'aurez ni regret ni remords, vous allez enfin pouvoir choisir votre vie sans risque et lever toutes les incertitudes ; soit vous réveillerez le créateur qui sommeil en vous, soit, vous apprécierez votre statut de salarié en vous disant qu'il n'est pas si inconfortable.


author Publié par incwo2 Wed, 18 Jul 2007 07:59:00 GMT

Igor Schlumberger, fondateur de VideoMark en 2007 et de plusieurs autres sociétés auparavant, nous confie ce qui constitue pour lui les clés d’une communication externe efficace.

1/ Vous avez vingt ans d’expérience dans le management, vous avez notamment accompagné une société, LeGuide.com, depuis sa création jusqu’à son introduction en Bourse ; quelle leçon en tirez-vous pour ce qui concerne la communication externe ?

La première règle, qui évite bien des problèmes, concerne le timing : je ne parle que des choses qui sont faites. J'annonce une augmentation de capital une fois qu’elle est bouclée, la sortie d'un nouveau produit quand celui-ci est disponible, etc. Les annonces prématurées font l’effet d’un pétard mouillé : en effet, personne ne va vouloir relayer l’annonce d’un produit qui n’est pas encore sur le marché et ensuite, une fois qu’il le sera vraiment, l’information ne sera plus assez neuve pour donner envie aux journalistes d’en parler. Si le but des annonces presse est d’obtenir de nombreux papiers sur votre produit, vous êtes alors perdant sur toute la ligne !

Un autre point important à mes yeux, c’est de croire en son produit. Pour cela, il faut y avoir mis beaucoup d’énergie à le concevoir et à le sortir. Vous en êtes d’autant plus convaincant.

2/ Comment élaborez-vous vos messages ?

L’annonce presse exige un véritable rodage, pour être efficace. Je commence par présenter un nouveau service ou produit à mes proches, puis à quelques clients et partenaires, j'écoute leurs réactions, note leurs questions, j'adapte mon discours et ensuite, quand le concept et le message rencontrent l’adhésion, j'estime que je peux en parler au « public ».

Une astuce pour que mes communiqués soient bien repris sur Internet : je n’hésite pas à y mentionner de grands annonceurs largement relayés dans la presse ; ainsi, les personnes qui ont mis une alerte ou effectuent une recherche sur ces marques tombent sur mon communiqué !

3/ La communication externe d’une entreprise ne se résume pas à ses communiqués. Comment, d’après vous, être un bon porte-parole ?

Le porte-parole a en effet un rôle très important, il véhicule l’image de l’entreprise. Sa qualité principale, à mes yeux, est de devenir un spécialiste reconnu dans son domaine. Il faut beaucoup s’informer, observer le marché, échanger avec d’autres acteurs du secteur, savoir parler des tendances, et on vous donne alors volontiers la parole. En devenant un expert reconnu, vous apportez un grand plus à la crédibilité de votre entreprise. Même si vous ne la mentionnez pas toujours au cours de vos interventions : les journalistes le font pour vous !


author Publié par incwo2 Sat, 23 Jun 2007 14:25:00 GMT

Kim Auclair est une créatrice d'entreprise. Il y a 4 ans, elle démarrait sa première société de graphisme www.mikimya.com, et le 3 mars dernier a lancé la nouvelle version de macquebec, une société créée il y a 2 ans. Elle nous présente sa passion d'entreprendre, et offre un point de vue particulier sur l'importance, pour un créateur, de s'entourer et d'avoir un d'un tuteur ou d'un mentor.

1/ C'est quoi, pour vous, être entrepreneur ? Quelles qualités faut-il pour être entrepreneur ?

Les entrepreneurs sont des agents de changement qui proposent des solutions innovatrices aux problèmes que nous rencontrons dans notre quotidien. Selon moi, un bon entrepreneur, c'est :

  • un leader,
  • un innovateur,

quelqu'un qui :

  • avec empressement pour saisir les occasions, répondre à toute demande et satisfaire aux exigences de la clientèle,
  • croit en ses capacités,
  • est habile à prévoir et à résoudre des problèmes,
  • a confiance en lui,
  • est à l'aise avec la prise de décision,
  • maîtrise l'art de la délégation,
  • possède une bonne capacité à gérer le stress et qui n'est pas effrayé par l'insécurité financière ou professionnelle qui pourrait être générée par sa position.

Selon mon mentor, l'entrepreneur serait aussi quelqu'un qui :

  • prend plaisir à démarrer quelque chose,
  • possède un talent certain pour voir de nouvelles possibilités et de nouvelles façons de faire les choses,
  • raffole de s’adapter à de nouvelles situations,
  • tient compte des probabilités, se fie aux possibilités et sait
  • évaluer ses chances de réussite,
  • a tendance à vérifier les faits et les informations auxquels il a accès.

2/ Sur votre Blog www.kimauclair.ca, vous parlez de "mentorat" : de quoi s'agit-il ? Est-il, selon vous nécessaire d'avoir un mentor (tuteur en France) pour un créateur d'entreprise ? Quels sont les apports / les bénéfices / l'aide du mentorat ? Comment cet accompagnement vous permet-il d'optimiser votre projet au quotidien ?

Le mentorat est une activité de maillage qui favorise davantage le « savoir-être » que « le savoir-faire ». Il se distingue en ce sens du conseiller en gestion et ne doit surtout pas être perçu comme la solution à tous les problèmes de l’entrepreneur. Il lui procurera essentiellement l’occasion d’accéder à un support édifiant tout en découvrant des alternatives et des perspectives différentes. Jamais le mentor ne devra prendre de décisions à la place de l'entrepreneur. Bien au contraire, il devra savoir s’effacer discrètement et faire confiance au bon jugement de son protégé.

Selon moi, le mentorat est nécessaire pour toute personne qui souhaite évoluer rapidement dans un projet d'affaires. Ce n'est pas tout le monde qui est prêt à vivre cette expérience. Il faut être à l'écoute et surtout faire preuve d'ouverture d'esprit.

Les mentors sont avant tout des personnes expérimentées qui, par leurs connaissances, leurs expériences et leurs idées, suscitent le respect et l’admiration de leur entourage. Ils acceptent de se rendre disponibles afin d’aider l'entrepreneur qui est en cheminement de réalisation d’un projet d'entreprise.

L'objectif ultime d'un mentor d'affaires est de nous permettre de mieux réussir, plus rapidement.

Le mentorat m'a permis d'évoluer plus rapidement dans le monde des affaires. J'ai ainsi créé mon entreprise Mikimya il y a quatre ans. Grâce à ce procédé je me suis entourée de professionnels qui m'aident énormément dans la concrétisation de mes projets. Enfin, ça m'a permis d'acquérir une plus grande confiance en moi et en mon avenir. C'est très motivant de voir qu'il y a des gens qui croient en nous et en nos projets.

3/ Le 3 mars dernier, vous avez lancé un nouveau site Internet www.macquebec.com. Pendant la phase de création : quelles questions vous êtes-vous posées, quels doutes vous ont traversé l'esprit ? Quelles difficultés avez-vous rencontrées. Et aujourd'hui, qu'en est-il ?

Dans un premier temps, MacQuébec est le seul site Internet québécois complet sur les nouvelles technologies touchant le Macintosh. Nous avons effectivement lancé la nouvelle version le 3 mars dernier dans le but d'offrir une meilleure disposition du contenu qui est déjà très riche. Nous nous sommes questionnés surtout de la façon dont nous allions présenter le tout. Il n'est pas évident de s'occuper de gros portail. Nous éprouvons encore un peu de difficulté avec la mise en page car nous avons en tête de nouveaux projets et il est difficile de voir où nous pourrions placer ces modifications. En tant que graphiste, je dois planifier une nouvelle disposition des éléments prochainement.

4/ La culture de l'entrepreneuriat est-elle, selon vous, différente en France et au Canada ?

Si je tiens compte du commentaire que j'ai lu récemment, il me semble évident qu'il doit exister une réelle différence. Voici : « Le milieu peut accélérer ou freiner la vitesse d’intégration des valeurs entrepreneuriales ainsi que les changements proposés par les futurs entrepreneurs. La contribution d’un entrepreneur sera toujours perçue et acceptée différemment selon le contexte social ambiant. » Néanmoins, j'admets mon incapacité à répondre adéquatement à cette question.

Cependant, lors de mon séjour en Belgique, il m'a été donné de me familiariser quelque peu avec leur façon de voir. L'entrepreneuriat semble en effet plus difficile dans ce pays qu'au Canada à cause de nombreuses contraintes gouvernementales (structure, taxes... ) Les jeunes entrepreneurs doivent remplir bien plus de paperasse que nous. Ça fait peur parfois. En ce sens, je suis d'avis que les nouveaux entrepreneurs belges ont bien du mérite.

En visitant des écoles, j'ai remarqué qu'il y avait des jeunes désireux de partir en affaires. Mais combien parmi eux ont les aptitudes requises?

5/Quels conseils donneriez-vous à des créateurs d'entreprise qui souhaitent lancer leur activité ? Quelles sont, selon vous, les clés pour réussir une création d’entreprise ?

Avant de démarrer son entreprise, je conseille aux jeunes créateurs de bien analyser ses aptitudes afin de vérifier s'il est vraiment fait pour l'entrepreneuriat. J'invite le lecteur à consulter la liste des qualités que j'ai déjà citées. Il est important d'être patient dans les premières étapes de lancement d'une entreprise. Il ne faut pas aller trop vite. La patience ainsi que la confiance en soi et en son projet sont deux éléments clés du succès.

Et vous, pensez-vous que l'accompagnement par un tuteur aurait pu changer le cours du développement de votre projet ? Si vous êtes déjà accompagné par un tuteur, faites nous partager votre expérience : quels avantages et inconvénients a, pour vous, cette démarche ?


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